Vu en live en 2015 : à la guerre comme à Lager

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17/01 au Bistrot de la Cité.
1er concert de l'année avec le duo VvvV, il fallait que celui-ci soit marquant pour bien commencer.
Leur EP est pas mal, mais c'est assez loin du rendu live. J'hésitais à y aller au début, mais j'ai bien fait, ça aurait été dommage de rater ça. Leur musique est vraiment surprenante, on y retrouve de nombreuses influences.
Ils ont débuté leur set par un passage drone au synthé, comme une version synth wave de Sunn O))) (leur nom VvvV m'en évoque d'ailleurs les vrombissements dronesque), avant de balancer des beats techno très noirs. Et par dessus ils jouent un mélange de synthwave, à grands coup de réverb, et de krautrock ce qui donnait un aspect robotique à leur musique, très Carpenter, ou une version dark de Zombie Zombie. La boite à rythme assez rapide faisait aussi penser à une batterie de black metal.
L'un des 2 chanteurs avait un vocodeur, french touch à la Daft Punk ? Et l'autre chantait un chant post-punk très énergique qui partait presque parfois dans du chant hardcore.
D'après mes renseignements l'un des 2 chanteurs est dans Year Of No Light et l'autre dans le groupe Aerôflôt.
De la bonne musique intelligente pour défoncés.
D'ailleurs à propos de défoncés, alors que j'étais captivé par leur musique, un mec vient bousculer tout le monde pour ce placer devant. Je sais pas ce qu'il avait pris mais c'est l'un des mecs les plus bizarres que j'ai vu en concert. Il était à moitié travesti, masqué par un espèce de ruban transparent mais qui ne laissait pas voir ses yeux et commençait à se trémousser stupidement, plus ou moins en rythme avec la musique. Il a commencé à faire un striptease, singeant des danses arabes, heureusement qu'il n'est pas allé plus loin que le torse. Apparemment il connaissait les musiciens qui avaient l'air un peu gênés. Faut dire qu'il était un peu chiant, fallait le retenir pour empêcher qu'il ne se casse la gueule sur le synthé ou qu'il ne triture les boutons. Mais sinon c'était marrant de voir un mec mettre l'ambiance comme ça.
Très bon concert pour débuter une année qui s'annonce bonne musicalement.

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20/01 au Grand Cordel.
Concert d'un DJ rennais qu'on aime beaucoup, Marc de Blanchard. Il s'agissait d'une improvisation + d'une performance visuelle dans le cadre d'une expo. Quand on s'est ramené on s'attendait à ce que ce soit bourré de bobos/hipsters alors qu'enfait il n'y en avait qu'une dizaine. Mais la salle était grande avec une bonne acoustique, c'était la première fois qu'on y allait.
Tant pis on était un peu bourré et content d'être là. Les gens sont partis peu à peu, le DJ hésitait à arrêter mais on l'a encouragé à continuer. Il était content d'avoir un fan club.
Il a arrêté son impro et a passé les morceaux de son album, notamment le morceau "Entre les dents du tigre" qui doit être l'un des morceaux que j'ai le plus écouté l'an dernier.
Si ça vous dit de jeter un oeil il a un clip plutôt sympa et psyché : https://www.youtube.com/watch?v=uDTmjzjzJBY
à la fin il nous a invité à le rejoindre sur scène pour danser, il ne rester plus que nous 4 dans la salle avec un couple en train de danser une valse et une fille de 30-40ans complètement éméchée.
C'était une soirée plutôt sympa, j'avais des potes qui bossait là-bas, à la fin ils sont venus nous dire que la bière était gratuite parce qu'il fallait la finir. On s'est pas fait prier pour en boire quelques unes avant de repartir, sous la neige puisqu'il s'est mis à neiger ce soir là.

