Tu sais où je me la mets la morale...?

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Le top. Rien à dire. Mon Jim Thompson est le meilleur pour ça ! Le héros est un lâche, un enfoiré, pas raciste mais c'est bien le seul truc qu'il a pour lui. Bref, un mec adorable qu'on adore.

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Du lourd, du très lourd. Presque totalement gratuit, irrécupérable. On déteste les victimes, les bourreaux, on déteste tout le monde avec une joie vorace.

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Où comment se faire enculer en se faisant démontrer l'inanité de la religion et de la morale qui a suivi cette étrange invention humaine.

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C'est dur de se taper une mère incestueuse, vénale, manipulatrice, criminelle, prostituée...Oui c'est dur surtout quand, au fond, on aime ça.

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Un amas d'immondice savamment balancé dans nos gueules ébahies. Toute l'outrance ironique et doucement désespérée de Thompson est là, toute belle, rien que pour vos yeux de voyeurs.

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Je suis une enflure, je m'appelle Benvenuto Gesufal, j'encule la jeune fille du patron, je tue et bois avec une constance d'humeur salvatrice. Bon certes, je le paie sévère mais enfin rien ne pourrait me faire changer.

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Forcément quand on bosse dans le milieu mafieux à coup de porno et de snuff movie, on finit toujours par avoir des emmerdes. Quand on torture et tue, faut quelque part s'attendre à voir les rôles s'inverser un de ces jours.

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L'or c'est souvent un truc qui dilue la morale, qui la dilue salement, qui la dilue tellement qu'elle n'a plus aucun goût ni odeur.

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Au fond, je suis un mec bien, mais je mets tellement d'application à être un adolescent abject que j'en deviens touchant. Touchant certes mais on ne jettera pas la pierre au camarade communiste de la fin.

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Rien de mieux qu'un cadavre pour se réchauffer en plein cœur de l'hiver, d'autant plus qu'avec un cadavre, on peut faire plein de truc. Si, si...

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Délicieux. Régalez vous si vous ne l'avez pas lu.