Top Flims 2019

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Shyamalan boucle sa "trilogie" qui revisite les super-héros et créatures surhumaines (inhumaines) avec une histoire qu'il portait tout ce temps en lui et qui est encore capable de nous surprendre. Inattendu, brillant mais bancal, forcément déceptif mais rempli d'espoir sur ce que peut-être de nos jours la mythologie superhéroïque bien loin de ce que Marvel et DC proposent aujourd'hui.

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Pas parfait, à la lisière du fantastique, Border ose revisiter le conte de fée et la mythologie scandinave (on parlera beaucoup de "mythologies" en ce début 2019...) en l'incluant dans le quotidien, produisant constamment ce décalage qui émerveille, intrigue et surprend régulièrement, des sensations qu'on croyait perdues aujourd'hui dans ce genre sclérosé en salles qu'est le fantastique ou l'horreur, osant même quelques audaces un brin déplacées. Ce genre de film fait un bien fou au fond.

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Michalik prend les choses en main et filme de lui-même sa création hors des planches. En résulte un film fidèle qui ose pourtant aller plus loin que le "théâtre filmé" qu'on pouvait craindre, n'oubliant pas l'émotion et l'humour en les incluant dans la folle histoire de la création de Cyrano de Bergerac. Vrai ou faux ? Qu'importe quand le spectateur est aux anges....
(A noter Olivier Gourmet régulièrement succulent --normal pour un gourmet me direz-vous, je sors, pardon-- mais là, bien utilisé, il montre tout son potentiel enfin)

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Thriller paranoïaque virant vers le constat écologique, social et politique avec des embardées à la frontière du fantastique. Sacré surprise ! Joie de pouvoir encore apprécier ce genre de films chez nous. Et Laurent Lafitte n'est jamais aussi bon que quand on lui propose un projet déviant comme ici.

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A côté d'une reconstitution splendide tant dans les décors (un Paris pré-vingtième siècle assez crédible) que ses costumes et sa photographie, le film vaut surtout pour ses interprêtes féminines, Keira Knightley en tête. Le reste ? Un académisme pesant, une mise en scène peu inspirée et plate, des protagonistes masculins souvent lâches et peu intéressants (or pour penser le féminin, il faut aussi penser le masculin et vice versa. Petite parenthèse féministe). Et surtout un énième parcours d'émancipation contre ce satané patriarcat où la créatrice s'émancipe avec son oeuvre et les autres femmes, ouf (toute ressemblance avec d'autres biopics de femmes sortis ces dernières années n'est que purement fortuite, voyons).

Mais sinon ce n'est que du 1/4 ce film. 1/4 de Colette (ok les Claudines, ok mais elle n'a pas écrit que ça), 1/4 de sa vie (elle a vécu jusqu'à 81 et fut même nommée à la tête de l'académie Goncourt, mais le film s'arrête juste quand elle divorce de son mari, encore jeune, haha) ou de ses amours (on ne verra qu'un chat au début.... Pour une amoureuse des chats, ça la fout mal).... Bref bien mais plat et très vite oubliable.

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Plus rythmé que son prédécesseur, plus drôle, plus barré, plus magique, plus tout quoi !
Bravo aux auteurs !

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Malgré un traitement "wikipedia" (fallait-il insister à ce point sur l'impact du trauma familial sur le jeune Clapton avec en plus en plein milieu du docu, ces aller-retour 15 et 13 ans en arrière alors que son enfance a déjà été bien relatée au début ?) et un peu de sensiblerie qui en fait un peu trop, le film arrive à restituer une vie bien mouvementée (voire tragique dans l'ensemble) sur près de deux heures en oubliant pas bien sûr, l'essentiel, la musique et là on se retrouve à taper autant du pied que sur le récent "Bohemian Rhapsody", avec un peu plus de sincérité dedans je pense (ici on voit bien comment Clapton va s'autodétruire lentement dans les années 70 et on a un peu pitié de lui, rien ne nous est épargné)..