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22/01 au Terminus

Plus trop de souvenirs de ce concert, je me souviens d'un début assez expérimental, puis vers la fin c'est parti dans un genre plus post-rock

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29/01 à l'Ubu.
1er gros concert de l'année après quelques concerts dans le milieu underground Rennais, donc non référencés sur SensCritique.
Concert important puisque les suédois de Birth of Joy enregistrait leur album live à l'Ubu, forts de leur succès aux Transmusicales et d'un précédent passage à l'Ubu, le trio aime Rennes visiblement et Rennes en ai reconnaissante puisque les 2 soirs de concert étaient complets.
Difficile donc de se frayer un chemin à travers la foule pour tenter d'atteindre nos places habituelles au premier rang. Mais c'est inutile puisque dès les premiers riffs de guitare, la foule se déchaine et c'est parti pour 2h30 de pogos non-stop. C'était violent donc, et surprenant qu'ils jouent aussi longtemps.
Leur musique est un mélange de garage, de stoner, de rock psyché 70's, un mélange entre les Queens of the Stone Age, les Doors ou Kadavar. Pas spécialement très original mais très efficace en live. D'ailleurs le public était déjà acquis puisque certaines personnes connaissaient tous les morceaux par cœur. Notamment le morceau Make Things Happen, issu de leur premier EP, qu'ils ont joué vers la fin et que le public a repris en coeur.
Et ils ont eu droit à 2 rappels. Grand succès donc, et c'était déjà énorme le jeudi donc ça devait être la folie le vendredi.
Par contre 2h de pogos c'est dur car un moment je me suis tordu la cheville, c'est passé mais ça a été dur le lendemain.
Extrait : https://www.youtube.com/watch?v=AYTu5Rl1O7U&feature=youtu.be

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03/02 à l'Ubu
1er groupe culte de l'année, Pere Ubu à l'Ubu
On a failli le manquer ce concert, quasiment aucune pub faite autour de l'événement, heureusement qu'on a vu cette date en prenant nos places pour Birth of Joy la semaine précédente.
Et sur l'événement moins d'une 20taine de personnes participantes.
Au final il y avait quand même une centaine de personnes dans la salle.
On se place devant comme à notre habitude et on attend le début du concert.
David Thomas arrive après un peu d'attente, grand manteau, grand chapeau, grande classe. Mais il peine un peu à marcher, s'appuie sur une cane et semble fatigué. On avait peur qu'il claque sur scène.
Au final, un ptit verre de rouge et ça va tout de suite mieux. Il s'assoit devant, inspecte la bouteille, se sert un verre et le goûte. Satisfait, il commence le concert à la guitare pour le premier morceau.
Et c'est parti pour 1/2h d'un genre de punk ambient à la Pere Ubu avec parfois quelques solos de batteries. C'est sympa, David Thomas a une belle voix, mais ce n'est pas ce genre de Pere Ubu que nous sommes venus voir.
Après 1/2h de concert, David Thomas s'arrête et annonce une pause de 15min, sans doute pour aller finir sa bouteille de rouge, et le temps pour nous d'aller boire une Lager.
La suite du concert est plus convaincante, je ne connais pas assez Pere Ubu pour reconnaitre les morceaux mais je sais que c'était plus ce que je voulais entendre. Pere Ubu m'évoque un mélange entre Chrome et les Residents. J'ai juste reconnut le morceau titre The Modern Dance, là c'était la folie. D'ailleurs David Thomas ne semble pas trop apprécier les pogos puisqu'il s'est arrêté de chanter mais je crois que c'est parce qu'un type a déréglé le son en tombant sur des fils. D'ailleurs ce type était complètement défoncé, il avait du se prendre un sacré cocktail de drogues puisqu'il ne dansait pas du tout en rythme, il était à moitié en transe et tenait à peine debout. Le mec de la sécu a hésité plusieurs fois à le virer mais il a fini par se calmer un peu. Mais c'était un peu chiant parce qu'on faisait plus attention à lui qu'au concert.
Mais sinon c'était un bon concert, qui n'a pas convaincu tout le monde mais moi j'étais satisfait.

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05/02 à l'Ubu. PARIS + DANTZIG + VIOLENCE CONJUGALE dans le cadre du festival Travelling. Le concert était précédé d'un documentaire, "Des Jeunes gens modernes" mais je l'ai manqué.

