Top Touchstone Picture : la firme Disney pour adulte.

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A la base ce film devait être produit par Columbia Picture, mais les droits ont été vendu à Walt Disney Picture en raison des choix de mise en scène de Burton.
A ce jour, "Ed Wood" est avec "Big Eyes" l'un des très rares films de Tim Burton qui prennent une certaine distance avec son cinéma habituel même si on y retrouve ses marques.
Et c'est pourtant son film le plus abouti et le plus personnel : tant dans la dépeinte du Hollywood des années 50 que dans le portrait très libre faite du "pire réalisateur de tout les temps" et de son entourage. Johnny Depp livre la meilleure performance de sa carrière (loin des rôles de dingo habituel) et arrive aussi bien à être attendrissant que drôle et la réalisation rend un vrai hommage à Edward Davis Wood, un vrai modèle de ce que devrait être toute biopic.

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Henry Selick est plus que méconnu et loin d'être le premier cité lorsqu'on évoque "L'étrange Noël de Monsieur Jack", les gens oubliant que Tim Burton a produit et créer l'univers mais a confié la mise en image à autrui.
Et ce n'est pas un film culte pour rien : tout le monde parle encore des chansons signé Danny Elfman, de l'univers, des designs et de l'aspect gothique et macabre, ainsi que des personnages, un film qui peut aussi bien être vu à Noël qu'à Halloween.
C'est incroyable de se dire que tout vient d'un poème de Tim Burton lors de ses années chez Disney.

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La formule ici est la suivante : on raconte pas la vie d'une personnalité connu, mais un moment clé de sa vie pour en tirer un portrait en long et en large à travers les dialogues et les relations qu'il entretient avec son entourage.
C'est ce qui fait ici Spielberg ici avec une réalisation plus terre à terre mais un travail particulier sur l'éclairage et les cadres pour dépeindre le personnage d'Abraham Lincoln lorsqu'il s'est battu pour faire valider le 13ème amendement de la constitution. Sans oublier tout le soin apporté par les dialogues et les débat, en particulier lors du vote final.
Et comble de la réussite, Daniel Day-Lewis porte merveilleusement le personnage jusqu'à sa dernière apparition.

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La dernière production Touchstone Picture en collaboration avec M. Night Shyamalan avant que cette dernière ne soit définitivement rompu.
Et ce doit être le seul film (avec "Sixième Sens") pour lequel j'arrive à y voir une vraie sincérité malgré ce qu'on peut lui reprocher en terme de rythme.
Les personnages de Lucius et Ivy m'ont paru vraiment sincère, de même pour leur romance. Le Twist est réussi et assez bien amené, l'ensemble des acteurs font un très bon boulot, la mise en image de Shyamalan est maîtrisée, le Twist est bien amené et cohérent apportant une vision intéressante de la société présenté dans ce film, et la musique de James Newton Howard tout simplement sublime grâce à la contribution de la violoniste Hilary Hahn.

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Le réalisateur de la trilogie The Dark Knight, d'Inception et d'Interstellar voyant son adaptation du roman de Christopher Priest produit par la Touchstone Picture, c'est assez difficile à croire.
Et pourtant, c'est le cas et pour un film ou la prestidigitation est au coeur de tout, c'est loin d'être de refus.
Tout le film est construit comme un tour de magie mené par les personnages de Robert Angier et Alfred Borden, interprété par un Hugh Jackman et un Christian Bale très convaincant. Le montage des scènes ainsi que les scènes de flash-back y sont aussi pour beaucoup, sans oublier la très belle imagerie du film pour l'époque représenté et certaines scènes sont à retenir. Reste un ou deux personnages secondaires inexplicablement mis en retrait dans la dernière partie (notamment celui de Scarlett Johansson).
Du très bon Nolan, mais pas son meilleur.

