Top : Cinéma chinois

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Au delà du chef d’œuvre qu'est ce film en terme d'esthétique, de scénario, de bande son et de performance de l'ensemble des acteurs... Les Démons à ma porte est à ce jour la meilleure œuvre que je connaisse sur l'occupation japonaise en Chine (La Condition de l'Homme de Kobayashi avec), un sujet sensible abordé de manière magistrale par Jiang Wen, qui avait déclenché la polémique au Japon à sa sortie. Top 2 Films.

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Une plongée de neuf heures dans Tie Xi Qu, quartier industriel de Shenyang, entre 1999 et 2001. Un documentaire gigantesque et fascinant sur la faillite de ces usines et le quotidien terrible de ses ouvriers.
Au final, seule cette exceptionnelle longueur permet de saisir la violente rapidité avec laquelle la vie de ces ouvriers se trouve bouleversée. Fascinant. Bravo Wang Bing. Top 5 Films.

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L'histoire d'une famille chinoise pendant la révolution culturelle de Mao. Ses joies, ses déchirements... à l'image de la Chine toute entière. Un film magnifique et bouleversant, fresque historique, mené d'une main de maître, celle de Zhang Yimou et illuminé par le talent de Gong Li et de Ge You.
Qui plus est, un thème principal dont la magie n'est pas explicable ici bas : https://www.youtube.com/watch?v=5mI_qFjUMeA

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L'épopée magistrale et tragique d'un duo d'acteurs talentueux pour une pièce d'opéra de Pékin nommée "Adieu ma concubine", dans un contexte historique houleux (invasion japonaise, Kuo Min Tang, arrivée des communistes). Leslie Cheung et Zhang Fengyi sont tout simplement exceptionnels, la mise en scène est somptueuse, la narration profonde. Un chef d’œuvre, fascinant et bouleversant.

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Documentaire monumental de Zhao Liang. A rapprocher de l'autre monument de Wang Bing "A L'Ouest Des Rails" pour le tableau sociétal terrible et miséreux qui est exposé ici. A rapprocher également de Qiu Ju de Zhang Yimou (juste en dessous) pour le sujet : l'oppression et l'indifférence du gouvernement local et national envers la population chinoise quand celle-ci se permet des revendications face aux injustices qu'elle subit. Précieux.

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Zhang Yimou signe ici l'un de ses plus grands chefs d’œuvre. Fable philosophique, critique acerbe de la nature humaine et de l'institution judiciaire, mais surtout tableau incroyable de la Chine des années 90, à travers une opposition entre ville et campagne remarquable. Un casting superbe pour un film inoubliable et bouleversant. Cimer Zhang :'(

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Second documentaire de Zhao Liang dans la liste. Dans celui-ci, il s’immisce dans le quotidien de la police des frontières chinoise aux abords de la frontière nord-coréenne. Ses bavures envers la population, les problèmes ridicules qu'elle rencontre et qu'elle ne sait pas régler, ses conditions de travail difficiles, et l'humanité qui émane parfois difficilement de cette réalité froide, misérable, parfois violente et souvent injuste. Un document essentiel et historique.

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Illustration du capitalisme chinois fulgurant qui détruit tout sur son passage (classes sociales faibles, environnement, traditions...) avec le barrage des trois gorges sur le Yangtze. On suit une famille de pauvres dans une cabane de fortune à Fengdu au bord du fleuve, qui subit les conséquences de ces choix gouvernementaux qui les dépassent, ainsi que l'intégration de leur fille dans un navire de croisières pour touristes occidentaux. Contraste dingue, difficilement supportable, mise en scène magnifique, inoubliable. Un bon complément à "Still Life" de Jia Zhang-ke.

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Wang Bing aura tourné plus de 300 heures dans cet hôpital psychiatrique du Yunnan pour aboutir à ce film tout simplement incroyable. "Feng Ai", littéralement "amour fou" ou "amour de fou(s)" est un titre dont le sens subtil se comprend après cette immersion de 3h47 dans un lieu où le vivre ensemble et l'isolation de la société est permanent. Le traitement choisi par Wang Bing est magistral, une œuvre extrêmement précieuse qui confirme le talent gigantesque de son auteur hors norme.

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Excellent film critique sur le système des postes de police de quartier à Pékin, étonnant qu'il soit aussi méconnu :o
A rapprocher de Crime and Punishment de Zhao Liang, "Ronde de flics à Pékin" n'est pas un documentaire mais y ressemble beaucoup au final sur le propos et les situations, d'autant que tous les acteurs sont non-professionnels.

