Top 10 Jeux vidéo selon numerimaniac

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La grande innovation du jeu à monde ouvert se trouve dans l'expression en 3D de l'idée originelle du tout premier The Legend of Zelda. J'aime ce monde-donjon.

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Si je n'avais pas rencontré ce jeu, il est probable que je sois pas un joueur à l'heure d'aujourd'hui. MGS2 m'a fait reconsidérer le média jeu vidéo.

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Final Fantasy XII est autant maudit qu'ambitieux. Tout ou presque est dans la démesure, dans cet objectif fou d'en vouloir faire le RPG parfait. Profondément novateur, FFXII prend beaucoup de risques, se casse la figure sur quelques points, mais reste au-dessus de la mêlée sur tout ce qui est déjà sorti et sur ce qui sortira. La finesse et la profondeur de l'univers d'Ivalice me régale.

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Ico enlève, effeuille, ôte tout ce qui est inutile et se concentre sur l'essentiel. Hérault du gameplay par soustraction, Ico sublime son histoire d'amour adolescente.

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Une révolution intelligente de Metal Gear Solid, qui pour sa première incursion en mode ouvert, réalise un coup de maître. Les possibilités d'approche sont multiples, créatives. Malgré un scénario alambiqué, MGSV parvient à dire encore quelque chose et à prendre, une fois de plus, le joueur à rebours.

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Metal Gear Solid 3 : Snake Eater, est, pour l'heure, l'épisode le plus maîtrisé de la saga sur le plan formel. C'est bateau de le dire ainsi, mais c'est l'épisode de la maturité, Hideo Kojima au sommet de son art.

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Malgré sa technique aride, NieR accroche l'attention grâce à son casting sensationnel de personnages aussi touchants les uns que les autres. Le jeu joue des conventions, ose, expérimente, pastiche, pour mon plus grand bonheur. Le système de fins successives est intelligente. La musique emporte le tout vers des sommets.

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Si la technique est presque aussi sèche que le premier épisode, NieR: Automata enthousiasme grâce à son système de combat dynamique, son histoire, ses lieux, ses personnages secondaires. La musique est toujours aussi excellente. Mieux qu'une suite, Automata parvient aussi à s'éloigner de son aîné pour jouer sa propre partition.

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Rez, c'est sans doute le jeu qu'on aime mettre dans un top pour faire son intéressant, mais je dois avouer avec sincérité avoir été soufflé par ce jeu, rentrer dans cet univers graphique et musical qui vibrent de concert. Un bon moyen d'atteindre le flow-state. Un vrai jeu musical d'ailleurs, utilisant les spécificités du jeu vidéo, pas un jeu qui "singe" la musique.

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Mon tout premier Final Fantasy. J'ai été gâté. Je me suis senti vraiment à l'aise dans cet univers et j'ai suivi avec une passion certaine ce garçon renfermé sur lui-même qui s'ouvre progressivement aux autres, pour aimer. Quand on est adolescent, c'est juste parfait, parce que ça parle.

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Beyond Good & Evil, je l'adore parce que c'est probablement le jeu au capital sympathie le plus élevé de ma ludothèque. D'une durée de vie parfaite (ni trop long, ni trop court), proposant un monde tellement agréable au design si accrocheur, un gameplay tiré de Zelda, un doublage parfait, un humour compatible à 100% avec le mien, des mini-jeux qui sont des jeux à part entière et la belle idée de jouer le journaliste-reporter.

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Shadow of the Colossus, on sait que ça va mal se terminer. On le sent. Ce jeu est un drame, une tragédie, une fuite en avant, une rencontre obligatoire vers la mort. C'est l'histoire ahurissante d'un garçon qui tue des montagnes pour ramener son amour à la vie. Parce que plus rien ne compte et que le monde ne mérite plus d'exister sans elle.