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Jusqu'à maintenant, le seul film de Mel Gibson qui m'ait été donné de visionner a été son célèbre "Braveheart" (dans mon top 10 de mes films préférés, ça veut tout dire), sachez que Touchstone n'a fait que distribuer le film et ne l'a pas produit.
"Apocalypto" était le premier de ses autres films qui m'attirait, et autant dire que la claque a été puissante et viscérale.
Puissante et viscérale sont d'ailleurs les grands mots de cet "Apocalypto" tant dans le parcours de son personnage central que la brutalité avec laquelle Mel Gibson établit l'image des indiens Mayas en pleine décadence.
Le tout brillamment filmé de bout en bout, tant dans les ralentis léchés et symbolique que dans les courses poursuite et les affrontements bien violente entre les Mayas et Patte de Jaguar.
Le retour de James Horner à la musique fait aussi un très grand bien, la direction artistique et la reconstitution sont très bien conçu, c'est un grand film qui, si il n'égalise pas "Braveheart", ne laissera pas le spectateur indifférent.

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Ron Howard est un cinéaste auquel j'attribue le titre de réalisateur de commande, surtout quand on voit qu'il n'a pas une mise en scène personnel entre ses films ("Da Vinci Code", "Le Grinch", "Au coeur de l'océan", etc...).
Mais quand il se donne du mal, il peut livrer de très bonne oeuvre, et "De l'ombre à la lumière" en fait parti.
On n'évite pas des moments inutilement romancé et un Max Baer caricaturé et infidèle à la vision de la réalité.
Mais tout cela est rattrapé par des combats très dynamique et très bien monté, un Russel Crowe fidèle à lui-même, l'ambiance dégagé par la musique de Thomas Newman, des moments d'émotion bien mené et une biopic qui arrive pleinement à rendre le boxer James J. Braddock attachant et intéressant.
Un exemple de ce que Ron Howard peut faire de mieux.

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La troisième distribution par Touchstone Picture d'un film de Steven Spielberg qui fête ses retrouvailles avec Tom Hanks en acteur vedette, et ce pour une nouvelle réussite du maître du divertissement familial.
A l'exception de la musique de Thomas Newman et du personnage de James B. Donovan un peu trop perfectionné, il y a énormément de soin apporté dans la retranscription de la guerre froide du côté américain comme du côté russe sans oublier la paranoïa qui en découle, c'est froid, ça ne va jamais trop vite et ça ne traite jamais de façon artificiel son sujet juste pour l'excuse de la statuette.
La scène du pont lors de l'échange ainsi que les petites répliques de Mark Rylance (dans le rôle de Rudolf Abel) sont à retenir.

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Un John Woo produit pendant sa période américaine par le label Touchstone Picture, et avec Nicolas Cage en prime, encore une fois, on peut trouver de tout chez cette firme.
Autant j'ai pas accroché à sa vision de MI, là par contre c'était la grosse éclate mais pas. John Woo fait preuve d'une incroyable maîtrise pour les scènes de GunFight que ça soit avec les ralentis extrêmement léchés, les mouvements de caméra, l'éclairage ou les cascades des tireurs avec un Nicolas Cage aussi jouissif en psychopathe que bouleversant en père de famille en deuil.
Le traitement de Sean Archer est très réussie, de même pour la musique de John Powell efficace et plusieurs scènes de confrontations qui se retiennent après le visionnage, notamment une scène d'impasse mexicaine et la course poursuite finale.
On remarquera aussi que John Woo aime tout faire voler avec les balles quitte à violer les lois de la physique pour le bonheur du spectacle sans oublier d'ajouter des colombes à un enterrement pour la beauté du geste, et ça c'est... très beau.

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Une comédie de guerre au Vietnam, ça change de la plupart des films sérieux sur le sujet ("Né un 4 Juillet", "Full Metal Jacket", "Apocalypse Now") sans pour autant le délaisser, mais il en ressort à la fois une bonne humeur continue grâce à un Robin Williams toujours aussi génial et aussi de bonnes dénonciations sur les médias durant cette période même si ce n'est pas le premier film à traiter le sujet.
Levinson nous livre également une mise en scène très maîtrisée, sachant alterner entre le comique des chroniques de Adrian Cronauer juste hilarante et la réalité délicate des rapports entre les Vietnamien et les américains.
Quoi de mieux pour en ressortir de bon poil.

