Top 15 Films pour l'édification concrète de Northevil (Opus 5)

Annotation :

9 recommandé.
"L'évident parallèle entre le split-screen particulièrement bien utilisé et la schizophrénie du tueur n'empêche pas d'être très excitant et intelligent. Thriller psychologique, ce film est joué à la perfection par Tony Curtis qui offre tout son talent à ce rôle si complexe. On joue sur pleins de tableaux avec brio, comment réagir face à un tueur en série victime de lui-même, ou est vraiment le coupable. Le récit suit les meurtres les uns après les autres et montre les horreurs de ceux-ci ainsi que tous les pervers parcourant les rues de Boston. Ensuite nous irons suivre plus particulièrement ce fameux tueur, changeant notre perception de celui-ci. C'est un film grandiose, génial dans son scénario autant que dans sa mise en scène utilisant à très bon escient le split-screen sans en faire trop."

Annotation :

7 recommandé.
http://www.senscritique.com/film/Scaramouche/critique/19108629

Annotation :

5.
"Quand j'ai su de quoi parlait cette histoire, j'ai rapidement que ça allait avoir du mal à me plaire. C'est pourtant très beau, les personnages sont joués à merveille (Richard Widmark m'éblouit de plus en plus au fur et à mesure que je le découvre). On sent une vraie sincérité dans ce que veut raconter John Wayne à travers ce film, sa pensée sur la guerre,l'honneur, l'amitié, la république, etc... et certaines de ces pensées sont intéressantes, ce qui fait qu'en plus d'un résultat visuel bien réussi, on assiste à quelques jolis contournements de règles classiques du cinéma américains. Mais certains passages sont presque insupportables, d'une niaiserie affligeante, ou encore d'un patriotisme, très mal placé je trouve, lourd et éprouvant. A certains moments il essaie de montrer une vision sale et juste de la guerre, et ça se finit malgré par un tour d'honneur de la veuve éplorée dans une scène que je considère particulièrement lâche en un sens. Tout est fait dans ce film pour vendre l'honneur, la combativité, le courage et ainsi de suite, dans un contexte où chaque partie montre à un moment ou à un autre du respect profond pour l'adversaire, mais au final ce n'est qu'une boucherie presque sans queue ni tête. J'accorde que Wayne pouvait difficilement changé la fin de l'histoire, mais dans si son but est de parler de ces sujets, c'est contradictoire ici. J'ai passé un bon moment de spectacle, c'est bien réalisé et le casting est parfait, mais je n'ai malheureusement pas réussi à faire abstraction de cette insupportable morale américaine insupportable d'hypocrisie et de niaiserie. En plus ce n'est pas toujours très cohérent, notamment la femme que rencontre Davy Crockett, qui dit ne pouvoir recevoir d'aide de personne et qui va se marier au prétendant non voulu, puis qui le lendemain matin se retrouve comme par magie libre comme l'air sans aucune obligation, ça m'a beaucoup perturbé, on part dans une facilité scénaristique pour partir sur le personnage de grand sauveur de l'homme américain, sans s'embêter de cohérence dans l'histoire, il faut bien dire que ce personnage sert uniquement à ça."

Annotation :

6.
"Les effets spectaculaires sont bien gérés (au moins visuellement) et permettent de voir de belles scènes. Les acteurs sont bons et tiennent leurs personnages. L'ensemble se voit bien, mais ça a manqué de sensations pour moi, je n'ai pas ressenti grand chose, bien que tout soit bien fait. Ça manque de sincérité je trouve, je n'ai pas vu un réel intérêt car à quelques exceptions près ça n'allait pas assez loin. Ceci dit c'est de belle facture."

Annotation :

9.
"La mise en scène merveilleuse encadre un récit brillamment inspiré de Hitchcock tout en apportant un ton tout à fait personnel qui sent bon la patte de De Palma, que j'admire de plus en plus. La lumière est parfaitement maîtrisée offrant des palettes de couleurs incroyables, un visuel éblouissant, enchaînant des plans d'une sacré puissance. La réalisation est très inventive, mélangeant ce magnifique travail de la lumière avec des plans très bien construits, un travail superbe sur la profondeur de champ. Le récit machiavélique offre quant à lui peu de tabous, Brian se fait un plaisir jouissif à ne se priver de rien, pour notre plus grand plaisir en tant que spectateur, parlant ainsi du sexe sous de nombreuses formes de manière totalement libérée. Le nombre de thèmes abordés serait trop long à discuter, notons seulement la magnifique idée du fils de la victime devenant le sauveur du témoin du meurtre de celle-ci. Une maîtrise autant dans la forme que dans le fond, une mise en scène et un récit de génie."