Premier groupe, Paris, on ne connaissait pas, on hésitait même à y aller, mais on aurait eu tord. Dès qu'on entre on entend les grosses basses retentissant dans l'Ubu. Paris est en fait l'un des plus anciens projets de Nicolas Ker, le frontman de Poni Hoax.
Paris c'était du "rock sombre, entaché de sonorités électro glacées et de nappes synthétiques un peu crades" pour reprendre la description de l’événement.
Nicolas Ker chantait impeccablement en anglais mais sa démarche était un peu étrange, mais quand il s'est mis à parler entre les morceaux, on s'est rendus compte qu'il était complètement bourré. Il nous a raconté une histoire un peu glauque à propos d'allemands (encore un coup des nazis) pédophiles (parce que nazi ça suffit pas) dans un restoroute. Pas compris grand chose car contrairement à son chant, son discours n'était pas très compréhensible. à la fin il a conclu en gueulant : "la fille elle a 8 ans et elle suce des bites !". Merci Nico, c'est sympa.

Ensuite Dantzig, il ne s'agit pas vraiment du Marquis de Sade comme indiqué mais d'un groupe créé pour l'occasion composé de membres des groupes rennais Marquis de Sade, Frakture et End of Data. Le nom Dantzig vient probablement de l'album Dantzig Twist de Marquis de Sade. Je ne connaissais pas tellement les 3 groupes, un peu plus Marquis de Sade.
Ils étaient entre 2 et 7 sur scène en fonction des morceaux. Il y avait également le guitariste d'Étienne Daho.
Ils ont commencé par des morceaux de Frakture, je ne connaissais aucun morceau mais c'était cool.
Ensuite c'est au tour du chanteur d'End of Data de prendre le micro. J'ai uniquement reconnu le morceau Sahrah de leur album du même nom.
Ensuite au tour de Marquis de Sade, Philippe Pascal le chanteur du groupe fait alors son apparition sur scène. Je ne me souviens malheureusement plus de quels morceaux ils ont joué mais c'était bien.
à la fin du concert, rappel, ils ne savaient pas quels morceaux jouer, ils ont opté pour 2 reprises de leur groupe favori, The Velvet Underground, Sunday Morning et I'm waiting for my man, mais elles n'ont pas convaincu tout le monde. Ils ont donc fini par une reprise d'un des morceau les plus punk des Stooges, Fun House, beaucoup plus convaincante vu les pogos.
C'était une vrai chance de revoir ces groupes Rennais mythiques sur scène.

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Et enfin Violence Conjugale, le concert pour lequel on était principalement venu.
J'aurai du faire ce report plus tôt, mais je me souviens à peu près de quels morceaux ils ont joués, c'est facile puisque tous leurs morceaux sont des tubes.
Déjà en concert ça sonnait beaucoup plus techno avec d'énormes basses.
Si je ne me trompe pas ils ont commencé par le morceau Sortie de route, ils ont joués presque tous les morceaux de leur album. Je me souviens principalement des morceaux Plaisirs Solitaires, Futur, KGB, Blitzkrieg, et notre morceau préféré Violence Conjugale qu'on a tous repris en cœur en pogotant. Ils ont également dédié un morceau à tous les homosexuels de Rennes (rpz), Homosexualis Discothecus (qui fait pas mal penser à du Scorpion Violente). Ils me semble qu'ils ont aussi joué 2 morceaux de leur prochain album, qui sera bien comme l'a dit le chanteur.
à la fin du concert ils ont terminé par Mirador.
à propos d'homosexuels, il y avait des gens bizarres à ce concert, pendant le concert précédent on avait remarqué un mec devant la scène qui dansait vraiment comme un PD, il a même demandé du rouge à lèvre à une fille. Vers le milieu du concert de Violence Conjugale, il est monté sur scène, tout maquillé pour danser, il connaissait bien les morceau puisque ses chorégraphies étaient parfaitement synchronisées. Je me demandais même s'il faisait partie du show mais visiblement non. C'était marrant au début mais à la fin il prenait un peu trop l'attention du public et ça devenait vraiment ridicule.
Il y avait aussi devant 2 gros fans qui chantait tous les morceaux en gesticulant et donnant des coups à tous leurs voisins, ils demandaient à chaque fin de morceau "Mirador". Du coup je me suis écarté.
Mais tout ça n'était pas suffisant pour gâcher le concert, jusqu'à présent il s'agit de mon meilleur concert de 2015.