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Mon Zia Zhangke préféré. Deux histoires sentimentales impossibles au coeur de Datong. Mi-romance, mi-critique réaliste de la société chinoise des années 2000, Plaisirs inconnus est un peu le revers de la médaille d'une romance américaine clean et clichée. Ici, pas de paillettes mais beaucoup de réalisme. Pas de conte de fées, mais beaucoup d'émotion malgré tout. Un très beau film. Zhao Tao au top dans son rôle.

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Gong Li au sommet de sa grâce, dans ce classique à propos du système des concubines en Chine il y a un siècle. Une ambiance et une esthétique superbes. Cruel, violent, mais aussi poétique. Des décors magnifiques et une critique saisissante des rites traditionnels et des mœurs chinoises du début du XXème siècle.
Superbe.

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Un cran au dessus de Black Coal à tous points de vue, même si on reste sur un thriller froid et violent. L'esthétique est superbe. Des ambiances lumineuses incroyables, de beaux plans larges qui fourmillent de détails. Scènes d'action réussies, rythme correct et bien pallié par les petites touches contemplatives. Une ambiance particulière, ce côté insulaire un peu glauque qui colle bien au fameux lac.

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Probablement le meilleur film de bataille épique que j'ai vu à ce jour. Dans la lignée des 3 Royaumes (et pour moi même au dessus), Saving General Yang est à la fois la sublimation épique d'un épisode historique de la Chine (les Song du Sud contre l'invasion des Khitans), et un film d'action jouissif à la mise en scène ultra maitrisée. Merci Ronny Yu.

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L'histoire de Tietou, un enfant qui nait à l'aube des bouleversements de la Chine du XXème siècle et de son système ultra répressif. Des personnages touchants, en particulier Lu Liping qui incarne la mère de Tietou. Un film simple mais très efficace.

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Magnifique film muet dépeignant le quotidien difficile d'une jeune femme qui devient prostituée à Shanghai, sa lutte pour offrir une éducation digne à son fils malgré l'acharnement et l'incompréhension du monde autour d'elle. Des personnages magnifiquement incarnés et attachants. Une histoire touchante.

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Le Sorgho Rouge, film magnifique et passionnant sur tous les sujets qu'il aborde. Essentiellement [SPOIL UN PEU] le mariage, la paysannerie et l'invasion japonaise. Mise en scène exceptionnelle, casting brillant. Du grand Zhang Yimou, entre comédie poétique et drame historique.

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Troisième et dernier documentaire de Zhao Liang dans ce top. On y suit cette fois un groupe de jeunes toxicos à Pékin au quotidien difficile : rapports familiaux, dépendance, police, histoires de cœur... La vision d'une jeunesse chinoise oubliée.
Incroyable documentaire à voir absolument.

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Polar d'action haletant au scénario pourtant peu original : la traque de trafiquants de drogue avec la collaboration de l'un d'entre eux. La brutalité explosive des gunfights, la mise en scène (la double rencontre fascinante avec Haha par exemple) sont tellement réussies qu'on en oublie rapidement les quelques défauts du film. Excellent.

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Pour le résumé, la page du film en contient un très bon. Je ne reviendrai pas dessus. Sur la forme comme sur le fond, Le Roi des masques est envoutant du début à la fin. Émouvant aux larmes, solidement narré et mis en scène, excellentes interprétations. C'est simple, tous les rôles principaux sont inoubliables : l'enfant qui incarne Gouwa livre une prestation exceptionnelle, Zhu Xu assure le rôle principal avec génie, l'acteur d'opéra est fantastique également. Un film magnifique.

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Une épopée amoureuse subliment mise en scène par Lou Ye. Illustrant l'effervescence urbaine de Shanghai mêlée à la mélancolie de ses personnages, Suzhou River n'est pas sans rappeler certains films de Wong Kar Wai. Il parvient pourtant à s'en différencier par son identité plus sombre et chaotique, et par ses penchants oniriques discrets. Très bon !

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La jeunesse chinoise, perdue. La vie, la mort. Tomber, se relever. J'ai été surpris au final, par la dernière demie-heure qui est juste somptueuse. Ça partait assez mal, j'étais agacé par les rôles des jeunes, leur connerie, leur côté branleur exagéré. Et au final, malgré ce truc émotif assez insupportable qui dure presque tout le film, ça devient étonnamment juste, très touchant, en tout cas personnellement. Blindé de symbolique qui fonctionne bien, de messages au bel écho. La bande originale est très belle aussi. Mais beaucoup de sentimentalisme, parfois trop.