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Oh la grosse surprise inattendue. C'est qu'on était un peu inquiets au vu des bandes annonces catastrophiques. Et en fait le film s'avère très respectueux à la fois de Nicky Larson (et on dit bien Nicky Larson et non "City Hunter", l'oeuvre de base, ça a son importance ce petit changement lié à l'aspect télévisuel chez nous dans les 80's/90's) et du club Dorothée où il passait. Malgré quelques gags un peu lourds, les persos de base sont assez respectés et les clins d'oeils sont plus que légion.... Et dans le fond ça fait plaisir.

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Un Ovni ironique, absurde et drôle sur le monde du travail poussé souvent à l'extrême. Le film n'hésite pas, haut perché qu'il est à embrayer dans le fantastique mais assume tout le long son discours clairement frappadingue et difficilement résumable.

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Du biopic en buddy movie un peu prévisible certes mais qui a l'intelligence de s'attarder constamment sur les petits moments profonds pour mieux les faire ressortir et donner un sens à notre vie quelle que soit notre couleur de peau. Bref, simple, efficace mais jamais simpliste à l'image de Viggo Mortensen jouant un personnage d'italien du Bronx pas forcément raciste mais plus façonné par son milieu et prêt à s'ouvrir à l'autre comme finalement toute personne un brin sensé.

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Bourrée d'humour et de traits de génies, cette suite se prend aussi allègrement les pieds dans le tapis quand il s'agit de donner un discours critique sur le net ou démontrer l'évolution de ses héros, rendant l'un des personnages principaux un peu l'antagoniste mauvais (bien malgré lui) de cet opus qui ne comporte en fait pas de grand méchant comme le premier film. Donc du bon, du très bon même par moments et à d'autres, on est un peu gênés...

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Rodriguez ne m'ayant jamais convaincu dans l'action pure (quand on voit "Sin city" et d'autres de ses films c'est plus du fun que l'on cherche), j'ai été agréablement surpris de le voir reprendre les rênes de folie parfois furieuse qui guide le manga (et accessoirement son OAV) dans des scènes souvent fluides (le motorball ♥), qu'on se demande si Cameron qui produit n'est pas intervenu derrière. En revanche, le film est trop propre (du chocolat trouvé facilement dans ce qui est une sorte de décharge gigantesque à ciel ouvert pour l'humanité ? Lol), l'ultra violence et la noirceur de l'oeuvre (tant visuelle que psychologique) sont évacuées, on a des raccourcis laborieux de part en part.... Mais bon d'un autre côté, ça marche, on veut savoir la suite...

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Comme souvent, Lanthimos orchestre savamment avec une certaine dérision la lutte des classes, les luttes de pouvoir et l'absurdité de la vie. Ici avec en plus une sacré dose d'humour et de nonchalance très classe au sein du règne de la reine Anne d'Angleterre avec deux "favorites" se disputant ses faveurs. Mise en scène incroyable (composition en tableau, éclairage de la photographie à la bougie comme à l'époque), acteurs férocemment au top, scénario en 8 actes qui montrent gloire et déchéance de l'un et l'autre personnage... Cela pourra être pris pour de la prétention, j'y vois une certaine subtilité. Le film assume même de se moquer de lui-même par moments (la "danse" contemporaine, sans baskets comme chez Sofia Coppola mais quand même !).

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C'est une oeuvre du tout et du trop sur la politique américaine contemporelle et notamment Dick Chenay. McKay avec beaucoup d'ambition et une science du montage et de l'humour dispense énormément d'information, c'est passionnant même si l'ensemble va parfois trop vite et que le pauvre spectateur méconnaissant l'administration présidentaire des Etats-Unis tel que je suis a vu un peu des infos passer à la trappe ou n'a pas su tout retenir de ce gros travail documenté au possible. On pestera toutefois contre quelques amalgammes qui semblent vite tracés au cordeau dans le film (non Dick Chenay n'est pas le responsable direct de la création d'un des monstres d'Al Qaïda) même si celui-ci s'en excuse souvent brillamment avec un humour des plus mordants (restez à la fin pour la "séquence post-générique" où même le public est pris à parti sur ce qu'il vient de voir !).

