Visual novel : l’épopée d'un mec qui a pas le temps et qui y connais rien

Annotation :

Quitte à danser seul et sans raison autant le faire avec classe.
L'autre, admiratif, ne sachant pas danser.

TYPE-MOON je les aime. Une tel classe ressort de toutes leurs œuvres !

J'adore ces personnages, quasiment impénétrables qui me force à réfléchir en continu à comment ils pensent. Et une fois qu'on à compris, on est comme libéré et on apprécie d'autant plus. Même si les perso de Mahoyo ont l'air simple, ce n'est pas le cas. Je pensais d'abord que Aoko était un clone de Rin Thosaka mais pas du tout. Je croyais que Soujyoru était la blague de service mais, pas du tout. Le visual novel permet en effet un développement de personnage bien moins superficiel qu'un animé, alors quand TYPE-MOON s'y met ...

Surtout qu'on comprend bien mieu que dans une série, que ce soit les pensées des perso qui sont facilement transmisent ou les explications sur la magie du nasuverse. Bref un visual novel c'est pas mauavais ! (j'explique ça car c'est mon 1er)

Par contre les passages Slice of Life sont d'un chiant ! surtout le début est horriblement lent, là où un animé aurait mieux fait tout passé. Par contre quand ça envoi du paté ...

Surtout vu la qualité artistique, bon dieu c'est beau ! tellement beau ! (cf banière de la liste). Autant beaucoup de scene sont recyclé lors du slice of life mais en combat c'est du grand art, c'est les plus belles images que j'ai jamais vu après du makoto shinkai.
La musique semble aussi très bien (toujours pas dans le slice of life), après, je peux pas trop dire c'est le seul VN que j'ai fait.

Après question histoire, bordel, émotion, c'est Nasu : le grand Dieu lui-même qui créa Fate et TYPE-MOON, une valeur sûr mais atypique dont je raffole.

Annotation :

「Qu’as-tu perdu ? 」

"Tout"


Kotomine me regarde avec ses yeux désintéressés. Et ses mots s’abattent sur moi.

「Est-tu heureux ? 」

Je baisse la tête, regarde le sol à mes pieds. Sol humidifié par mes larmes, quand s’arrêteront-elles de couler ?
Dans l’espoir que la réponse à cette question devienne réalité, je lève ma tête, regarde le ciel bleu au travers des carreaux de l’église, je souris bêtement et je prononce un mot : "oui".

Bref ma seul critique sérieuse sur fate : https://www.senscritique.com/jeuvideo/Fate_stay_night/critique/128725493

Annotation :

Me voici me voilà, exactement (enfin presque) un ans après avoir fini mon précédent VN, et voici que je mis remet (de manière totalement aléatoire ayant vu un statu d'un éclaireur fraîchement recruté).

Je n'ai folichonnement aimé, pourtant je remarque bien les nombreuses qualités de la chose. Si je n'arrive pas à mettre le doigt sur le pourquoi, c'est sûrement dû à mon inexpérience dans le domaine Visual Novel, un peu comme la critique nulle de Monogatari que j'avais écrit quand je commençais tout juste l'animation japonaise.

L'histoire est très rondement menée par le grand, le magnifique, l'indescriptible Gen Urobuchi, mêlant habillement histoire d'horreur et histoire d'amour, on ne sais plus si l'on doit soutenir le monstre ou l'humain. La musique est aussi parfaite (vive l'instru metal, il m'en faut plus toujours plus).

Au lieu de répéter les qualités déjà soulevés par d'autres (dont Blynch) attaquons ce qui m'a gêné pour ne pas dépasser le 7/10 : c'est la profondeur de l'histoire et l’attachement aux personnages.
Mon grand Gen écrit très bien, là n'est pas le problème (le problème viens même de moi), mais, je veux plus de détails, plus de choses sur lesquels réfléchir. Là j'ai l'impression d'avoir fait la quête principale d'un RPG sans explorer le monde ni aucune quête secondaire, et c'est très désagréable. C'est sûr que comparer à mon Dieu : Nasu (~Fate), cette histoire parait bien vide, et pas de chance les seuls VN que j'ai lu sont de lui (et même comparé aux autres travaux du grand Gen, Saya no Uta est bien faible).
Au niveau de l'attachement au personnage c'est qqch à laquelle je tiens beaucoup, ici il y en a quasi pas (sauf si vous un détraqué comme Blynch dans sa critique). Les deux perso principaux sont attachants, mais ... j'ai quelque problème avec viscères comprenez vous. Les autres ne sont pas développé hors de la quête principale.

Au final, je ressort un peu déçu, je m'attendais sûrement à trop puisque Fate et Mahoyo sont mes standards. Après le VN est court ce qui justifie ces manques, mais n’empêche, court ou pas mon avis est le même.

Annotation :

Je regarde le ciel, d'un noir profond. Le seul intrus au milieu de ce paysage est la lune.

Je ne suis même pas à la moitié de l'oeuvre et me voilà déjà chamboulé. J'ai à peine fini une route sur les 5, une fin sur les 9 que je trouve qu'un 10/10 n'est pas assez. Kinoko Nasu a encore frappé.

J'ai peur d'écrire, peur de mal retranscrire mes émotions, peur de me mentir, peur d'oublier. Car c'est vrai que c'est pour ça que je viens ici, pour ne pas oublier (c'est pas pour vous).
Comme notre heros, j'ai peur de ce futur moi, qui vas soit oublier, soit devenir fou comme ce qui s'est passé pour moi avec Fate.
Je voudrai arrêter le temps, non, revenir, non, revivre, non ... continuer. Continuer l'histoire coûte que coûte, que ce soit dans le bonheur ou dans la douleur, que je devienne un monstre ou un légume. Je ne peux pas arrêter, je ne peux pas te perdre, sinon je ne pourrai plus réellement vivre.

Est-ce que je souhaite pour autant ne jamais t'avoir rencontré ? Non. Aussi bizarre que cela puisse paraître, tu as donner le sens à ma vie, même si ce sens n'a plus aucune utilité (il n'en a d'ailleurs jamais eu), même si ce sens est douloureux j’essaierai de m'en rappeler et de le suivre.

C'est pour ça que j'écris ces lignes. Je sais que j'oublierai toutes ses sensations car il est impossible de les figer dans des mots. Mais, si j'arrive au moins à décrire le sens qu'a l'oeuvre pour moi, comment je change, comment je pense après celle-ci, peut-être ne deviendrais-je pas fou. J'oublierai mais je ne me perdrai pas.

Ce texte est surement incompréhensible pour vous qui n'êtes pas moi. Mais, je sais ce qu'il signifie, les nombreux sens de chacun de mes mots et les émotions qu'ils portes, décrivant à la fois l'oeuvre et moi.

Un jour surement reviendrais-je ici, avec un tout autre sens à ma vie et je serai opposé à l'ancienne direction que je suivais. Ô toi je te salue, tu peux me mépriser, mais ne m'oublie pas.