WAOUH !!! UNE LISTE AVEC LES FILMS VUS EN 2018 !!!

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3 janvier :

Tout en voulant respecter le film d'origine (que personnellement je ne citerai pas comme chef-d'oeuvre, même s'il a influencé le genre), ce remake se veut actualisé. En prenant comme fond Cuba et le communisme des années 1980, le film s'en écarte très vite pour en faire le sujet du gangster, plus généralement. Est mis en avant un certain Al Pacino dans le rôle titre de Tony Montana. Le "problème", c'est que Tony est un personnage exécrable, sans arrêt dans une soif avide de pouvoir, ce qui en fait quelqu'un de détestable. Et un type détestable sur 3h de film, ça pète légèrement les rotules... Personnellement, même si Al Pacino est plutôt bon acteur, son rôle m'a gonflé très rapidement. De plus que le personnage par sa rancune, me semble peu intéressant et surtout sans profondeur. D'autant plus quand l'on remarque que sa fin n'est qu'indirectement lié à sa soif de pouvoir (il s'est fait descendre pour ne pas vouloir exploser des enfants, c'est assez ironique quand on y pense)...
Autre gros problème du film, la BO. Si l'on omet le thème principal qui reste sympathique à courte durée, le reste a très mal vieilli, ces son disco-funk des années 1980 laissent surtout une ambiance kitsch (mention spéciale au thème d'action).

Après, je ne fais que déblatérer des points négatifs, mais je suis loin d'avoir passé un mauvais moment... Certains autres personnages sont foutrement plus sympathiques et agréables à suivre (Sosa pour n'en citer qu'un), et d'autres plus ambigus méritent toute attention (Gina). Sans parler de la fin, entre film de gunfight et vision apocalyptique, sans aucun doute la meilleure scène.

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4 janvier

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5 janvier :

Sam Raimi ne se contente plus de faire de l'horreur ltrès moche sans se soucier du scénario. Cette fois-ci, il l'exploite, avec évidemment pleins de fausses erreurs de débutants et de groq clichés bien nazes : méchants-surprises, deus ex machina, histoire à l'eau de rose bien naze et surtout ULTRA RAPIDE... Ce qui évite considérablement les emmerdes du second volume.
En revanche, ici est privilégié un humour plus grotesque, enfantin, face au gore d'auparavant.

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10 janvier :

Premier "vrai" film de Scorsese, qui illustrent parfaitement le style du réal à venir, il y a pas mal de plans d'une grande ingéniosité.. Les acteurs sont bons, et en particulier De Niro en tant qu'enfant irresponsable, accompagné par un Keitel grand frère protecteur, mais lassé par ses pitreries.
Mais bordel qu'est-ce que c'est loooooong !! Le rythme est trop mauvais, au bout de 45 minutes, j'espérais (discrétement, bien sûr) que se soient déjà la fin... Les scènes s'enchaînent sans avoir de réels rapports et au final la progression des personnages n'est que minimes, et donc peu intéressantes...

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12 janvier

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15 janvier

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17 janvier :

La dernière fois que je me suis infligé un film de et par Clint, ça s'est terminé en un effroyable échec (le retour de l'inspecteur Harry). Aujourd'hui, Gran Torino se présente bien plus sympathique. Même s'il garde des thémathiques "habituelles" à l'auteur tel que "la religion c'est cool et les pédés un peu moins", le tout caché par des messages vagues de type "gneugneugneuh le racisme c'est mal mais pas trop", dans la forme est le scénario on s'en sort relativement bien. Sans être de l'inattendu, c'est cohérent et peu frustrant.Un passage vraiment mémorable étant celui de l'affrontement final, expédié plus rapidement que prévu, sans pour autant être mal fait.

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19 janvier :

Entre roman d'apprentissage et chute aux enfers, le film se présente comme pacifiste, n'hésitant pas à montrer la torture mentale et autres saloperies de l'époque (genre des rats). Le personnage principal se rend tout content à la guerre avant d'y connaître un véritable cauchemar,le pire étant sa revenue au village où il se rend compte qu'il n'est pas le héros qu'li aurait dû être.
Même si la deuxième partie est un peu longue pour pas grand chose (notamment avec la Suzanne là), c'est une fresque très trippante sur les horreurs de la Première Guerre Mondiale, mettant en avant les troubles psychologiques (bien sûr l'attente dans les tranchées, la peur de se faire amputer...)

