Violently Happy : Le guide ultime des années 90

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Le début de la décennie était plein de mystère grâce à la série de David Lynch, dont l'ambiance enivrante et jazzy est parfaitement retranscrite par cette bande-son.

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PWEI entre dans la décennie dans la continuité de son précédent album, qui contient peut-être moins de tueries, mais fait encore évoluer ce mélange electro hip hop rock des plus jouissifs.

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Un rafraichissant album d'anti-grunge, entre Weezer, Phil Collins, Culture Club, Queen et David Bowie, le tout avec un look grebo.

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La vieille gloire des années 70 et 80 reste dans le coup au début de la décennie avec un album bien fichu et plutôt catchy qui s'insère sans mal dans le hard rock et heavy moderne de l'époque.

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Le disque-enterrement du "second summer of love", une magistrale ré-actualisation des Rolling Stones sous influence acid house et psychédélique. Un chef-d’œuvre à écouter en boucle.

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Le hair metal des années 80 se réinvente plus ou moins au début de la décennie avant de mourir à petit feu sous les coups de Kurt Cobain, mais c'est peut-être là qu'il délivre ses meilleurs albums, en tout cas les plus ambitieux. Avec par exemple ce double de Guns N' Roses qui incarne tous les travers du groupe mais enchaîne les morceaux plus que solides avec d'excellentes ballades.

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Un habile crossover entre techno et acid house qui pique des samples dans tous les sens pour nous trimballer à travers la pop culture comme dans des montagnes russes.

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Étrange croisement entre hard rock et rock alternatif avec un vernis glam punk, ce quasi-double album venu du Pays de Galles ambitionne clairement de conquérir le monde. Et c'est difficile de résister vu l'avalanche de tubes, avec notamment le sublime "Motorcycle Emptiness" qui délaisse pour un temps la démonstration de force. Un concentré d'énergie juvénile des plus jouissifs.

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Certainement pas le meilleur groupe grunge, qui passe d'ailleurs à l'époque pour un imitateur, mais un album très honnête à tendance radiophonique porté par les tubes "Sex Type Thing", "Creep" et "Plush".

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U2 nous fait le coup de son album berlinois, en pleine euphorie européenne, piochant dans l'electro pour un résultat très éclectique et étonnant où le groupe signe de très bons morceaux. Presque un avant-goût d'un certain OK Computer.

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Après avoir baroudé entre l'Islande et le Royaume-Uni parmi une flopée de groupes de rock, Björk démarre enfin sa carrière solo avec un album très dans l'air du temps dont la moitié des morceaux sont dotés d'une production dance des plus flamboyantes. Mais on perçoit déjà sa facette plus intime et arty. Une brillante réussite.

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Eazy-E ne s'entend plus avec Dr. Dre et le fait savoir sur cet EP de G-funk brûlant dont le premier morceau ("Real Muthaphuckin G's") est une tuerie.

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Sous perfusion de mal-être adulescent, The Downward Spiral est le chef-d’œuvre définitif du rock, réécriture crasseuse de The Wall poussant le concept album au bout de sa logique, le tout avec une production aux détails abyssaux.

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Première aventure solo du guitariste de X Japan, cet album réussit avec brio un mélange entre hard rock, power metal et rock industriel tout en conservant un côté pop et léger. Grisant.

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Un premier album décontracté mais loin d'être léger qui pose tout simplement le Sud des USA sur la carte du hip hop, un coin qui allait finir par s'élever au même niveau que les côtes Est et Ouest...

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Un album divisé entre morceaux de techno hardcore jouissifs et titres ambient ou downtempo enivrants, avec en sus deux brûlots de punk électronique. Totalement maîtrisé.

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Toujours très inspiré sur ce troisième album avec Mike Patton, le groupe retourne à un son plus fun et ensoleillé comme au temps de The Real Thing, mais en accompagnant les débuts du neo metal, et en piochant un peu du côté du side project Mr. Bungle avec des titres à la violence explosive et des ballades en langue étrangère.

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Cette compilation qui rassemble les (déjà nombreux) singles publiés par le porte-étendard de l'indie dance est un recueil de chansons pop toutes aussi désarmantes les unes que les autres. Tantôt atmosphérique, tantôt taillée pour le dancefloor mais sans mauvais goût, cet album est imparable.

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Immersion totale dans un environnement urbain et futuriste, parfois cyberpunk avec le tube big beat "We Have Explosive", parfois mystérieux et bucolique sous influence new age avec entre autres "My Kingdom". Une leçon d'atmosphère.

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Un album des plus classieux d'un downtempo/drum 'n' bass racé parfait pour accompagner vos virées nocturnes.

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Hip hop, electro, folk, country... Beck brasse large sur ce second album commercial qui définit un son particulier du rock de la décennie. Ludique et éclectique.

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En ajoutant plus de chant et en piochant plus dans le rock, le groupe anglais accouche du meilleur de la vague big beat avec cet album décoiffant à la production en béton.

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Les imitateurs de Faith No More voient les choses en grand avec cet album ambitieux à la prod en béton qui aligne les tubes énergiques tout en incorporant une ballade bossa nova et des influences electro.

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Pour ses 50 ans, Bowie décide de se mettre au drum 'n' bass ! Et il n'y va pas qu'à moitié, avec un album survitaminé bourré de tubes.

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L'autre grand album du trip hop, à côté de ceux de Portishead et Massive Attack. Plus urbain et proche du hip hop, et très éclectique avec parfois des morceaux tirant sur le rock et des vocalistes variés.

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Après deux albums plutôt influencés par le rock et le punk, le trio new-yorkais publie un album différent. Plus léger, presque "mignon", toujours débordant de créativité, mais cette fois-ci piochant plus du côté de l'electro. Pas d'inquiétude, on trouvera toujours des brûlots hip hop, mais également des petites chansonnettes irrésistibles.

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Le chef-d’œuvre de la fin de décennie, portant le trip-hop du groupe vers des contrées de plus en plus froides et cliniques, alignant avec perfection les morceaux d'une précision affolante.

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Rien de tel qu'un album estival des plus doux-amers pour finir l'année en beauté. Parfait équilibre entre le côté pop et funky du groupe, Californication compte nombre des meilleurs morceaux du groupe, les quatre premiers en tête, tous formidables. Dommage qu'il soit trop long et que la production de Rick Rubin le fasse parfois sonner si désincarné.

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Le chef-d’œuvre du pop punk, accouché par une bande de trois abrutis qui savent heureusement très bien où s'arrête leur QI. C'est tout de même moins vulgaire que ce que la pochette laisse imaginer, toutes ces chansons (d'abord d'une efficacité remarquable) débordant d'une désarmante naïveté juvénile. Hélas, la formule sera répétée par des groupes bien moins talentueux lors de la décennie suivante...

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Impossible d'échapper à cet album en 1999 et encore quelques années après tant il devient omniprésent à la radio et à la télévision. Difficile de nier le talent de Moby pour concocter des titres atmosphériques addictifs. A l'époque, le futur paraît indubitablement lié à l'electro.