Top 50 Films (liste qui remplace "Mes Films Préférés" car elle était un peu pourrie et vraiment trop désordonnée, cette fois-ci je vais faire les choses correctement !)

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Tout a été dit sur Inception, film culte qui regroupe aussi bien son lot d'admirateurs que de haters, donc inutile d'en évoquer ses particularités et ses points fort. Non, je vais plutôt vous partager mon ressenti par une simple comparaison : Inception est pour moi ce que Star Wars ou Jurassic Park a été pour toute une génération.
Inception, ça a été le film révélateur, celui qui m'a fait aimer le cinéma et qui m'a poussé à en découvrir le plus de représentations possibles.

Donc il en faudra beaucoup pour le détrôner, qu'importe que ce soit parfois difficile à porter d'avoir Inception en film préféré, pour ce qu'il symbolise à mes yeux, il en vaut la peine.

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Si Collatéral était jusqu'ici la meilleure représentation de la ville de Los Angeles la nuit, Drive l'a surpassé en seulement 10 minutes au cours de l'une des meilleures scènes d'intro du cinéma. La mélancolie que Michael Mann n'assumait qu'à moitié, Nicolas Winding Refn la pousse à son paroxysme en privilégiant l'image au dialogue ou même à l'histoire. En résulte une expérience lente qui oblige le spectateur à se focaliser et à se délecter de chaque plan, ultra-esthétisé et parfois accompagné d'une bande originale sublime renforçant la beauté de cette expérience sensorielle.

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Quand David Fincher s'approprie le genre du buddy movie en vogue dans les années 80-90, ça donne le polar le plus noir jamais fait.
Le miracle de Seven (à part celui d'avoir réussi à convaincre la New Line de garder la fin) c'est d'aussi bien parodier un genre alors vraiment éculé tout en créant une empathie pour ses deux personnages principaux piégés dans une enquête qui les dépasse, au sein d'une ville qui ferait passer Gotham City pour Disneyland.

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Tu l'auras compris, avec mon pseudo, ma fascination pour Sunshine est équivalente à celle de Searle pour la mère de toutes vies terrestres, le soleil.
Formellement parfait grâce à une somptueuse colorimétrie, la chaleur dégagée par le soleil contrastant avec la froideur de l'intérieur du vaisseau, ainsi qu'à une BO de John Murphy omniprésente, le long-métrage de Danny Boyle brille également par l'épuration de son intrigue et de ses personnages. En seulement 1h40, le réalisateur touche-à-tout parvient à définir au spectateur chaque caractéristique de chacun de ses 8 personnages différents, d'abord dans les prénoms, trop peu communs pour ne pas nous indiquer la mentalité de chacun puis par le biais de scènes communes très fortes. Boyle évite même l'écueil de la rivalité entre deux mâles (Cappa et Mace), toujours en se référant à la psychologie initiale du personnage. L'équipage forme ainsi un tout avec sa spécificité et sa spécialisation ce qui permet une rapide identification par le spectateur, bien aidé par l'interprétation parfaite et investie des membres du casting.
Mais la réussite du scénario d'Alex Garland réside également dans le traitement du soleil. Considéré comme un Dieu aussi chaleureux que dangereux, l'objet de la quête de nos personnages captive le spectateur, incapable de détourner le regard face à cette immensité nous rappelant notre petitesse dans cet univers ("Au fond, nous ne sommes que de la poussière d'étoiles").
Tel un soleil renaissant, Sunshine, passé inaperçu lors de sa sortie en salle, a fini par se construire une réputation de bijou SF légitime face au choc éprouvé par cette expérience sensorielle inoubliable.

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Avec les frères Coen, soit ça passe, soit ça casse.
Alors que je déteste The Big Lebowski et Le Grand Saut, j'adore Burn After Reading et True Grit.
Mais mon amour pour ces deux derniers est incomparable à celui porter pour No Country for Old Men, cauchemar éveillé dans un Texas post-Vietnam. Une terre dégénérée et aride, où la poudre blanche se mêle à la terre jaune pâle.
D'abord constamment effrayé par cette chasse à l'homme ultra-violente et éprouvante (l'absence de musique y participe beaucoup), les nombreux visionnages suivants m'ont apporté une nouvelle vision quant au film des frères Coen. Si l'absurdité présente dans la plupart des œuvres des réalisateurs me freinait dans l'appréciation de ces dernières, celle diluée dans No Country for Old Men renforce chaque fois un peu plus mon admiration pour le film. Car en plus de ne pas être envahissante, elle sert toujours son intrigue et trouve son sens dans la description de son univers désertique où la folie est telle qu'elle en devient irrationnel, absurde donc.

