Cover Top films 2018

Liste de

221 films

créee il y a environ 6 ans · modifiée il y a 9 jours

Welcome to Sodom
8
1.

Welcome to Sodom (2018)

1 h 30 min. Sortie : 2 août 2018 (Autriche).

Documentaire de Christian Krönes et Florian Weigensamer

Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-18

"I burn everything, cables, monitors, computers. I will burn it and make fresh copper. The fire is a monster, I know how to tame it. It can hurt you, it can get inside your body and make you sick. That is why I smoke ganja, it makes my body strong. I don't feel the heat."
Effectivement, la monstruosité du lieu transpire de tous ses pores, et le feu en est un des meilleurs représentants. C'est par le feu que tous les morceaux de fer, de zinc ou de cuivre sont purifiés, laissant s'échapper d'impressionnantes volutes de fumées noires qui envahissent l'atmosphère. Des métiers disparaissent quand d'autres se créent : armés de longs tisons de bois ou de fer, ces néo-ferronniers ont appris à manipuler les amas de câbles formant des virevoltants métalliques et travailler cette nouvelle matière. Ils la chauffent, la façonnent, la refroidissent, et la revendent à d'autres qui en feront par exemple des chaudrons. Au détour de certaines zones instables où le sol forme un magma ondulant de matières calcinées au-dessus d'un marécage, on imagine très facilement la terre engloutir les hommes, aux sens propre et figuré : "This whole place is built on water. [...] Sometimes the ground moves under your feet when you walk, it happens that people sink into the ground and disappear." L'image de ces sables mouvants, comme beaucoup d'autres détails du tableau, est aussi hypnotisante qu'effrayante.

"People go to Libya and are killed by criminals who take their food and their money. [...] Some drown in the sea, [...] but i will go because in this Africa there is nothing."
La population qui habite et travaille dans cette décharge semble très diversifiée, entre ceux qui sont condamnés à y errer de peur de ne pas survivre à un hypothétique exode et ceux qui y ont trouvé une forme de refuge. C'est un véritable microcosme bien structuré en apparence, avec tous ses commerces (eau et nourriture) qui circonscrivent l'activité de recyclage et de nombreux loisirs comme le foot, la musique et la danse — ces deux derniers points semblant former une caractéristique importante du lieu, d'après le fragment auquel on a accès. On a un peu de mal à le croire, mais ces conditions désastreuses d'existence peuvent constituer un abri pour certains, comme témoignera un ancien étudiant juif talentueux : …

↓↓

Derniers jours à Shibati
7.8
2.

Derniers jours à Shibati (2017)

1 h. Sortie : 28 novembre 2018.

Documentaire de Hendrick Dusollier

Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-12

Il y a quelques plans un peu trop bien pensés, trop photogéniques, comme celui de l'enfant qui joue avec un oiseau de papier dans des décombres avec la ville moderne en toile de fond, un horizon fait de tours d'acier. Mais la faculté de Dusollier à faire parler les gens, dont il ne parle pas la langue, à interagir avec l'environnement (et réciproquement) est assez fabuleuse. Avec des sourires, des hochements de tête, il nous fait découvrir notamment 3 personnages : un petit garçon, un coiffeur, et une vieille dame — cette dernière, trieuse de déchets, est la plus émouvante et de loin. À la faveur de quelques ellipses, quelques sauts dans le temps au gré des voyages, on voit l'évolution des rencontres et des lieux par à-coups. Les visages qui reconnaissent quelqu'un de familier sont très bien captés. Surtout celui de la vieille dame, magnifique, tellement digne au milieu de ces détritus. À quelques mètres de ces taudis, les boutiques de luxes et les quartiers d'affaire. Dans un centre commercial, les gamins du coin ignorent violemment le petit Zhou Hong, scène révélatrice du fossé entre les deux mondes.

Minding the Gap
7.7
3.

Minding the Gap (2018)

1 h 33 min. Sortie : 17 août 2018 (États-Unis).