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Alors que la tendance est à l'augmentation des espaces, Hitman prend le contre-pied. Des niveaux ramassés, denses, vivants, profonds, logiques. Une orfèvrerie de game et level design qui fait du joueur l'acteur d'une pièce de théâtre. Pour le plaisir du beau jeu.

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Classique dans sa forme, novateur dans le fond, Lost Odyssey, créé par Hironobu Sakaguchi a indéniablement le parfum d'un Final Fantasy époque PlayStation. Parlant de deuil, d'amour et d'oubli, Lost Odyssey est l'aboutissement d'une réflexion menée par son auteur.

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F-Zero GX est un peu un jeu ultime. Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui on ferait mieux. Il y a quelque qui me plaît à voir les deux logos de Nintendo et de Sega sur le même écran, au démarrage. Comme l'alliance des deux meilleurs pour mettre sur la table l'un des meilleurs jeux de course du monde.

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Wip3out est le seul WipeOut que j'ai fait. Pour moi il était à la limite de la perfection. Le pilotage tout en glissade, subtil, jouant sur les deux aérofreins (à actionner séparément). Là aussi, un flow-state assuré : musique, vitesse, apesanteur.

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The Walking Dead est non seulement meilleur que la série TV, mais également meilleur que la bande dessinée. Bref, il n'y a pas mieux. Alors certes, il reprend les thèmes, les matériaux qui existent déjà dans l’œuvre originale, mais il les sublime. La question de l'humanité qui se pose dans un contexte horrifique et apocalyptique n' a jamais été traité avec autant de subtilité. Une ode à l'amour entre un père et sa "fille".

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Depuis la N64, j'ai l'impression qu'il y a deux Zelda, un "classique" et un "iconoclaste". Twilight Princess et Ocarina of Time font partie de ceux qui assurent l'image de la saga, tandis que The Wind Waker, Majora's Mask forment des propositions nouvelles. WW, c'est un peu la promesse d'une évasion, avec un système de progression habile : rien n'est fermé en soi, c'est au joueur de s'aventurer au petit bonheur la chance dans l'océan bien rempli pour s'approprier petit à petit ce monde, à l'initiative du joueur.

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Ökami me plaît parce que tout résonne en ce jeu pour faire de cette œuvre un hommage au Japon ancien. On tombe forcément en amour de ce jeu qui utilise cet entre-deux historique, où le mythe n'est pas encore l'histoire. Tout autant poétique qu'irrévérencieux, Ôkami offre qui plus est un final absolument époustouflant.

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Jet Set Radio est l'incarnation du groove funky à la japonaise. C'est irrévérencieux et blue sky à la fois, tellement Sega. On bouge la tête au rythme des figures et on s'amuse avec à faire tourner bourrique les policiers. Le terme n'existait pas à l'époque, mais jouer à Jet Set Radio c'est avoir le swag.

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Le jeu le plus sous-estimé de la Xbox 360. Oui, Nuts & Bolts n'est pas un vrai Banjo-Kazooie, oui, son esthétique - que j'apprécie - est très spéciale. Oui, il faut y jouer un certain temps avant d'éprouver du plaisir. Mais diantre, une fois ces barrières levées, ce jeu est une ode à la créativité, un jeu de lego/meccano absolument génial, puissance 10.

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Civilization II est mon premier jeu de stratégie. J'ai joué plus que de raison sur PlayStation. C'est le jeu qui m'a fait découvrir avec passion le plaisir de mener une civilisation à travers les âges. De se projeter, de former des scénarios haletants devant un écran affreusement statique. Tout est dans la tête.

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Cassé. MGS4 est tout cassé. Rien à avoir avec les épisodes précédents. Le flow du jeu a disparu et le scénario est abscons. Mais je l'aime ce jeu, parce que c'est avant tout l'histoire d'un adieu que Kojima aurait dû prononcer pour Snake. Mais il n'a pas réussi à renoncer à lui, sous la pression de son équipe et de ses fans. MGS4, ou l'échec d'un adieu.