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Plus connu en tant qu'acteur, Robert Redford est aussi passé derrière la caméra (et devant également) à plusieurs reprise, notamment pour "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux".
En ressort de cette adaptation du roman éponyme de Nicholas Evans un drame sur fond de romance qui prend son temps pour traiter les relations entre les personnages et soigner la romance entre Tom Booker et Annie MacLean en évitant d'éventuel cliché. Robert Redford et Kristin Scott Thomas partagent d'ailleurs une chimie sincère rendant leur histoire d'amour que plus touchante et la musique de Thomas Newman (oui encore lui) et une réalisation sobre venant de Redford rendant ce drame assez intimiste du côté de certains protagonistes, comme celui joué par une jeune Scarlett Johansson.
Peut être est-ce un tantinet trop long, mais je ne boude pas mon plaisir devant ce film.

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On n'a pas besoin de faire toute une histoire pour dire à quel point "Le Cercle des poètes disparus" a fait forte impression à sa sortie, ni pour dire à quel point Robin Williams excelle en tant que professeur voulant inviter ses élèves à sortir des conventions instaurées par l'académie de Welton et à profiter de leur vie, et il n'est pas nécessaire de citer les répliques phares du film de Peter Weir, on les a tous déjà citer au moins une fois.
Mais pourtant j'aurais voulu me sentir un peu plus atteint par ce que veut partager le film, on m'en a tellement vanté les mérites que malgré tout, comme pour "Le nom de la rose" je me suis senti un petit peu déçu après le visionnage.

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Là encore, un autre cas ou l'on se demande comment Paul Verhoven, le cinéaste hollandais connu pour ses films viscérales et violent a pu être mis en rapport (de loin, ça va de soi) avec la filiale de Disney.
Surtout quand on voit la satire que Verhoeven fait de la société américaine et son système militaire. Tout cela grâce à un dosage précis dans l'écriture.
Les acteurs se lâchent à fond dans leurs personnages volontairement stéréotypes avant de les mettre en situation extrême, la musique de Basil Poledouris joue beaucoup sur le côté ridiculement patriotique et héroïque de la chose, et surtout Verhoven n'édulcore jamais la violence à l'inverse de plusieurs films plus récent, le ridicule qui ressort de certain passage (comme la vache bouffé par une araignée alien) est assumé et renforce les dénonciations du film.
On regrettera juste que les effets visuels aient mal vieillit depuis le temps.

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Je sais pas ce qui a amené Wes Anderson à voir plusieurs de ses films produits la filiale Touchstone Picture, mais que ça soit "La Vie Aquatique", "Rushmore" ou ce film-ci, on n'a pas à s'en plaindre au vu de la qualité de chacun de ses films.
Premier film de sa trilogie de la famille, le cinéaste nous plonge avec sa patte esthétique toujours très propre et coloré au sein de cette famille qui a mal tourné, prenant le temps de traiter comme il faut chacune des sous-intrigue de chaque membre.
Si on peut reprocher un découpage un peu brouillon entres ces sous-intrigues, cela est très bien camouflé par la performance d'acteur (Gene Hackman, Danny Glover, Anjelica Huston, Owen Wilson, tous excellent), la mise en image, les rapports travaillés entre les membres de la famille et un très bon équilibre entre l'humour et le drame constamment présent et on s'attache très vite aux Tenenbaum.
A rajouter parmi les très bons films de Wes Anderson qui prouve à chaque film son statut de très bon auteur.

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Adapté du roman de Kathryn Stockett, "La couleur des sentiments" livre le portrait d'une société ou les discriminations sont toujours légions à travers le quotidien des bonnes noires des familles bourgeoises à Jackson dans le Mississippi.
Les bons sentiments sont très présentes et certaines caricatures également, mais j'ai trouvé l'ensemble très réussis grâce à un casting investie (Emma Stone, Viola Davis et Bryce Dallas Howard en tête), un sujet bien traité, certaines touches d'humour bien amené et une émotion qui était au rendez-vous.
Et on ne rappellera jamais assez ce qui fait notre passé, tant que tout cela est bien fait.

