Cover Walt Disney Studios de 1968 à 1973

Walt Disney Studios de 1968 à 1973

Regroupement de tous les films sous le giron de Walt Disney Studios durant l'année 1968, l'année 1969, l'année 1970, l'année 1971, l'année 1972 et l'année 1973.
Avec comme toujours des commentaires plus ou moins longs pour exprimer mon avis personnel sur ces productions.

La ...

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12 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 6 ans

Le Fantôme de Barbe-Noire
6.6

Le Fantôme de Barbe-Noire (1968)

Blackbeard's Ghost

1 h 46 min. Sortie : 13 septembre 1968 (France). Comédie, Fantastique

Film de Robert Stevenson

Walter-Mouse a mis 8/10.

Annotation :

Sorti le 8 Février 1968 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 21 540 050 $.

AVIS:

La preuve ultime qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Sérieusement, existe-t-il un titre plus repoussant que Le Fantôme de Barbe-Noire? Comment peut-on croire une seconde qu'un film portant un titre pareil puisse avoir ne serait-ce qu'une seule chance d'être bon? Pas moi en tout cas. Et ça m'apprendra car qu'est-ce que c'était génial.
J'exagère à peine. Je me suis juste éclaté du début à la fin devant Le Fantôme de Barbe-Noire. Le film a totalement conscience que son idée de base est du grand n'importe quoi et en tire les gags les plus hilarants possibles. Certaines scènes ne sont pas loin du fou rire tant Robert Stevenson maîtrise toujours autant la comédie et tant les acteurs sont excellents, à commencer par Peter Ustinov absolument parfait en Barbe-Noire mais aussi le couple Dean Jones / Suzanne Pleschette qui continue à faire des merveilles.
Une des meilleures comédies Live Disney.


8/10

The One and Only, Genuine, Original, Familly Band

The One and Only, Genuine, Original, Familly Band (1968)

1 h 50 min. Sortie : 20 mars 1968 (États-Unis). Comédie musicale

Film de Michael O'Herlihy

Walter-Mouse a mis 6/10.

Annotation :

Sorti le 21 Mars 1968 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 2 250 000 $.

AVIS:

The One and Only, Genuine, Original Family Band devait à la base se présenter tel un téléfilm en deux parties et cela se ressent. Il essaie de ramener l'ambiance toute en douceur des comédies musicales Disney des années 1960's comme Summer Magic mais il lui manque un plus gros contenu. Alors que ce dont parle le film est très intéressant dans le fond, il nous replonge dans le Dakota des années 1880's lors d'élections présidentielles décisives sur l'avenir du territoire. Mais le scénario reste trop convenu, la famille Band passant par des situations familiales vues et revues et prenant trop d'importance comparé au potentiel laissé par les oppositions politiques. Le casting reprend une équipe gagnante, notamment les tourtereaux du Plus Heureux des Milliardaires, l'excellent Walter Brennan en démocrate convaincu ou Kurt Russell dans un rôle discret (comme tous les enfants du film) donnant un peu plus de consistance aux personnages. Les Sherman reviennent à la composition et leurs chansons sont plus décevantes qu'à l'accoutumée. Pas mauvaises mais moins mémorables que d'habitude même si certaines sortent du lot à l'image de West O' The Wide Missouri. L'attente des élections, comptant une bagarre musclée, bouclant l'histoire relève heureusement le niveau après un deuxième tiers assez mou. C'est là qu'on voit à quel point la disparition de Walt Disney a laissé un énorme poids pour la compagnie.

6/10

Frissons garantis

Frissons garantis (1968)

Never a Dull Moment

1 h 39 min. Sortie : octobre 1970 (France). Comédie, Policier

Film de Jerry Paris

Walter-Mouse a mis 5/10.

Annotation :

Sorti le 26 Juin 1968 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 4 150 000 $.

AVIS:

Que des opportunités manquées pour cette comédie portant en elle les symptômes du décès de Walt Disney. Frissons Garantis n'a rien du film décalé espéré alors que sur le principe, il y avait largement moyen de s'éclater en laissant Dick Van Dyke se déchaîner dans le rôle d'un acteur de bas étage confondu avec un hors-la-loi et devant ne pas éveiller les soupçons parmi la brochette de gangsters l'entourant. On attend en vain l'élément déclencheur qui dynamisera un peu les péripéties mais rien à faire, Frissons Garantis est lent, limite fainéant et ne tire pas suffisamment parti de son concept. Les rares numéros délirants de Van Dyke sont hors-propos avec le ton assez rigide dégagé par l'infiltration du milieu de criminels. À ce déséquilibre s'ajoute l'ennui du spectateur de devoir rester planté plus d'une heure dans la même baraque parmi des personnages peu mémorables et des situations qui peinent à surprendre. Le final parvient heureusement à créer quelques légers sourires grâce à un peu plus de décomplexion mais nous ramène aux problèmes majeurs qui sont la faiblesse des enjeux et le héros dont nous ignorons tout si ce n'est son métier. Sans être totalement raté, le film de Jerry Paris souffre bien trop de son absence de rythme et d'idées.

5/10

Winnie l'ourson dans le vent
6.5

Winnie l'ourson dans le vent (1968)

Winnie the Pooh and the Blustery Day

25 min. Sortie : 20 décembre 1968 (France). Animation

Court-métrage d'animation de Wolfgang Reitherman

Walter-Mouse a mis 8/10.

Annotation :

Sorti le 20 Décembre 1968 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Deuxième court-métrage sur l'univers de Winnie L'Ourson par Disney Animation, Winnie l'Ourson dans le vent est très drôle, bien animé, divertissant et surtout, sa chanson sur les Éfélants est inoubliable. Reste juste la morale un tantinet problématique.