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06/02 au Melody Maker,
Petit concert de grunge pour une asso et un public qui s'attendait à du garage. Nous on était bien bourrés et puis ça pogotait violent donc on était content.

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07/02 au Marquis de Sade, FTTT Psych Session #1 avec Indian Bones, The Same Old Band et Eagles Gift.

Dernier concert d'une semaine plutôt chargée.
Indian Bones, 1er concert d'un groupe de potes rencontrés au festival Lévitation. C'est donc bien évidemment du psyché avec beaucoup de fuzz, un son un peu crade. Assez bluffant comme 1er concert, hâte de voir la suite.

The Same Old Band, groupe de psyché de Lorient d'inspiration BJM, vraiment très sympa et entrainant.

Eagles Gift, groupe angevin, je les avait manqué au Lévitation et également aux Transmusicales, j'étais donc bien content qu'ils repassent à Rennes. Repérés par les Black Angels lors de la 1ère édition du Lévitation dans le cadre d"autour du Lévitation", ils ont alors été invité à jouer l'Austin Psych Fest.
C'était donc assez dingue de les voir à Rennes, le bar était bien évidemment bondé et la soirée était complète. Musicalement ça fait pas mal penser aux Black Angels, donc du psyché bien planant.
Petite anecdote marrante, pendant le concert un de mes voisins s'efforcer de rouler un énorme joint 2 feuilles malgré les mouvements de foules. C'était pas facile pour lui déjà qu'ils ne semblait pas très net. Au bout de 15 minutes il avait presque finit de le rouler, mais le chanteur/claviériste, qui par manque de place faisait dos au public, lui rentre dedans et le malheureux fait tomber son joint par terre, son contenu s'étalant sur le sol. Il est resté 5 minutes à le regarder, le regard complètement hébété.
Vivement la prochaine Psych Session.
Sacré semaine, pas eu le courage de continuer après le concert.

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11/02, un mec qui fait de la pop à la Mac DeMarco. J'en attendais pas grand chose, mais en concert il y avait un fort côté shoegaze qui m'a bien plu.

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23/02 au Terminus, concert Tendresse & Passion, Ronin + Alan Courtis avec Aaron Moore

1ère partie le duo Courtis/Moore.
Le Terminus est réputé pour accueillir des groupes expérimentaux, mais c'est l'un des concerts les plus bizarres vu dans ce bar (avec le groupe Une Fille Pour le Diable). Je vais essayer de tout me rappeler. Les 2 personnages avaient tous les 2 des dégaines très différente, Alan Courtis est un argentin avec une tête de métalleux, Aaron Moore est anglais et a plus une tête de scientifique. Au début du concert ils était chacun de leur côté à bidouiller leur ordi en faisant des bruits bizarres avec leur bouche. Un moment Courtis prend une petite boite et appuie sur un bouton faisant un bruit étrange, en bougeant sa tête hystériquement.
Au bout d'un moment, il prend une petite guitare et s'aidant d'un archer commence un long passage drone noise psyché, accompagné de Moore à la batterie. Très beau passage d'ailleurs.
Après un petit solo de batterie, ils échangent les rôles, Courtis commence à jouer de la batterie de manière peu banale puisqu'il se place devant en jouant de manière un peu aléatoire avant de gagner le siège du batteur, Moore récupère la guitare mais se sert d'une Cymbale comme archer créant une musique drone.
à la fin il sort un étrange instrument composé d'une bouteille, de tubes de plastiques et d'un bec de clarinette, créant un long instrument à vent.
Et le concert s'est terminé comme ça. Concert étrange et marrant mais je dois avouer que la fin s'éternisait un peu.

