Voyager I. Intromentales : Des introductions éclatantes d'albums

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(Bloodtale - 1:43) Peu d'ornements ici, mais l'idée est implacable : Regardez la pochette, et imaginez le ciel et les flammes s'animer. Et le Démon vous parlera... Jusqu'à l'explosion littérale ! (D'où la panique qui s'ensuit)

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(Act I = Scene One : Regression - 2:06) Hypnose, immanence, voyage temporel... Surtout n'ouvrez pas les yeux.

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(The Dream Sequencer - 5:08) Introduction très longue d'un double album, mais combiner les deux pochettes aide à s'en imprégner : La seconde vous montre comment votre corps se désintègre dans l'infini et le néant de l'espace ; la première, ici, vous présente ce que votre conscience perçoit de ce voyage ultime, la migration de votre âme à travers l'univers. Incontestablement la pièce la plus transcendante qu'il m'ait été donné d'écouter ; à chaque écoute, je n'existe plus dans le présent et dépasse l'écoulement du temps...

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(Opening: Prelude to Purgatory - 1:13) La plongée la plus efficiente dans les dessous de l'Église. Orgue et Noirceur / Ombre et Poussière.

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(Remnants - 2:43) Le calme instable, comme un ciel d'or-age. Puis le tonnerre arrive, et c'est le massacre. Les ennemis se présentent un par un, jusqu'à ce que l'esprit explose. Ce solo démentiel agit comme un éclair persistant que l'on n'oublie pas, même une fois dépassées les portes de l'asile.

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(Linceul d'Hiver - 2:50) Douceur, modestie. Torpeur... Comme un jour gris. Un jour d'Hiver.

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(The Demon Strikes - 1:26 sur 5:37) C'est un cas particulier, car ce morceau se décompose en deux parties, mais je ne peux ne pas mentionner la première. Œuvre classique, une magnifique envolée des instruments qui laissent le ciel agité. Les couleurs défilent à toute vitesse, jusqu'à l'apothéose.

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(A Celebration for the Death of Man... - 2:24) Il n'y a rien de plus lascif. Acoustique renforcée, calme naturel. Comprenez tout de suite le sens de la pochette. Il n'y a rien de Noir ici, seulement de la Solitude Sombre.

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(Infestissumam - 1:42) Un chant d'anti-église dévastateur. Quelle puissance que dégagent les instruments, les chœurs sont mythiques dans une prose hérétique aboutie.
(Pour aller plus loin : http://www.senscritique.com/album/Infestissumam/critique/64425253 -- 66 lectures à ce jour, ah !)

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(L'Envol des Corbeaux - 1:26) Les sentez-vous, s'en aller au loin, laissant la charogne et la misère ? Les sentez-vous, dans cette poussière noire, formant un nuage uniforme qui ne sait où aller ? Ils s'échappent, pour toujours.

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(A Celtic Mourning - 4:03) Cornemuse irlandaise. Acceptez cette entrée dans les landes herbeuses désertes des vastes paysages d'Irlande. La mer, le ciel gris, les kilts irlandais...

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(Intro - 1:05) Douceur et innocence. De vos yeux d'enfant les étoiles filantes qui perlent le ciel s'animent pour vous.

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(Through the Gates - 1:35) Un nouveau voyage spatial, ou nocturne. Alors, intro ou extra-spection ?

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(Prologue: Omen - 1:40) Des lames brillantes qui scintillent tel un regard vers l'avenir. Les chœurs soutiennent alors un étrange présage...

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(Prelude - 1:11) En marche dans un autre monde. Des terres fantastiques, mythologiques. Un portail a été franchi.

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(Unfinished Allegro - 1:12) Merci Schubert, la composition est bien évidemment impeccable. Une bien étrange entrée dans un Power Metal, somme toute, mais réussie pour ma part.

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(Erste Schritte - 1:45) Douceur pour les oreilles. Aucune prétention.

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(Sirius - 1:55) Préparation du morceau homonyme de l'album. Être assis sur son balcon un jour de pluie, voir le vent dans les saules et les oiseaux voler. C'est suffisant.

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(A New Dawn to Rise (Intro) - 1:25) Plus grandiose que l'introduction de son successeur (voir "Omen" ci-dessus) ; je retourne vers la découverte de nouvelles terres, comme au Moyen-Âge il faut croire.

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(Crom Cruach - 1:06) Acoustique pesante mais mélodieuse. On dirait l'illustration d'une marche guerrière dans des terres reculées...

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(Plaisong - 5:16) Je n'ai pas résisté à évoquer ce morceau dans cette liste. Certains le considèreront comme un morceau à part entière, je préfère pour ma part le percevoir comme une introduction à la torpeur du monde interne de Smith, itération du thème oblige : la mélodie est la même du début à la fin avec de menues variations et quelques paroles. Je vois ça clairement comme une présentation de l'album.

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(The Kiss - 6:14) Même mention que pour Disintegration. Un morceau purement introducteur. Ailleurs sur l'album il n'aurait pas du tout sa place. C'est une grande présentation de l'album selon moi. Je ne peux pas ne pas le mentionner.

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(What's on Your Mind? - 1:38) J'hésitais à le mentionner car il ne présente pas d'intérêt particulier, mais à la réécoute de l'album j'apprécie le retrouver pour introduire l'album, l'abordage est plus doux que la basse agitée des premières secondes d'Overloaded. Quid du titre : Peut-être une façon de savoir si ça va avant de commencer à jouer pour nous...

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(Des Chapeaux dans les Lapins - 1:02) Descente au pays d'Alice, le temps et l'espace se déforment...

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(Ira Tenax - 1:13) Un ambiance épique et sombre, digne d'une introduction pour une aventure fantastique dans un autre monde. Mêlée à un clavier entraînant et des chœurs majestueux qui rappellent les églises sombres dans les histoires de dragons, on atteint l'Épique par excellence en moins d'une minute.

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(Deus Culpa - 1:33) Un orgue très doux pour débuter sur une note d'église pour bien marquer l'orientation très "religieuse" du groupe..

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(Intro (The Harmonica Man) - 2:01) Une intro dont on reconnaîtra la patte d'Ennio Morricone sans difficulté. La plongée de cet harmonica dans la sauce Gothic Rock nous offre une entrée prenante dans la noirceur du Far West. Et n'oubliez pas vos lunettes !

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(Impaled - 1:31) Sa seule utilité est de traiter la balance de luminosité de l'album pour nous préparer à ce qui va suivre. On l'aura oublié dès l'instant suivant, mais pas son effet.

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(The Primeval Dark - 3:17) Un morceau sombre, oui, mais tout sauf primitif. Il en émane une sorte de puissance supérieure, comme une révélation. Le côté mélodique que l'on retrouvera dans tout l'album achève de nous embarquer pour un voyage mystique (encore un) ; et ce growl si vigoureux du chanteur décuple notre énergie...

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(When the Heart Consumes the Soul - 1:32) Douceur contraste avec le reste de l'album, on reconnait toutefois cette patte caractéristique au clavier qui bercera chaque piste. Ce dernier possède un son très "moderne" (les mots me manquent pour l'expliquer, mais on retrouve cet aspect dans pas mal d'albums gothiques de ces dernières années), qui procure beaucoup de bien, et on évolue dans un décor plus futuriste.