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11 février :

Moi qui m'attendais à un ton léger, je ne reviens pas sur la lourdeur psychologique de ce film ! Certes certains moments sont croustillants (comme Donald Sutherland qui fait le con en général), mais dans l'esnsemble c'est tout l'inverse de ce que je pensais voir. C'est-à-dire un film pacifique, qui montre que la guerre ça fait des ravages des deux côtés, et rien de tel que la violence pour exprimer la violence. Au final, l'assaut du château n'est pas jouissante du tout, même si l'on partage les sentiments des salopards, le suspense et le stress l'emportent facilement.

(c'est un gros résumé un peu trop résumé donc si j'ai pas la grosse flemme de ferai une vraie critique digne de ce nom. J'espère)

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13 février

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14 février

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15 février :

https://www.senscritique.com/film/Argo/critique/90917921

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23 février

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30 mars

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14 avril :

Un des premiers (même LE premier, si je ne m'abuse) Miyazaki, dont la patte graphique se devine facilement. Bon, c'est les premiers, et c'est encore un peu moche. De même, on sent bien que c'est plus une adaptation qu'une oeuvre de et par Miyazaki, d'où une présence d'humour un peu pataude, mais un imaginaire qui se développe déjà (graphiquement, on est à deux doigts d'un château dans le ciel...)

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15 avril :

Déjà, adapter l'esprit Metal Hurlant en film, du peu que j'en connais, ça me paraissait compliqué... Le résultat prend la forme d'un film à sketch, reliés par cette histoire du Loc-Nar, une bouboule verte fluo qui produit le mal mais on n'a pas trop compris pourquoi.
L'esprit Metal Hurlant, c'est comme je le pensait, un taux de "boobs sans raison valable" largement au dessus de la moyenne, c'est de la drogue partout (avec quand même quelques scènes tripantes, notamment la traversée psyché lors du fameux "en avant sniff !"), et heureusement, l'esprit Metal Hurlant, c'est du rock de (très bonne) qualité, présent tout le long... Quant à l'animation, elle est correcte, même si elle a bien vieillie avec le temps...

En conclusion, un film dont les scénettes sont sans grand rapport et mal reliées, un humour qui avec le temps a fait tâche, mais avec un peu de second degré (et d'un bon joint), ça passe crème !...

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4 mai :

C'est bo. C'est très bo même. Pour une technique uniquement en stop motion, l'animation est d'une fluidité impressionnante (à se demander "l'intérêt" d'une telle technique, si ce n'est pour le challenge). À noter que le reste est visuellement très réussi, c'est une immersion dans un univers, inspiré par culture et tradition japonaises.
Mais le gros problème, c'est son écriture. Déjà on a des problèmes de rythme : soit c'est trop long (omg l'intrigue met teeeeeellement de temps à se mettre en place), soit ça va trop vite (on a à peine le temps de comprendre le délire de l'armure qu'on l'a déjà retrouvée). Les intrigues sont sans véritables fondement (pourquoi chercher l'armure ? À quoi sert-elle, puisqu'une fois prise, on en parle plus ?), des conclusions peu convaincantes (le papi qui redevient gentil et TOUT LE VILLAGE qui le pardonne oklm pépère alors qu'il vient de le détruire...), et surtout ça va dans tous les sens, sans raison : un tel phénomène n'a absolument aucune influence sur la suite etc... on est perdu parce que l'histoire est d'une extrême simplicité (sans que ce soit un défaut), mais c'est pas clair...

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6 mai

https://www.senscritique.com/film/Le_Grand_Silence/critique/90221727

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7 mai

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11 mai :

Snatch aurait pu être un bon film, il en était pas loin. Mais beaucoup d'éléments sont à deux doigts de la réussite, mais s'y casse la gueule à pas grand chose. Par exemple, le scénario : bien foutu, on suit l'avancée de multiples groupes au sujet du diamants, qui ne se rencontre jamais (excepté "la scène des voitures"). Mais il est sacrément brouillon, et plusieurs fois j'ai du mettre sur pause pour réceptionner, et pour se rappeler qui savait quoi ou non...
Par contre, la B.O. est extrêmement bien foutue, proposant souvent de gros tubes (Golden Brown, Dreadlock Holiday, Angel dans ce que j'ai reconnu). Même si l'ensemble est plutôt orienté rock, ça reste varié, et ça fonctionne bien avec l'histoire.