C'est ensuite au tour des italiens de Ronin. On a trainé un peu trop longtemps dehors donc quand on rentre c'est bondé, difficile de se frayer un chemin. Mais comme d'habitude à la fin du concert on se retrouve devant.
Ronin c'est un mélange de post-rock et de musique western. Le début du concert m'évoquait le dernier album d'Earth. Un autre morceau commençait exactement comme Moya pour ensuite partir dans la musique western. Vers la fin du concert c'était plutôt musique western digne d'Ennio Morricone, je me demande d'ailleurs s'ils n'en ont pas joué des morceaux. L'avant-dernier morceau était vraiment parfait et ils ont eu droit à un rappel enthousiaste du public, dernier morceau très beau aussi.
Le post-rock morriconien fonctionne parfaitement, concert mémorable.

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25/02 au Bar'hic, concert Kfuel, Rouge Gorge + Cult of Youth.

En 1ère partie le jeune rennais Rouge Gorge, one man band de synth pop, Cult of Youth ayant avoué à l'organisateur être fans de synth pop.
J'en avais déjà entendu parler, il avait fait la première partie de Sexy Sushi à Rennes.
Et c'était plutôt sympa, de bons morceaux électro/synth pop, ça envoyait bien. Et puis les paroles de ses morceaux sont plutôt sympas, Soyons Cochons ou bien Milk & Milf que je connaissais déjà.

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Ensuite Cult of Youth. Kfuel étant plutôt une asso spécialisée dans le noise rock, c'était étonnant de les voir faire passer un groupe de néo folk. Mais au final le set qu'ils ont joué n'a rien à envier aux autres groupes que l'asso a fait passer. C'était très différent des albums, en live ils ont une furieuse énergie punk.
L'un des morceaux faisait très Death In June, le 2ème morceau du set il me semble. Un autre morceau avait un côté gothique faisant penser au début d'un morceau de Beastmilk.
Il y avait aussi une contrebassiste pour accompagner le groupe mais on l'entendait peu.
Et yavait encore un mec relou, comme à quasi chaque concerts où l'on va.
Concert vraiment dingue où j'ai rencontré 2 de mes éclaireurs par ailleurs.
Et d'après mes sources, l'un des prochains concerts Kfuel sera encore un concert de neofolk.
Live : https://www.youtube.com/watch?v=pLSnp-rPRiU&feature=youtu.be

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27/02 au Marquis de Sade, Pizza Noise Mafia + Harshlove.

Tout d'abord Pizza Noise Mafia qui a ravagé le dancing sordide du Marquis de Sade (cf : http://noisey.vice.com/fr/blog/pizza-noise-mafia-instants-chavires-sonic-protest ). Pizza Noise Mafia est un duo bruxellois de synth punk/acid house dans lequel on retrouve notamment le chanteur Colombey.
Pas grand chose à dire à part le fait qu'ils ont ravagé le Marquis de Sade en beauté.

Ensuite Harshlove qui ravage aussi dans Strasbourg, vous savez le groupe de Bordeaux, musicalement ça ressemble beaucoup à Pizza Noise Mafia à part peut-être le fait qu'il grille un peu plus le cerveau.

Petit truc marrant, pendant le concert il y avait une de mes profs qui dansait sauvagement à côté de moi, je m'attendais pas à la voir là, et j'avais pas vraiment envie de la voir surtout que j'avais eu un exam peu convaincant avec elle le mercredi précédent. Mais je ne pense pas qu'elle m'ait reconnu, l'avantage des cours en CM
Yavait aussi le mec de Rouge Gorge qu'avait l'air un peu paumé.

Ensuite un after était prévu au Moon Station, avec Harshlove qui devait mixer, mais à 10€ la pinte faut pas déconner. Dommage parce que le bar est plutôt sympa. Donc on s'est barré.

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Le dimanche aprèm 01/03 aux Champs Libres, organisation I'm from Rennes, plusieurs concerts de prévus, un groupe de cold wave nommé Cavale Blanche mais que j'ai loupé.
J'ai pu voir le court set de 30min de Corbeaux, groupe de post-rock/post-metal de Quimper. Je l'avais déjà vu au Ty Anna l'an dernier et ils ont bien amélioré leur son depuis.
C'était assez comique de les voir jouer devant un public très éclectique qui n'avait probablement pas l'habitude de ce genre de musique.

Plus tard il y avait un groupe de reprises de tubes rennais mais c'était plus comique qu'autre chose.

