Une édition dvd qui se fait désirer

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Fidèle à son style, Stephen Show signe un film complètement déjanté mais qui reste cohérent en terme narratif. Même les quelques passages extrêmement dramatiques ne viennent pas perturber la linéarité du propos qui se veut absurde et décomplexé. Dommage cependant pour la conclusion écologique bien trop sage, alors qu'un dernier éclat What The Fuck aurait été bienvenu.

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En terme de survival, le genre n'a pas vraiment été révolutionné avec Backcountry. En revanche, le film baigne dans un réalisme qui met rapidement mal à l'aise, au point qu'on a rarement vu à l'écran des scènes d'attaque aussi tétanisantes.

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Avec cette relecture du film original de 76, la production propose une sorte de Scream 2.0 plutôt convainquant. D'abord, pour un slasher, la réalisation possède beaucoup de style en affichant une très belle inventivité. Pour l'amateur, la proposition se révèle donc solide même si le film ne se risque jamais à trahir les codes d'un genre hyper balisé.

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En prenant le sujet très au sérieux et en évitant de faire de son héroïne une guerrière, "Girls against boys" dépoussière modestement le genre très codifié du "Rape and revenge". Le film offre, par ailleurs, un vrai style visuel portée par une réalisation à la fois sobre et inspirée. La démarche est assez rare pour le notifier.

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Avec la tonalité proche du teen movie et ses personnages ubuesques, Excision trompe insidieusement le spectateur pour le plonger en pleine tragédie psychologique. Un parti-pris excentrique qui permet aussi au réalisateur de proposer des scènes associant esthétique et images réellement repoussantes. Un vrai choc.

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Kidnapped s'affirme comme un digne successeur de Funny games de Haneke avec, en bonus, une touche européenne qui rend le récit encore plus réaliste. Un aspect qui dépasserait presque le cadre de l'œuvre cinématographique pour atteindre une forme de réalité fiction. En tout cas, le résultat se révèle bien traumatisant.

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Avec ses allures de drame social, le synopsis est loin d'être conventionnel et va même jusqu'à surprendre régulièrement le spectateur. Le film a surtout l'avantage de raconter une vrai histoire, à la fois sombre et tragique. Du cinéma sans concession, qui fait souvent mal, mais dont la dimension humaine est irréfutable.

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Avec Cold Fish, Sion Sono s'emploie à exprimer une critique particulièrement radicale de la famille. Comme d'habitude, le réalisateur ne fait pas dans la dentelle et bascule parfois le postulat dans l'hystérie. Ceci dit, pour son scénario à tiroirs et son caractère sans limite, le film vaut franchement le coup d'œil.

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Inspiré presque abusivement des chiens de paille, cette dissertation autour de la violence se détourne des sentiers battus jusqu'à susciter la perplexité. Ce n'est pas pour autant raté, mais le style adopté et la bifurcation assez étrange de l'acte final à de quoi laisser dubitatif. Comme quoi l'audace n'est pas toujours payante.

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Savage propose une réflexion pertinente sur la violence et ses conséquences. L'intrigue ne va pas forcément là où on l'attend et c'est ce qui fait la 1ère qualité de ce long métrage globalement maîtrisé. Le propos est parfois très dur, presque à la limite du supportable, mais c'est ce qui en fait aussi sa force et son intégrité.

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Le style visuel très soigné de Michael Dougherty s'affirmait déjà dans un 1er film globalement anecdotique mais qui symbolise très bien l'esprit d'Halloween. Le récit fait donc se croiser différents personnages dans un melting pot sans grande originalité mais qui demeure suffisamment riche thématiquement pour retenir l'attention. Le gnome à tête de citrouille arrive néanmoins à faire son petit effet lors de la dernière et meilleur partie du long métrage.

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Bizarrement méconnu, ce film terriblement lucide ne manque pourtant pas d'intelligence et dénonce avec beaucoup d'ingéniosité les faux-semblants qui gouvernent notre société moderne. Par ailleurs, l'acteur Tom Cavanagh offre une excellente interprétation.

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Derrière son titre ridicule se cache un long métrage tout à fait singulier et riche en surprises. En effet, avec son caractère à la fois loufoque et grave, l'intrigue se révèle vite imprévisible et offre une conception nouvelle du drame romantique. Un très bon film qui aurait pu atteindre l'excellence si sa dimension émotionnelle n'avait pas été aussi timorée.

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Pour les fans de films gores décomplexés, son absence dans les linéaires dvd et bluray demeure un mystère total.