Vu en 2015

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Que c'est beau ! L'inspiration mythologie nordique et folklore irlandais est rafraîchissante, ça change de ce qu'on voit habituellement.

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Waw le faux plan séquence, quelle prouesse visuelle !
... qui n'apporte rien au propos mais rappelle bien que le film se veut intello (alors que bon...)

Waw la mise en abyme de folie !
... qui n'a aucune subtilité et ne fait que renforcer le nombrilisme de ce film.

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Ca aurait pu être bien mieux, mais bon, j'aime les ados loosers cyniques et philosophes (dommage qu'il finisse par tourner tête à claques). Et la BO d'Alex Turner est bien bien sympa (Piledriver Waltz s'écoute en boucle).

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Un brin longuet du fait du mutisme des personnages, leur donner quelques dialogues aurait étoffé le récit, mais ça passe, c'est dans la droite lignée des Wallace et Gromitt.

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Ouiiiiiii

(Non je n'ai pas du tout forcée à regarder ce film d'enfance culte...)

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Je l'aurais vu il y quelques années je pense que ça aurait eu plus d'impact mais ça reste un très chouette film.

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Les deux premiers tiers sont excellents, tout est mis en place avec une économie de moyens remarquable, ça reste pudique tout en n'omettant rien de l'horreur des exactions commises. Quel dommage que le film se vautre dans un classicisme empli de pathos (viens que je t'amène à Auschwitz pour te parler de mon passé, ça sera sympa, on se fera cuire des merguez) et s'attarde sur la vie du personnage principal avec une trame archi vue qui tombe comme un cheveu sur la soupe. On est passé à peu de choses près d'un beau film mémorable.

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Entraperçu en faisant autre chose, mais c'est ça le fameux Batman de Nolan ? Heureusement qu'on m'a prévenu que c'était le plus pourrave de la trilogie et que les autres étaient de plus grande qualité parce que là ça ne casse pas trois pattes à un canard.

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Un joyeux porte nawak bien bien kitsch. C'est un genre, il faut aimer, je dois reconnaître de pas avoir plus adhéré que ça (puis la scène dans l'église bon sang que c'était trash !) C'est tellement parodique qu'il faut y aller en prenant ça au millième degré.

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J'ai souffert pendant 2h, j'avais oublié que l'UGC aime les décibels élevés... C'est anecdotique mais ça ne m'a pas aidé à profiter du film. J'y allais sans rien connaître de l'univers Mad Max (savoir que Tina Turner avait livré une chanson pourrave sur la précédente itération ne compte pas), j'ai été assez décontenancée par l'univers dérangeant.

Après on pourra dire ce qu'on veut sur le propos féministe ou écologiste du film, ça reste un gros blockbuster pas très fin avec plein de pétarades, d'effets spéciaux pour épater le chaland et de grosses explosions. Alors oui les couleurs sont jolies, le déroulement quasi exclusif sur la route pour une fuite en avant font que ce Mad Max se détache du lot, mais ce n'est pas non plus la révolution annoncée. Il y a plus de place laissée aux femmes, mais elles en sont encore au stade de l'émancipation, on ne peut pas parler de film féministe. Et je n'ai pas pu faire abstraction du coût écologique qu'a dû représenter le tournage de ce film, en contradiction avec le message véhiculé...

Sinon le guitariste aveugle attaché à l'avant du camion qui fait jaillir des flammes de sa guitare était la principale attraction du film, pas d'hésitation là-dessus. (Tellement wtf...)

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Ca change la donne d'avoir un vrai réalisateur aux commandes, rien qu'au niveau du traitement de l'image on voit tout de suite la différence. Une bonne transcription d'un des volumes les plus sympas mais qui pour le coup est plus un film à destination des adultes que des enfants.

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Livre relou = film tout autant relou. De longs passages ont été supprimés et à ce niveau là l'adaptation cinématographique fonctionne bien, mais la transcription des épreuves est d'une platitude affligeante et les relations entre les adolescents sont mal développées ce qui en fait un film peu passionnant, aussi vite vu, aussi vite oublié.

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Cherchez l'erreur...

Bien joué, mais un peu vain et pas toujours crédible.

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Rythme pas super maîtrisé quand même... Heureusement qu'Ombrage est bien campée et qu'il y a le passage final au ministère pour dynamiser l'ensemble. Et encore une fois, si l'on excepte le film d'Alfonso Cuaron, l'adaptation est beaucoup trop sage pour parvenir à se créer une identité propre mais échoue à transcrire ce qui faisait le charme des ouvrages.

Annotation :

Très inégal, inabouti et partant dans trop de directions pour que ce soit pertinent. Qu'on ajoute à cela un casting à la ramasse et des personnages jamais crédibles et on obtient un beau plantage. Dommage alors que l'idée de départ était originale et que les quelques passages réussis attestent qu'un traitement absurde tout du long aurait fonctionné.

Annotation :

Beaucoup d'attentes, une idée qui sort de l'ordinaire, un traitement bien réalisé mais malheureusement le scénario d'un classicisme sans prise de risque ne leur rend pas honneur, on a l'impression d'avoir déjà vu cette histoire des dizaines de fois, on s'ennuie et le film passe à côté de son sujet alors que l'ancrer davantage dans le quotidien de Riley (qu'il aurait été plus intéressant de suivre lors de son entrée dans la puberté au lieu de l'annoncer sans cesse) aurait été plus efficace et plus intéressant. Quant au double niveau de lecture, il est très artificiel et relève à mon sens plutôt d'une incapacité à définir la cible du film : les plus jeunes auront du mal à s'y retrouver (les réactions dans la salle n'étaient pas franchement enthousiastes) et j'ai du mal en tant qu'adulte à me satisfaire de ce manque de profondeur. Je ne m'explique ces réactions si enthousiastes, à moins de considérer que les gens avaient vraiment envie de voir à nouveau un grand Pixar mais leur âge d'or me semble définitivement révolu.

Annotation :

Impossible à noter, c'est tellement improbable...
La seconde partie du film aurait gagnée à être réduite de moitié parce que moins efficace que la partie dans l'hôtel qui condense l'essentiel de l'humour, pas forcément indispensable, et un brin relou du fait de sa longueur.