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03/03 au Bistrot de la cité, La Honte + Radikal Satan.

La Honte, nouveau trio Rennais dans lequel on retrouve le mec de Rouge Gorge (encore lui), ils composent des chansons dépressives rigolotes accompagnées d'un synthé et une guitare (qu'on entendait pas vraiment). La queue à Pôle Emploi, Bukkake, Rennes la ville aux 100 kébabs, Camping Sauvage... (vous pouvez en écouter certaines sur leur soundclound https://soundcloud.com/la-honte ). à un moment le chanteur a même récité un superbe poème.
Bonne découverte ce groupe.

Ensuite Radikal Satan, groupe de "tango doom", j'en avais entendu parler quand ils étaient passé au Terminus et que je les avais loupé.
Le bar était archiblindé, le concert s'éternisait et mes compagnons m'ont lâchement pour un kébab. Ils ont mis du temps avant de commencer à jouer, apparemment ils avaient pas mal de problèmes techniques.
Ils ont ensuite débuté par un long drone chiant, ensuite ont joué 2 morceaux qu'étaient cools puis le son s'est remis à déconner, y avait des mecs qui me faisaient chier derrière, du coup je me suis cassé avant la fin du concert. Dommage.

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04/03 au Bar'hic, Organon + Wires + ISaAC.

On a manqué les 2 premiers groupes, on est arrivés pour ISaAC. Et heureusement qu'on a pas manqué celui-là. ISaAC c'est du gros noise teinté d'un bon sludge de derrière les fagots. Du coup c'était vraiment bien.

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13/03 au Jardin Moderne, 4 groupes de garage dans le cadre d'une expo photo sur la scène garage rennaise.

On a loupé les 2 premiers groupes, on est arrivés pour Mr Bonz one man band, qui est un one man band de garage comme son nom l'indique.
C'était pas mal il me semble mais j'ai peu de souvenirs de ce concert.

Et ensuite le fleuron de la scène rennaise, Kaviar Special. C'était n'importe quoi ce concert, gros pogos, apparemment j'ai du me casser la gueule parce que le lendemain j'avais une grosse marque de sang sur le tibia. ça devait être à cause du type qui n'aimait pas les pogos mais qui aimait bien pousser violemment tout le monde. Malgré ça c'était une sacré bonne soirée (sauf pour les voisins après).

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28/03 au Bar'hic, concert La Villa Diodati avec le collectif Nothing, DEAD + Future + Saintes

Déjà vu en ouverture du festival festival Visions en 2014, plus convaincant en salle. One-woman band de cold wave éthérée, on dirait du Mazzy Star pour le chant mais avec la boite à rythme en plus.

Annotation :

Ensuite Future, commençait à y avoir plus de monde au Bar'hic, difficile de se frayer un chemin devant. Future ce n'est pas un mec qui fait du rap, c'est un groupe de shoegaze parisien. Sympa mais tout était un peu trop noyé, mélangé, on avait du mal à distinguer les instruments les uns des autres. Et boite à rythme un peu forte.

Annotation :

Tête d'affiche de la soirée, les rennais DEAD que j'avais déjà vu 2 fois, et à chaque fois bonne claque. Cette fois-ci un peu moins satisfait, avant ils faisaient de la cold wave, maintenant ils se sont dirigé vers un son beaucoup plus noise/indus. La boite à rythme était un peu forte et la voix du chanteur pas assez et manquait de la réverb qu'ils avaient avant. Je suis aussi un peu déçu qu'ils n'aient pas joué d'anciens morceaux, sauf le dernier qui apparemment était une reprise de leur morceau Human Light mais avec des paroles différentes.
Le concert était bon mais j'avoue en être sorti un peu déçu.

Ensuite La Nuit du Chill, émission de radio qui se passait chez moi de 0h à 5h avec notamment un concert du groupe de psyché rennais Indian Bones. C'était chouette d'avoir un concert à domicile.