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En soi le film a des qualités, ce n'est pas totalement un flop mais beaucoup trop de trucs me gênent pour ne pas expliquer pourquoi il est dans cette liste "malgré que".... Bref, cf ma chronique.

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Faire une suite intelligente qui évolue avec son temps tout en proposant du renouveau, c'est faisable (coucou Ralph 2.0, c'est toi que je pointe) ? Oui ! Et ce second Lego Movie, dans la droite lignée de son aîné le prouve largement sans rougir. Gros panard !

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Faire une suite intelligente, suite.... Enfin ici une vaste fresque sublime qui clôt avec intelligence et sensibilité une belle trilogie. Magnifique et même assez émouvants par moments.

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Thriller français en immersion des plus réussis, le film pâtine un peu de rythme et d'intérêt sur la terre ferme, heureusement ça ne dure pas et la tension règne magistralement le reste du temps.

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Ozon est capable du meilleur comme du pire. Ici il tape dans le bon en restant d'une sobriété exemplaire entre ce qui navigue entre le documentaire presque et le drame intimiste, avec toujours une certaine retenue pudique pleine de respect pour les victimes dont s'inspire cette histoire, tirée de faits réels.

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Un docu épatant sur la personnalité borderline et hors-norme de Robert Mitchum pour qui Hollywood n'aurait finalement été inventé en fin de compte que pour contenir les acteurs et actrices bigger than life de l'Amérique. Passionnant et drôle.

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Documentaire chaleureux et doux sur le quotidien parfois dur, pénible,drôle et touchant d'une jeune bergère, anciennement graphiste en région parisienne qui continue ce métier de passion coûte que coûte malgré les difficultées de toutes parts (très nombreuses).

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La formule Marvel toujours appliquée à la lettre, et qui commence à sentir un peu. Malgré les sympathiques clins d'oeils nostalgiques des 90's, l'histoire de cette origin story est attendue au tournant un peu à chaque fois. Résultat, jamais l'on ne vire vraiment pour le personnage, on a du mal à s'y attacher même, le ride ne surprend plus.

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Le passage au second (disque, film, livre...) est souvent redouté. Il n'en est rien ici où Peele confirme après "Get Out" qu'il sait encore surprendre admirablement. Délaissant toutefois l'aspect politique et social derrière son précédent film, il en profite pour tenter de faire un film plus horrifique à l'arrière goût délicieux de Twilight Zone. Plus que réussi donc.

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Une pincée d'érotisme à travers un sujet fascinant et quelques points discutables.
Mais cela dit, pas mal non plus.

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Le petit film d'animation français inattendu qui fait du bien. Design SF simple mais soigné, créatures chouettes et attachantes, histoire basique mais qui marche, musique funky... Du feel good movie pour mômes et moins mômes.

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Malgré une omniprésence gênante par moments d'un Ruffin qui se met un peu trop en avant, un point de vue intéressant, humain et chaleureux du mouvement des gillets jaune.

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Une première demi-heure en plan séquence fauché qui fait sourire et tout le reste du film qui va expliquer ce fameux plan et là c'est de la bonne grosse poilade. Les "zombies" filmés par des pieds nickelés c'est aussi bon que le culte Shaun of the dead.

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Un docu un peu choc mais nécessaire sur le plaisir féminin et comment le patriarcat mais aussi la religion tentent de se l'approprier ou le plus souvent le supprimer directement. Féminisme nécessaire.

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Avengers Endgame boucle un cycle de près de 22 films étalés sur plus de 10 ans. Les spectateurs peu avides de films de super-héros se sentiront largués, les autres apprécieront ce baroud d'honneur qui clôt avec une certaine poésie voire sentimentalisme toute une saga.

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Du divertissement familial qui revisite le mythe d'Arthur et de ses chevaliers dans une série B pour petits et grands bien foutue et fun.