Top 11 réal : Christopher Nolan

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Un Joker anthologique, un Double Face qui ne rougit pas de la comparaison, une mise en scène brillante, une montée en puissance saisissante, des personnages pas si secondaires... Le Batman parfait depuis les deux opus réalisés par Burton.

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Film de scénariste extrêmement travaillé et stylisé, à la dramaturgie et à la tension sans concession ni temps mort. Du grand art made in Nolan !

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De la même manière que le 2001 de Kubrick, Interstellar est un film unique. Vraiment unique. Perturbant et déboussolant. De la hard SF comme on en voit trop peu au cinéma, Nolan n'hésitant pas à piocher du côté de Tarkovsky et de son Solaris. Il y a également du Asimov dans cette histoire mêlant réflexions scientifiques poussées et métaphysique spielbergienne, avec un oeil et un sens du spectacle proches de ceux de Ridley Scott. Un véritable pot-pourri des inspirations de Nolan en somme, pour un résultat hors norme dont il est difficile de se remettre malgré les quelques moments de langueur et une musique particulièrement insipide. Car en effet, Zimmer s'est surpassé dans la nullité. Mais on ne lui jettera qu'à moitié la pierre car il n'avait pas accès au scénario quand il a composé la musique du film. Cela reste donc le talon d'Achille de Nolan : savoir mêler grandes oeuvres opératiques et musique de qualité. Pour le reste, c'est du tout bon. Du très très bon, même.

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Un petit bijou d'ingéniosité et de malice qui ne se livre à son spectateur qu'au long cours et qui asseoit un peu plus la patte de Nolan dans le septième art.

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Beaucoup de maladresses dans cet ultime opus tant au niveau des ellipses que des incohérences, une Marion Cotillard aux abois et des méchants aux motivations somme toute très bancales, mais la magie opère encore et l'apocalypse sauce Nolan fait son effet. Sans oublier un Christian Bale à son meilleur dans le rôle de l'homme chauve-souris !

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Nouvelles fondations pour le Batman, nouveaux repères et nouvelle visée dite "réaliste" pour un film à l'esthétique et aux décors qui ne le sont pas. Cette antinomie permanente entre fond et forme dessert souvent le film mais lance la franchise sur des rails autrement moins sinueuses que celles sur lesquelles Joel Schumacher s'était engagé.

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Al Pacino à son meilleur depuis Heat et Robin Williams comme on ne l'avait jamais vu. Insomnia, c'est une petite perle nacrée à l'arrière-goût délicieusement pimenté.

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Un premier long plus qu'honorable et présageant d'une carrière pas comme les autres.

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Une B.O. absolument horripilante et un retour aux sources pour Nolan sur avec un travail sur la question du montage et du temps diégétique et extra-diégétique sous couvert d'un scénario pas si astucieux car confinant trop facilement au bordélique.

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Astucieux de prime abord, Memento est un travail de montage qui souffre de la comparaison avec la griffe Tarantinesque mais dont les qualités formelles nourrissent ce film d'une ambition allant au-delà du simple exercice de style.