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14/04 au Bar'hic, concert Kfuel, mnttaB + Dial

mnttaB c'est un anglais tout seul qui gueule dans son micro en gesticulant comme un dingue, à tel point qu'il lui fallait la moitié du bar comme place. Heureusement qu'il n'y avait pas grand monde. C'est un mélange de synth punk joué par son ordi et de gros noise. Lui se contente de gueuler, mais c'est terriblement efficace. Il n'a joué qu'une demi-heure malheureusement, mais c'était plutôt éprouvant.

Annotation :

Dial, un supergroupe underground composé notamment d'un mec de God (le groupe d'indus avec Justin Broadrick et Kevin Martin), de la chanteuse du groupe UT (si j'ai bien tout compris) et d'un autre type qui était dans Furious Pig. Bref du beau monde pour du beau bruit. Dernière date de leur tournée européenne.
Même si je n'adhère pas toujours à ce bruit, ils ont commencé leur set par un morceau drone/noise un peu long à mon goût. Heureusement par la suite c'est devenu plus noise indus avec quelques côté psyché dans le genre de Godflesh. La chanteuse nous envoyait du spoken word dans le style de Lydia Lunch. Par contre il y a eu quelques problèmes avec la basse avec le clavier qu'on entendait pas au début. Pour la basse ça c'est heureusement amélioré par la suite. Pour le clavier on se demande si c'est pas le mec qui n'a pas compris qu'il fallait appuyer dessus. Comme apparemment il ne savait pas s'en servir il a préféré taper sur une grosse caisse, ça marchait mieux.
Le concert s'est ensuite terminé avec la boite à rythme qui continuait à jouer pendant qu'ils rangeaient tous leurs instruments comme ça ils sont sûr qu'ils n'auront pas à faire un rappel.

Annotation :

16/04, Festival Roulements de Tambours, Eat Roses + Electric Electric

Le concert se passait dans le cinéma de la fac Rennes 2, le Tambour, on était donc tous assis, pour changer.
Tout d'abord Eat Roses, un duo batterie/machines électroniques et claviers pour une performance pleine d'énergie. En arrière-plan des vidéos de voitures, de lapins, de gens qui marchent pixelisées dont la luminosité variait en fonction de l'intensité sonore. Et c'était plutôt lumineux, ça faisait parfois un peu mal aux yeux. Le batteur venait du hardcore et la claviériste de la musique classique, le mélange des 2 était parfait, vraiment intense. Du rock avec un petit côté jazz.

Ensuite Electric Electric pour un ciné-concert du film d'Abbas Kiarostami, Où est la maison de mon ami ? Au départ ça devait être le film Punishment Park mais le réalisateur s'est désisté, ils nous ont donc présenté une autre création.
ça faisait longtemps que j'avais envie de voir un ciné-concert, content que le premier se fasse avec Electric Electric, accompagnés du saxophoniste/clarinettiste Pierre Lambla.
Ils ont vraiment su s'approprier l’œuvre, entre passages riches en tensions portés par le saxophone ou la clarinette, et passages plus intenses où le groupe déverse toute son énergie, lorsque le gamin court.
Le film est également très bon, il s'agit d'un film iranien que j'avais déjà eu l'occasion de voir pour mes cours, au cinéma c'est quand même plus agréable. Le film oppose le monde de l'enfance et celui des adultes. Les adultes semblent tous incapables de comprendre les préoccupations de l'enfant et semblent guidés par un certain égoïsme.

Content d'avoir pu voir cette création en exclusivité, j'ai hâte de voir d'autres ciné-concerts.

Annotation :

17/04 au 1988 Live Club, Festival Roulements de Tambours, We Insist ! + It It Anita + The Guru Guru

Soirée noise au 1988 :

Premier groupe We Insist ! que j'avais déjà vu lors des Bars en Trans au Mondo. Pour ceux qui ne connaissent pas il s'agit d'une sorte de noise mélodique structuré math-rock avec un ptit côté Fugazi. J'ai trouvé leur concert meilleur que celui du Mondo même si celui-ci m'avait déjà bien plu. Ils ont joués quasiment que des morceaux de leur dernier album. Au moins cette fois-ci y avait personne pour me faire chier.
Leur concert n'a pas fait l'unanimité, des amis avec qui j'étais ont trouvé ça banal, je trouve au contraire leur musique plutôt originale mais peu importe.
Live : https://www.youtube.com/watch?v=DRRp7ULlXpI