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Réussir à transposer une oeuvre aussi complexe, fleuve et ambitieuse que Watchmen sur grand écran relève du génie. Considéré comme inadaptable par à peu près toutes les personnes ayant lu les comics, Zack Snyder parvient à donner vie à cet univers sombre et glauque, situé dans une timeline parallèle à la notre où les USA auraient gagné la guerre du Vietnam. Le metteur en scène l'avait déjà prouvé avec 300, il reste probablement le meilleur adaptateur de comics existant sur cette planète tout simplement car son amour pour cette forme d'art se combine une créativité et une personnalité que beaucoup ont tenté de reproduire, mais souvent en vain.
D'un matériau de base avec déjà ses nombreuses thématiques comme la démolition du mythe de super-héros, Snyder incorpore ses folies et obsessions visuelles afin de sublimer la mouvance du corps humain et sa décomposition. En résulte de cette combinaison d'un maître de l'écriture et d'un génie formel une bombe indescriptible tant son aboutissement est total. Même les ellipses et raccourcis nécessaires pour faire passer le film sous la barre des 2h40 se font dans le plus grand respect pour l'oeuvre d'origine et pour le spectateur, qui n'y verra que du feu face à ce modèle de construction narrative.

Il n'y a donc pas à tortiller du cul, Watchmen éclate toute concurrence en matière de film de super-héros, et de très loin.

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A l'instar de son duo de personnage, le spectateur vit avec Lost in Translation un interlude reposant, une pause d'une incroyable douceur dans un Tokyo nocturne avant de reprendre le cours de sa vie.
On aimerait rester indéfiniment avec ce couple platonique, mais comme eux, l'on sait très bien que toute bonne chose a une fin. Profiter de l'instant présent, voilà tout ce que l'on peut faire.

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Un chef d'oeuvre de l'absurde intelligent.

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Le seul film qui est meilleur dans sa version cinéma que dans sa version longue...

Au delà ça, ce qui confère toute la singularité de Donnie Darko sont les diverses inspirations de son réalisateur, Richard Kelly. Puisant aussi bien dans le teenage movie que du genre fantastique, le film est un bordel référencé miraculeusement cohérent qui ne prend jamais le dessus sur son intrigue.
A l'instar d'Usual Suspects, la réputation de Donnie Darko s'est forgée autour de sa sublime et incompréhensible fin, mais le résumer ainsi serait oublier son fort caractère contestataire et grinçant sur l'éducation et la banlieue américaine.

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Pourtant loin d'être le Tarantino le plus abouti, Inglourious Basterds demeure mon préféré dans la filmographie du Monsieur. Tout simplement car ce fut ma toute première expérience tarantinesque et que, exception faite de Kill Bill Volume 1, le metteur en scène n'est jamais parvenu à m'extasier à nouveau comme devant ce foutoir diablement jouissif mais seulement pourvu de 2 scènes d'actions. Un sens du rythme extraordinaire pour nous conter le chute fictive d'Hitler par quelques ricains bien décidés à casser du nazis.

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Si tu me lis et que t'as pas encore vu Fight Club, alors tu vis dans une grotte.
Réveille toi garçon !

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La misanthropie mélangé avec du rock funèbre... mon rêve a été exaucé !!!

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Voir ma critique : http://www.senscritique.com/film/Interstellar/critique/36926000

(Un peu de pub, ça fait pas de mal)

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La comédie romantique doit probablement rester a ce jour le genre le plus codifié et barbant du cinéma. Non pas que j'aie parcouru de A à Z les films rentrant dans cette catégorie, mais le peu vu m'emmerdent profondément. Comme si raconter une histoire d'amour ne pouvait pas être synonyme d'originalité.
Mais c'est peut être parce que (500) Jours Ensemble nous raconte une rupture amoureuse qu'il parvient à se détacher de tout les clichés du genre au profit d'un feel good movie étonnant car dégueulant d'idées de mise en scène se jouant des codes de la romance.
Un véritable vent de fraîcheur.

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Comment, à partir d'un sujet aussi peu intéressant, The Social Network peut être autant fascinant ?
Bien qu'en sachant que Fincher est à la barre, on peut, à raison, émettre des doutes quant à l'utilité de ce long-métrage dans le paysage cinématographique et pourtant, grâce au fantastique scénario d'Aaron Sorkin, The Social Network se désenclave très rapidement de son statut de "biopic sur le mec qui a créé Facebook" pour s'élever à un tout autre niveau, celui du film générationnel. A travers le regard froid et antipathique de Mark Zuckerberg, le film dresse le portrait de toute une génération ultra-connectée et sociable à l'extrême cherchant en priorité à exister et à se démarquer du reste de la populace.