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Wes Anderson livre une version parodié et moins drôle que prévu sur le commandant Jacques-Yves Cousteau à travers une aventure aquatique assez farfelue sur le papier et pourtant plus humaine que ne laisse paraître le projet à première vue.
Au-delà des êtres aquatiques totalement imaginaire (le requin-jaguar, l'hippocampe arc-en-ciel, etc...), de la réalisation de Anderson toujours très inventive et très millimétré et de l'ambiance musicale qui joue un rôle important dans l'atmosphère du film, l'intérêt principal du film reste son personnage principal Steve Zissou et ses rapports entretenu avec son fils qu'il a rencontré pour la première fois, son équipe ou encore la journaliste. Et malgré un rythme un eu faiblard, on n'y retrouve aucune lourdeur et chaque protagoniste garde sa crédibilité en tant que tel.
Le drame prend une place plus importante qu'on ne l'aurait espéré mais reste bien amené, et on notera la participation d'Henry Selick pour l'animation en stop-motion des créatures aquatiques.

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Martin Scorsese est allé faire un tour du côté de la Touchstone Picture également à trois reprises, la première fois c'était pour "La couleur de l'argent" avec Tom Cruise et Paul Newman.
Plusieurs élément du schéma habituel des films de gangsters de Martin Scorsese se retrouvent ici : notamment celui du vétéran dans un domaine plus ou moins légal qui va influencer fortement un jeune homme qui fera succès par la suite dans le même milieu.
Du soin a été apporté pour le montage lors des parties de billard, une bonne écriture pour les personnages de Vincent Lauria et Eddie Felson tout deux portés par d'excellent Tom Cruise et Paul Newman.
Franchement intéressant.

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"Le 13ème Guerrier" est en quelques sorte un film maudit pour John McTiernan, non seulement à cause de sa production chaotique et des mésententes artistiques entre McTiernan, l'auteur Michael Crichton et la Touchstone Picture, mais aussi parce que ce gros bordel aura mené à un triste bide pour ce film et un échec critique aux USA.
Et pourtant, il y a plus de bon à retirer de cette adaptation que ne laisse paraître la critique américaine : on retrouve les thèmes habituels de McTiernan pour la confrontation des culture ainsi que des idées bienvenues, une violence présence lors des combats bien mis en image par le procédé de la caméra à épaule et au travail méticuleux apporté à l'image et le tout bien aidé une sublime musique de Jerry Goldsmith qui donne du souffle au récit.
On pourra regretter que certains personnages secondaires parmi les vikings ne soit pas mis en avant et qu'on peut repérer une ou deux maladresses issues de la production chaotique. Mais ce film mérite qu'on lui laisse sa chance (d'ailleurs, il l'a eu puisqu'une version Blu-Ray a vu le jour chez nous grâce à une poignée de défenseurs).

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Là pour le coup, je n'aurais pas trois milles choses à dire, juste que "Incassable" vaut le coup d'oeil sans que je ne sois un énorme fan.
Shyamalan retrouve Bruce Willis pour un film de super-héros bien plus intimiste (et plus intéressant) que ce que proposent DC et Marvel actuellement, le tout bien aidé par des idées de mise en scène bien trouvés, une partition de James Newton Howard de qualité et un Twist crédible malgré un manque de rythme dû à la lenteur de l'histoire et certains passages qui auraient gagné à être moins long.
Cela dit, ça sera toujours mieux que "Signes".