Annotation :

2nd groupe : It It Anita, groupe venant de Belgique, sorte de noise rock bien rageur naviguant entre divers influences, noise, post-hardcore, punk, rock psyché...
Pendant leur concert ils ont filé une go-pro au public pour l'utiliser dans leur clip du morceau NPR, voici le résultat : https://www.youtube.com/watch?v=fEgQf0uoCqY&feature=youtu.be
Le concert s'est terminé en apothéose sur un long morceau, Tacoma, commençant comme du Sonic Youth et finissant dans une explosion krautrock/psyché. La plus grosse surprise du festival.
Live : https://www.youtube.com/watch?v=EjPe4TocL4c

Annotation :

à la fin The Guru Guru (à ne pas confondre avec le groupe de krautrock Guru Guru) pour une première date en France. "The Guru Guru est un mélange unique de noise et de rock psychédélique inspiré par des groupes comme Sonic Youth, METZ, Pere Ubu, Melt-Banana ou encore Deerhoof" la description faisait bien envie et en effet le concert s'est avéré fidèle à celle-ci. Le chanteur avait un style assez étrange, on aurait dit un demeuré un peu excentrique, il dansait de manière ridicule, mais ça convenant bien à leur musique un peu excentrique. Ils ont terminé leur concert par 3 morceaux riches en psychédélisme. Bonne claque aussi.
Live : https://www.youtube.com/watch?v=oAvAKv36pfI&feature=youtu.be

Annotation :

18/04 à l'Antipode, Festival Roulements de Tambours, Eric Chenaux + Forever Pavot + Get Your Gun.

On a manqué le premier groupe, le Groupe Obscur qui restera obscur pour nous, juste vu le dernier morceau qui semblait un espèce de parodie de Cocteau Twins en français. Je ne pense pas qu'on ai loupé grand chose.

Ensuite Eric Chenaux qu'on aurait aussi mieux fait de louper, le label Constellation n'est pas toujours gage de qualité on en a eu la preuve. Ce n'était pas vraiment mauvais, mais un mec tout seul sur scène avec sa folk/soul(ante) ce n'est pas vraiment ce qu'on était venu voir. Tout le monde était assis et on entendait les gens discuter dans la salle, presque plus fort que le pauvre Eric. ça aurait ptêt été bien à 17h en plein soleil en musique de fond mais là c'était juste chiant, on est partis avant la fin.

Annotation :

Suivi de Forever Pavot dont j'entend beaucoup parler en ce moment. J'avais moyennement aimé l'album donc je n'attendais pas grand chose du concert, mais Forever Pavot s'est avéré être un très bon groupe live malgré ce qu'en a dis le chanteur dans son interview pour New Noise.
Sur album c'est une espèce de pop psyché gentille, en live ça devient du bon rock psyché dans l'esprit 70's. Ils ont fait la reprise du générique de Tintin pour laquelle ils sont apparemment connus.
On retrouve même un ptit côté stoner, notamment sur le dernier morceau qu'ils ont joué. Ils jouent d'ailleurs sur des amplis Orange, si c'est pas stoner ça...? Et le batteur est aussi batteur dans Calvaiire, c'était d'ailleurs marqué sur son tshirt.

Annotation :

Enfin la tête d'affiche de la soirée, les danois Get Your Gun, que j'avais déjà vu en première partie de Camera. Et c'était toujours aussi bien, le chanteur est toujours aussi impressionnant avec son grand manteau, son chapeau, sa grosse barbe et son regard de tueur.
Ils ont commencé le concert par leur 2 gros singles, le dépressif Staying For A While et l'agressif Black Book. Ils ont ensuite enchainés les morceaux de leur excellent album The Worrying Kind tous aussi terribles les uns que les autres. Leur musique est un genre de folk apocalyptique, froid et déstructuré.
Et ils ont terminé en beauté par le magnifique morceau éponyme The Worrying Kind qu'ils ont rallongé de quelques minutes. Sans doute le meilleur concert du festival.