Documentaire de Bing Liu

Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://old.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2022/3158495/page-8

Et c'est là que "Minding the Gap" touche incroyablement juste, quand il expose une relation amicale vieille de plus d'une dizaine d'années, celle de Bing avec Zack et Keire, à des questionnements sur les violences commises par l'un d'entre eux, ou encore sur les traumatismes refoulés liés à de la maltraitance infantile. Peu à peu, l'univers idéalisé des adolescents, avec tous leurs rêves de skatepark indoor, s'effondrent brutalement. On entre dans le dur de la vie adulte, avec les boulots alimentaires à la con, les disputes de couple qui se terminent par un divorce et le versement d'une pension alimentaire, et des confrontations avec les parents particulièrement délicates. Progressivement le poids du passif familial se dévoile sur ces trois existences, et même si certaines séquences comportent une dose de violon trop indigeste, il est bien difficile de ne pas être ému par ces relations d'amitié contrariées et ces existences malmenées.

Crise À Thanksgiving
5.8
4.

Crise À Thanksgiving (2018)

The Oath

1 h 33 min. Sortie : 19 octobre 2018 (États-Unis). Comédie, Thriller

Film de Ike Barinholtz

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :


↑↑

…"I went to university, medical school, I was top of my class. I was doing very well but eventually when the authorities found out that I was gay, my life changed from one moment to the other. [..] They say they will cut the head of homosexuals. They torture us. [...] This is why i'm hiding here." Dans ce miroir inversé des centres commerciaux occidentaux, on croise un jeune homme en attente de son passeport dans l'espoir de voyager en Europe, une jeune fille qui rêve de devenir astronaute pour contempler la Terre depuis l'espace, ou enore une veuve de 44 ans (mais qui en paraît 20 de plus) qui travaille durement pour éduquer son enfant. Certes, "mosquitoes are biting us every second, we have cholera, malaria, and people are shitting everywhere", mais l'espoir surgit des endroits les plus désolés, sous quelque forme que ce soit : "here it is all about money, you can say it is paradise for businessman". Et puis on croise un enfant qui raconte une croyance selon laquelle l'humanité n'aurait pas respecté son environnement, causant la colère des dieux. Mais la nature, comme le dit Herzog, est monumentalement indifférente à notre condition. "The universe couldn’t care less about us."

Burning
7.1
5.

Burning (2018)

Beoning

2 h 28 min. Sortie : 29 août 2018 (France). Drame, Thriller, Film noir

Film de Lee Chang-Dong

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-15

...

L'histoire des incendies de serres est dotée d'un fort potentiel, mais il se trouve diminué par l'emphase avec lequel on appuie sur la dimension littéraire (occidentale) du protagoniste, qui se remet à écrire au cours de plans insistants sur le processus de création artistique. Le dénouement, viscéral, est très beau, mais à l'image de cette dernière partie, un peu trop appuyé (même si le doute subsiste quand aux intentions des uns et des autres, Jongsoo ayant fait venir Ben en lui disant que Haemi serait présente). Ben répondant qu'elle s'est évaporée comme de la fumée fait partie de ces passages qui auraient gagnés à être un peu plus subtils, un eu plus dans la suggestion.

On est presque chez Antonioni, au sens de l'attente et des objectifs de cinéma flous. "Combustion lente" devait faire partie du dossier de presse tant on le retrouve partout dans les critiques... La manipulation du lacunaire est un art qui nécessite un certain talent pour ne pas sombrer dans l'esbroufe. Ici, l'ambiguïté est bien attisée, le mystère bien entretenu jusqu'au dernier quart qui me paraît vraiment bâclé (thriller sud-coréen lambda, mal adossé à ce qui précédait ici) en comparaison de la maîtrise du reste.

Par contre, la séquence durant laquelle Haemi danse seins nus, à contre-jour, sur fond de coucher de soleil (elle qui voulait disparaître comme le plus beau coucher de soleil qu'elle avait vu au Kenya) et bercée par la musique de Miles Davis (le générique d'"Ascenseur pour l'échafaud"), est un moment de grâce envoûtant.

Les Éternels
6.8
6.

Les Éternels (2018)

Jiang Hu Er Nu

2 h 15 min. Sortie : 27 février 2019 (France). Drame, Romance, Film noir

Film de Jiǎ Zhāng-Kē

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-7

Les ellipses provoquent un certain vertige, maîtrisé, en dépit de leur fluidité (ce qui n'était pas le cas dans "Au-delà des montagnes", puisqu'elles occasionnaient un changement de style narratif et formel assez radical, presque tape-à-l'œil). Des ruptures d'échelle qui alimentent une mutation continue du récit, suscitant des échos légers. Autant de sursauts dans la trajectoire mouvementée de l'héroïne, soumises aux aléas de l'Histoire. Les sacrifices qu'elle s'impose confèrent au film une tonalité mélodramatique que je n'avais jusqu'alors jamais ressentie comme telle. Le malaise émotionnel au sujet des deux amants restera le fil rouge du film, nous laissant dans la brume d'une incertitude et d'une désillusion magnifiques.