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Brian De Palma et David Koepp avaient déjà travaillé ensemble sur "Mission Impossible" et "L'impasse" avant de se retrouver pour ce Thriller policier qui n'a pas eu le meilleur accueil à sa sortie aux USA.
"Snake Eyes" est, en tant que tel, un puzzle très bien mené avec une introduction brillante en plan-séquence qui sert de point de base pour le point de vue subjective de chaque personnage interrogé par Rick Santoro, lui même interprété par un Nicolas Cage très énergique en antihéros et l'immersion fonctionne du début à la fin, proposant un film noir très convaincant sur la forme.
Mais seulement à moitié dans le fond car on devine très rapidement qui sera le méchant de l'histoire, et Snake Eyes n'échappe à des facilités d'écriture dans la deuxième moitié rendant le coupable que plus ridicule.
Dans l'ensemble ça reste du Brian De Palma, mais je préfère largement "Les incorruptibles" et "Mission Impossible".

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Première utilisation par Disney du label Touchstone Picture pour distribuer un film de Steven Spielberg ou l'histoire est celui d'un cheval du nom de Joey, et une adaptation d'un livre pour enfant écrit par Spielberg lui-même.
Les bons sentiments ne sont pas évités et interviennent malheureusement plus d'une fois, mais le tout est rattrapé par son sujet et le cheval Joey qui parvient à émouvoir plus d'une fois, le tout bien aidé par la réalisation de haute volée de Spielberg et de nombreux moments d'héroïsme.
Juste un peu déçu de la musique de John Williams qui reste assez classique sans être mauvaise.

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Ce qui est pratique avec Martin Scorsese, c'est qu'il s'est attaqué à de nombreux autres sujets pour ses films en sortant de ce qu'il faisait de mieux avec ses films de gangsters, et qu'il propose toujours un rendu intrigant malgré les imperfections inévitable.
En témoigne "Kundun" qui peine quand même à rendre le 14ème Dalaï-Lama intéressant dans le premier tiers, et l'armée chinoise représenté de manière très stéréotypé pour le peu d'apparition qui en est fait.
Cependant "Kundun" est largement rattrapé par la direction artistique et la culture du Tibet très bien mis en valeur par la réalisation de Scorsese, la musique de Philip Glass et des moments durs qui fonctionnent très bien grâce au portrait finalement intéressant du 14ème Dalaï-Lama.

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Avant de réaliser l'oscarisé et très apprécié "The Grand Budapest Hotel", Wes Anderson s'attaquait déjà à la comédie avec ses premiers films et son second, Rushmore mettant en scène un étudiant aussi brillant que brouillon et égocentrique n'échappe pas à la règle.
Certains collaborateurs récurrent comme Bill Murray et un jeune Jason Schwartzman étaient déjà présent devant la caméra d'Anderson et on peut déjà reconnaître la patte personnelle du réalisateur dans la réalisation.
Bien que plus maladroite à ce moment là avec une première demi-heure en demi-teinte et un humour qui peine à décoller, le côté décalé du projet se fait sentir davantage par la suite, les rires arrivent plus d'une fois, c'est bien dirigé et le trio principal composé de Schwartzman, Murray et Williams se montre très convaincant et livre des performances assez séduisantes rendant leur personnage tous très sympathique.

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En principe, j'ai souvent eu du mal à accrocher avec les comédies des frères Coen que je trouve assez inégal dans leur ensemble.
"Ladykillers" a beau être un remake, pour le coup ça m'a suffisamment prit pour que je mette 7/10.
Tom Hanks ne trahit pas sa réputation de grand acteur, l'humour fonctionne assez bien avec son lot de moment assez délirant et la mise en image est assez bonne, mais pourtant il y a un manque de souffle comique qui aurait été la bienvenue pour rendre ce film vraiment hilarant.

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Le dernier Scorsese produit par la filiale des studios Disney, pour un film qui suit une narration sur 48 heures aux côtés de Frank, ambulancier, joué par Nicolas Cage.
L'écriture apporte plusieurs visions autour du quotidien de Cage grâce à la présence constante de la religion avec une comparaison inévitable avec "Taxi Driver" sur le personnage principal de chacun de ces deux films, même si ce n'est pas la mise en image de Martin Scorsese qui m'a le plus frappé durant le visionnage de "A tombeau ouvert".
Et on n'oubliera pas de citer la présence de John Goodman qui arrivera toujours à m'arracher ou un deux sourires au pire, ou à me faire rire au mieux.

