Vrais bons Albums de "Rap"

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The Unseen et tous les travaux de Madlib autour de Quasimoto sont des piliers du rap. Il cherche constamment à aller à l'encontre des modes et des codes, il met ainsi en place un personnage qui, à l'opposé des rappeur égotrippés, est profondément humain. Et ça dans le rap c'est rare.

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Mc Paul Barman, lui aussi, est très opposé à l'imagerie hip hop attendue. Sa musique est très plastique, travaillant les textures sonores en profondeurs, il imagine un rap nouveau repoussant les frontière du genre.

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Encore une fois, Mf doom époustoufle par son talent aussi sensible que technique. Ne craignant plus rien, le visage de fer nous délivre un concept album qui au détour d'une cuisine nous parle de toute une vie sociétale.

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Ne pouvant choisir, j'ai mis les deux. Born Like This est un produit rare, unique même. Contrastant entre un flow droit et mesuré (se permettant toujours des libertés cependant) et instrumental chaotique presque fiévreux. Il tient, en somme, la ligne dans un chaos ambiant.

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The Roots sont, dans le rap, des témoins. Ils sont aussi habitués au grands orchestres qu'aux bouches de métros et leurs sonorités en témoignent pour finalement créer un avertissement mélodieux mais jamais réservé.

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Sûrement le plus populaire de cette liste et pourtant l'un des plus pertinent. Aux travers de bangers universels, Kanye West délivre en réalité un journal intime, vraiment intime. Ecrire sur soit est délicat, et de cette délicatesse résulte un album bienveillant.

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A Trib Called Quest n'ont eu cesse d'analyser l'humain dans leurs musiques. Cette fois ci, ils se fondent sur une question plus large : celle de la foule et des corps. Ils simulent les mouvements d'une foule via la musique, et via l'image de la foule ils simulent une autre couche musicale. Une belle prouesse donc !

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On doit à La Caution un rap français devenu objet culturel. Ils ont pour la première fois dans l'hexagone, usé d'une musique alors neuve pour traduire une conditions et une place sociale de façon intimiste. Rap comme relique d'appartenance ? Pourquoi pas ?

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Il fallait bien un peu de rap "hardcore" dans cette liste, au moins une fois, j'ai donc choisit Gangsta Pat. Tout d’abord pour son avant-gardisme (un rapide inventaire historique du hip hop suffira à comprendre pourquoi) mais aussi pour sa véritable implication dans la production musicale de cet album.

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KRS-One, tête de file du groupe, à qui l'on doit une majorité des choix pertinents prit par Boogie Down Prod, fait du hip hop des 80's une expression sévère et crade détonnant alors avec le ton de l'époque. Le rap est à l'image de ceux qui en font et ne cherche plus à séduire une masse.