Leto
7.4
7.

Leto (2018)

2 h 06 min. Sortie : 5 décembre 2018 (France). Biopic, Drame, Musique

Film de Kirill Serebrennikov

Morrinson a mis 7/10.

An Elephant Sitting Still
7.9
8.

An Elephant Sitting Still (2019)

Da xiang xi di er zuo

3 h 50 min. Sortie : 9 janvier 2019 (France). Drame

Film de Hu Bo

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Le Procès
9.

Le Procès (2019)

2 h 05 min. Sortie : 28 novembre 2019 (Ukraine).

film de Sergeï Loznitsa

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

En guerre
7.2
10.

En guerre (2018)

1 h 53 min. Sortie : 16 mai 2018. Drame

Film de Stéphane Brizé

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-10

Le film ne fait que montrer ces interactions, sans véritable pensée construite en plus de celle que les images contiennent de manière intrinsèque, mais quelque part l'attitude passive-agressive des détenteurs du pouvoir (que ce soit au sein de l'entreprise ou au gouvernement) est plutôt bien exploitée. J'aurais adoré voir le film se terminer sur l'image déjà suffisamment difficile de Lindon qui nettoie le mur de sa maison, avec les inscriptions "t'es content on a tout perdu connard", et je trouve assez regrettable 1°) la séquence où il rend visite à sa fille, avec le symbole un peu lourd de la vie qui revient, de la douceur dans ce monde de brutes, et 2°) ce final sur une immolation, qui même si elle est évidemment constitutive d'une certaine réalité, nuit un peu à l'image du film, d'un point de vue purement rhétorique et cinématographique. Mais je pardonne.

Rêves de princesses
11.

Rêves de princesses (2018)

52 min. Sortie : 20 janvier 2018.

Documentaire de Vincent Desombre

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Mektoub, My Love : Canto uno
7.1
12.

Mektoub, My Love : Canto uno (2018)

3 h 01 min. Sortie : 21 mars 2018 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Abdellatif Kechiche

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-12

Les personnages, capturés dans cette configuration lente, n'évolueront pas, ou très peu. On a vraiment la sensation de capter un état d'esprit, comme un instantané au sein d'une bande d'adolescents, presque dénué d'intrigue et de discours, avec Amin comme support pour contempler de l'intérieur. Un personnage très attachant, mystérieux, à la profondeur cachée (un peu trop, sans doute, contribuant au portrait un peu trop artificiel d'un artiste en construction qui regarde à 18 ans "Arsenal" d’Alexandre Dovjenko). Amateur de photo, attaché à l'écriture de scénario, patient, à l'écoute : c'est une sorte de contrepoint à l'effervescence du reste de la bande qui ne jure que par la jouissance. La vie comme une danse radieuse, comme un vent de liberté que rien ne peut arrêter, de l'ordre de ceux qui soufflent sur l'âge adolescent. Toute ce bouillonnement est retranscrit avec une patience remarquable, c'est un procédé qui fonctionne très bien sur moi, jusqu'à l'épuisement.

Quelques passages en trop, quelques accès de formalisme rebutants (l'emploi de la musique classique, la séquence de mise bas), quelques regards trop lourds, mais la communication puissante d'un état d'esprit incandescent à côté de tout ça.

Ils m'aimeront quand je serai mort
7.3
13.

Ils m'aimeront quand je serai mort (2018)

They'll Love Me When I'm Dead

1 h 38 min. Sortie : 2 novembre 2018 (France).

Documentaire de Morgan Neville

Morrinson a mis 7/10.

Lino Ventura - La Part intime
7.2
14.

Lino Ventura - La Part intime (2018)

53 min. Sortie : 4 février 2018. Cinéma

Documentaire de Philippe Kohly

Morrinson a mis 7/10.

Prospect
6.1
15.