The Social Network part ainsi d'un formidable postulat : celui qui en sait le plus sur un système est finalement celui qui en est à l'écart.

Fascinant.

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Voir ma critique : http://www.senscritique.com/film/The_Raid_2/critique/35927376

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Vous l'aurez sûrement remarqué maintenant, si il y a bien une idée de mise en scène que j'affectionne tout particulièrement, c'est celui de faire d'une ville un personnage à part entière d'un film.
Pour Scott Cooper, Out of the Furnace a commencé lorsqu'il a atterri à Braddock, petite ville ouvrière de Pennsylvanie. Tout le film est donc parti de ce symbole de l'Amérique profonde, par conséquent, rien de plus logique d'en faire un élément majeur au sein de son film. Cooper retranscrit parfaitement l'âme de cette ville si particulière et symbolise sa triste déchéance par le biais de son histoire et de ses personnages. Bien qu'imparfait, Out of the Furnace demeure le drame le plus poignant que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. Simplement parce que la virilité de l'ambiance et du casting se traduit par une pudeur dans les émotions extrêmement touchante. Le nihilisme de la situation passe d'abord par l'image et les symboles avant le dialogue, évitant ainsi une surenchère trop souvent inhérente au genre du drame.

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Bon c'est bien joli de dévaloriser Collatéral au profit de Drive, il n'en reste pas moins que le long métrage de Michael Mann est la virée nocturne la plus entraînante et fascinante que le cinéma a pu nous offrir depuis sa création.
Certes le film n'évite pas quelques écueils hollywoodiens comme des dialogues trop appuyés, cependant la maîtrise de la mise en scène, tantôt contemplative, tantôt nerveuse, mais toujours centrée sur ses personnages (à condition que l'on accepte que Los Angeles en soit un), éblouit le spectateur, plongé dans cette ballade d'une nuit jonchée de cadavres, d'une froideur aussi clinique qu'une chambre d'hôpital.

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J'éprouve, depuis que j'ai vu Whiplash, un mélange d'admiration et de jalousie pour Damien Chazelle. Assister à tant de maîtrise formelle venant d'un réalisateur si jeune avec seulement deux films à son actif m'oblige à me prosterner devant son talent. Mais aussi un soupçon de jalousie face à un metteur en scène qui a si bien réussi à allier le son et l'image par un montage millimétré, aussi bien rythmé qu'abouti symboliquement.
Respect.

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Mon deuxième polar préféré.

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Voir ma critique : http://www.senscritique.com/film/Du_sang_et_des_larmes/critique/36375198

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Avec Jarhead, Sam Mendes reprend le ton qui avait fait le succès de son premier film, American Beauty. Mais au lieu de prendre racine dans les banlieues américaines et sa communauté de frustrés, Sam Mendes délocalise son ton grinçant au beau milieu du désert Koweïtien, terre de conflit où sont envoyés des soldats par millier pour défendre un pays, le leur, prêt à sacrifier des Hommes contre l’acquisition de puys de pétrole.
A travers son personnage principal incarné par l'incroyable Jake Gyllenhaal, le réalisateur dépeint le quotidien de soldats perdus dans un conflit qu'ils ne comprennent pas, où la solitude et l'ennui de toujours attendre un ennemi sur qui tirer pousse à la folie.
Jamais l'absurdité de la guerre n'a été mieux représenté qu'avec ce Jarhead.

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Voir ma critique : http://www.senscritique.com/film/Macbeth/critique/56907992

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Après Arnaques, Crimes et Botaniques et Snatch, Guy Ritchie conclu sa trilogie "petites frappes londoniennes" par RockNRolla, pétage de câble de la part du réalisateur qui extrêmise son style clippesque déjà bien décrié par certains.
Malgré une photographie un peu limite par moment, le dernier opus de la trilogie reste un divertissement jouissif et complètement bordélique, alternant entre toute une galerie de personnages délirants et dans le meilleur des cas (pour le spectateur), fou furieux.
Pas une once de subtilité dans RockNRolla, mais le lui reprocher reviendrait a critiquer le manque d'explosions dans Lost in Translation. De cette grossièreté dans les dialogues et les personnages (mais pas le scénario) naît l'humour ravageur et dopé a l'adrénaline propre a Guy Ritchie.