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J'attendais énormément de "O'Brother" des frères Coen... mais hormis pour les allusions à L'Odyssée d'Homère, ça a été le blanc pendant une grosse partie du film.
Excepté John Goodman et la chanson phare du film, je me suis jamais pleinement attaché aux trio d'abruti qui servaient de héros, l'histoire ne m'a pas tellement fait rire. Reste un casting très bien dirigé et les références sympathiques, la mise en image des frères Coen à l'oeuvre d'Homère, mais pour le reste j'aimerais bien qu'on m'explique ce que beaucoup trouve à ce "O'Brother". Et pourtant j'ai bien ris devant "Le Grand Saut" ou "Arizona Junior", mais devant ça et "The Big Lebowski", c'était pas le cas.

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"Pretty Woman" est considéré comme culte auprès des adeptes des comédies romantiques, et pourtant ça n'empêche le fait que beaucoup considère le film comme machiste et que le film a son lot d'anti Julia Roberts.
Alors certes, ça n'a rien d'incroyable, l'écriture et le déroulement sentent aujourd'hui le réchauffé pour peu qu'on connaisse les comédies romantiques habituels.
Mais en tant que tel, ça n'a rien d'honteux ni même de ridicule contrairement à ce que Marshalla fera plus tard chez Disney.
Le film a eu moins le mérite de prendre son temps, de traiter correctement les personnages de Vivian et Richards, d'être très bien interprété par Richard Gere et Julia Roberts, et c'est loin d'être désagréable à regarder, c'est même assez charmant.

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Enième collaboration entre Jerry Bruckheimer en tant que producteur et Tony Scott à la mise en scène, et avec Terry Rossio au scénario qui a également scénarisé "Le masque de Zorro" et "Lone Ranger".
A l'inverse de "Ennemi d'état" cette tentative à la science-fiction de la part de Tony Scott est honorable mais reste du touché/coulé dés lors qu'arrive la seconde moitié plus prévisible, plus classique au point d'en devenir moins happant que la première heure. L'ambiance marche bien et le concept de la fenêtre sur le temps est techniquement très bien mis en image, le tout avec Denzel Washington au sommet de sa classe et le tout aurait pu être excellent si ça ne se contentait pas, une fois de plus, de simplement divertir.
Sympathique mais pas incroyable.

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Du boulot bien fait pour la réal, Mel Gibson qui pète la classe rien que pour sa provocation gratuite au ravisseur de son fiston, pour le reste rien d'incroyable à dire.
C'est un petit film policier correcte qui se laisse regarder mais il ne faut pas espérer plus que du divertissement et une bande-son correcte de James Horner.
Si on aime Mel Gibson et qu'on n'est pas trop exigeant, ça permet de passer un moment sympa.

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Une autre production de Jerry Bruckheimer dont le projet aura été développé entre lui et Don Simpson de son vivant à partir de 1991.
Et comme d'autres production impliquant Bruckheimer et Simpson, c'est Tony Scott que l'on retrouve derrière la caméra pour la réalisation.
Ce film fête aussi les retrouvailles entre Gene Hackman et le cinéaste depuis USS Alabama et la présence de Will Smith, le tout pour un film d'action divertissant mais il ne faut pas voir plus loin que cela.
La mise en scène est dynamique, l'écriture correcte et Will Smith convaincant, de même pour l'ambiance musicale de Harry Gregson-Williams et Trevor Rabin et on ne s'ennuie pas, mais tout va bien trop vite sans oublier qu'on ne s'implique pas émotionnellement pour les protagonistes qui ont le strict minimum pour l'exposition, et certains se cantonnant à des clichés déjà vu.
Dans la filmographie de Tony Scott, je vous recommande plutôt "True Romance".