Prospect (2018)

1 h 38 min. Sortie : 2 novembre 2018 (Canada). Science-fiction, Western

Film de Zeek Earl et Christopher Caldwell

Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

The Rider
7.1
16.

The Rider (2018)

1 h 44 min. Sortie : 28 mars 2018 (France). Drame

Film de Chloé Zhao

Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-9

Là où "The Rider" excelle, au-delà de sa capacité à magnifier les espaces naturels du Dakota de l'aube au crépuscule, c'est dans la retranscription des gestes simples du cavalier devenu dresseur. Dans sa façon d'approcher l'animal, dans la simplicité apparente de ses mouvements, il parvient à faire toucher du doigt quelque chose qui ne paraît pas particulièrement sensible de prime abord. Chloé Zhao parvient également à laisser émerger un certain anachronisme, avec ces cowboys du XXIe siècle, qui éclate lorsque Brady se retrouve au supermarché, pris en photo avec un téléphone au rayon des cosmétiques. La confrontation entre les deux mondes n'est ni comique ni tragique, elle se développe dans l'arrière-plan et esquisse doucement une incompatibilité fondamentale.

C'est d'ailleurs un atout discret du film, qui parvient à jouer sur la dimension émotionnelle de son histoire sans trop tirer sur la corde sentimentaliste. Le dispositif minimaliste déployé au niveau de la narration, par opposition avec la forme parfois grandiloquente, introduit un paradoxe intéressant. Pas de mièvrerie pour décrire les douleurs, les blessures, les handicaps :la frontière n'est pas toujours très loin, mais l'exercice est tout de même globalement réussi. Il y a dans le portrait de Brady une forme de candeur, une défiance envers la mort, une forme d'incommunicabilité, une obsession maladive comme une chape de plomb l'empêchant d'évoluer dans une autre direction.

NB : Référence à "How much wood could a woodchuck chuck" ou simple coïncidence ?

The Guilty
7.2
17.

The Guilty (2018)

Den skyldige

1 h 25 min. Sortie : 18 juillet 2018 (France). Thriller

Film de Gustav Möller

Morrinson a mis 6/10.

Woman at War
7.2
18.

Woman at War (2018)

Kona fer í stríð

1 h 40 min. Sortie : 4 juillet 2018. Comédie, Drame, Policier

Film de Benedikt Erlingsson

Morrinson a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Le Temps des forêts
7.5
19.

Le Temps des forêts (2018)

1 h 43 min. Sortie : 12 septembre 2018.

Documentaire de François-Xavier Drouet

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-15

La démarche de François-Xavier Drouet est tout de même très appréciable, en ces temps de délires anthropomorphiques sous acides et d'analogies douteuses comme peuvent l'exhiber des films tels que "L'Intelligence des arbres", à grand renfort de "plante mère" qui éprouverait de "l'amour" pour ses "enfants" et autres "voisins". L'opposition entre la mécanisation lourde (avec des engins de chantier impressionnants) et l’abatage à l'ancienne (avec une tronçonneuse, qui était sans doute il y a quelque temps elle-même le symbole de la mécanisation de l'abatage à la hache ou au merlin) relève un peu de la confrontation binaire, mais il y a derrière cela une illustration de l'évolution de la gestion de la sylviculture qui fait largement écho aux différences de modèles de l'industrie agricole. Du Limousin aux Vosge en passant par la Montagne noire, entre épicéa, châtaigner, chêne ou pin Douglas, le constat semble s'uniformiser.

Le même caractère binaire se retrouve dans l'opposition entre le politique et le garde forestier, avec d'un côté celui qui prône la modernisation ou la logique industrielle, et de l'autre celui qui revendique la connaissance technique du terrain et de tous les à-côtés (biodiversité, captation du carbone, diminution de l'érosion, réserve d'eau, etc.) niés par une gestion comptable. On ne saurait lui donner tout à fait tort sur ce point-là, tant les discours politiques, par exemple sur ce sujet, confinent souvent à la caricature.

La problématique, en définitive, est presque d'ordre sémantique : peut-on appeler une parcelle forestière dans laquelle seul les pins Douglas sont autorisés à pousser et où l'on n'entend aucun oiseau chanter une forêt ?

La Route sauvage
6.7
20.

La Route sauvage (2018)

Lean on Pete

2 h 01 min. Sortie : 25 avril 2018 (France). Aventure, Drame

Film de Andrew Haigh

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Une affaire de famille
7.6
21.

Une affaire de famille (2018)

Manbiki Kazoku

2 h 01 min. Sortie : 12 décembre 2018 (France). Drame

Film de Hirokazu Kore-eda

Morrinson a mis 6/10.

Guy
7
22.

Guy (2018)

1 h 41 min. Sortie : 29 août 2018. Comédie dramatique, Comédie musicale

Film de Alex Lutz

Morrinson a mis 6/10.

90's
7.4
23.

90's (2018)

Mid90s

1 h 24 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie dramatique

Film de Jonah Hill

Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Les Étendues imaginaires
6.5
24.

Les Étendues imaginaires (2018)

Huan tu

1 h 35 min. Sortie : 6 mars 2019 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Siew Hua Yeo

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Blindspotting
7.4
25.

Blindspotting (2018)

1 h 35 min. Sortie : 3 octobre 2018 (France). Comédie, Drame

Film de Carlos López Estrada

Morrinson a mis 6/10.

Sorry to Bother You
6.7
26.

Sorry to Bother You (2018)

1 h 51 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Comédie, Fantastique, Science-fiction

Film de Boots Riley

Morrinson a mis 6/10.

Wildlife : Une saison ardente
6.5
27.

Wildlife : Une saison ardente (2018)

Wildlife

1 h 45 min. Sortie : 19 décembre 2018. Drame

Film de Paul Dano

Morrinson a mis 6/10.

Sunset
6.3
28.

Sunset (2018)

Napszállta

2 h 21 min. Sortie : 20 mars 2019 (France). Drame

Film de László Nemes

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=24

… Mais il manque un certain sens pragmatique pour éviter proprement le virtuose asphyxiant sur la durée, en compagnie de ce personnage témoin et acteur du chaos un peu trop confus dans les complots et les faux-semblants qu'elle traversera. Une opacité qui semble parfaitement contrôlée et tissée, mais qui semble quand même largement excessive, quand bien même elle s'accorderait bien avec le mouvement accompagnant le crépuscule d'une civilisation.

Monrovia, Indiana
7.1
29.

Monrovia, Indiana (2018)

2 h 23 min. Sortie : 24 avril 2019 (France).

Documentaire de Frederick Wiseman

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=2

"Monrovia, Indiana" évolue comme une succession de portraits d'où se dégage une image claire, celle d'une communauté WASP relativement âgée. La plupart des locaux ne sont jamais allés à Indianapolis, la plus grande ville de la région à 30 minutes de là qui inspire davantage de crainte que d'attirance. Comme à son habitude, Wiseman balaie les lieux : salles de classe, foire agricole, mariage, enterrement, et bien sûr les espaces de débats qu'il affectionne toujours autant matérialisés ici par les réunions municipales. On y discute de l'investissement dans un banc supplémentaire et des bornes incendie qui ne sont toujours pas alimentées en eau, en toile de fond des travaux d'aménagement de l'espace résidentiel en vue d'un agrandissement de la ville. De cette collectivité complexe dépeinte avec beaucoup de nuances émerge peu à peu un trait commun assez fort, l'angoisse du monde extérieur — à commencer par les germes qui s'installent dans les matelas et dont il faut se prémunir.

À travers les préoccupations des habitants et la prédominance de la religion, entre le lycée et le supermarché, c'est clairement une ambiance conservatrice qui se dégage, mais captée par un observateur proche, ou pour le dire autrement non-européen — la différence franche avec la démarche d'un Claus Drexel dans "America" sorti la même année. Toujours dans l'esquive et dans le détour, toujours prêt à manifester quelques notes discrètes d'humour et d'empathie, Wiseman développe la même aversion pour une vision manichéiste des choses, ce qui ne l'empêche pas d'afficher une certaine lucidité face à la dimension autarcique de ce petit monde intéressé essentiellement par lui-même, comme prisonnier de ses propres clichés.

My Beautiful Boy
6.8
30.

My Beautiful Boy (2018)

Beautiful Boy

2 h 01 min. Sortie : 6 février 2019 (France). Drame

Film de Felix Van Groeningen

Morrinson a mis 6/10.

Morrinson

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