7/10

Un amour de Coccinelle
5.8

Un amour de Coccinelle (1968)

The Love Bug

1 h 48 min. Sortie : 17 septembre 1969 (France). Comédie, Fantastique, Sport

Film de Robert Stevenson

Walter-Mouse a mis 8/10.

Annotation :

Sorti le 13 Mars 1969 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 5 000 000 $.
Box-office mondial: 51 264 000 $.

AVIS:

Film approuvé par Walt Disney mais tourné après sa mort, Un Amour de Coccinelle fait partie des succès Live les plus influents de la boîte aux grandes oreilles et a démarré un nouveau phénomène ainsi qu'une nouvelle passion pour la Volkswagen Coccinelle.
Probablement le film Disney en images réelles le plus cartoonesque depuis longtemps, le long-métrage de Robert Stevenson est un vrai bol d'air frais pour tout spectateur, fan de voiture ou non, qui souhaite passer un bon moment.
Mené par la star Dean Jones (toujours aussi excellent), l'histoire va mettre en place un conducteur sur la paille qui va trouver sans le savoir sa nouvelle poule au oeufs d'or à travers une voiture vivante, Choupette, au caractère bien trempé. Les choses vont se compliquer quand va entrer en scène un concessionnaire hilarant joué par un David Tomlinson en grande forme.
Sur une ambiance bon enfant, Un Amour de Coccinelle multiplie les scènes mémorables et les trucages excellents. Une comédie à voir sans hésitation!

8/10

L'Ordinateur en folie
5.4

L'Ordinateur en folie (1969)

The Computer Wore Tennis Shoes

1 h 31 min. Sortie : 31 décembre 1969 (États-Unis). Comédie

Film de Robert Butler

Walter-Mouse a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sorti le 31 Décembre 1969 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 5 500 000 $.

AVIS:

L'Ordinateur en Folie est un autre de ces films Disney tournés et voulus comme étant des programmes télévisuels mais qui ont fini par se frayer un chemin vers une sortie cinéma, la qualité étant suffisamment au rendez-vous selon les producteurs. Kurt Russell, remarqué par Walt Disney avant sa mort, tient ici sa première tête d'affiche après quelques rôles secondaires dans de précédentes productions. Mais ses origines de téléfilm desservent grandement L'Ordinateur en Folie qui peine à trouver son rythme. Les décors sont petits, les angles de caméras limités et peu variés et la mise en scène molle. Les idées humoristiques sont là mais ne sont pas poussées à leur maximum, chaque gag tient sur une ligne, le petit budget aggrave le manque de prises de risques. Kurt Russell est même calé au second plan en comparaison aux personnes utilisant son génie temporaire alors que voir comment il vit avec sa personnalité normale et son cerveau informatique aurait apporté plus d'émotion à l'histoire. Ce n'est pas mauvais mais c'est quelconque. Toutefois, les 20 dernières minutes remontent le niveau avec un Cesar Romero drôle en méchant et une course-poursuite plaisante.

5,5/10

Les Aristochats
7.2

Les Aristochats (1970)

The Aristocats

1 h 18 min. Sortie : décembre 1971 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Wolfgang Reitherman

Walter-Mouse a mis 8/10.

Annotation :

Sorti le 24 Décembre 1970 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 4 000 000 $.
Box-office mondial: 55 700 000 $.

AVIS:

Dernier film d'animation à avoir été validé par Walt Disney avant sa mort en Décembre 1966, Les Aristochats va souffrir de la comparaison avec les derniers Classiques de la Compagnie et va surtout être la cible des critiques voyant là une régression par rapport aux aux derniers films proposés par Disney Animation. À tort ou à raison?
Et bien cela peut se comprendre car la recette est très classique et surtout a été déjà utilisée par le passé en plus de continuer à reprendre des bases scénaristiques très ressemblantes aux autres films d'animaux de la boîte aux grandes oreilles, autant en animation qu'en images réelles.
Mais Les Aristochats a bien plus que ça à proposer. À commencer par certaines séquences à mourir de rire avec les deux chiens anecdotiques mais hilarants Lafayatte et Napoléon ainsi que du méchant de service Edgar.
Si les héros, à l'exception de Thomas O'Malley, sont un peu creux, les personnages secondaires sont tous mémorables, les dessins de qualité et la BO des Frères Sherman est une fois de plus excellente.

8/10

La Cane aux œufs d'or
5.9

La Cane aux œufs d'or (1971)

The Million Dollar Duck

1 h 29 min. Sortie : 22 septembre 1971 (France). Comédie

Film de Vincent McEveety

Walter-Mouse a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sorti le 30 Juin 1971 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 5 100 000 $.

AVIS:

Dès le générique de début très dérisoire et animé en 2D, on sent que La Cane aux Oeufs d'Or a le potentiel d'être une comédie disneyenne de qualité qui, si elle exploite bien son concept, peut offrir un film très sympathique et chance pour nous, c'est ce qu'offre le film de Vincent McEveety.
Presque aussi joyeux, créatif et divertissant qu'un film de Robert Stevenson, La Cane aux Oeufs d'Or utilise intelligemment son idée de base pour nous proposer une succession de gags fonctionnant très bien et en fin de film une morale, certes attendue, mais toujours aussi efficace.
L'éternelle icône Disney, Dean Jones, mène pour la énième fois ce film comique et on ne s'en lasse pas. L'acteur s'éclate toujours autant et la sympathie qu'a le public pour le comédien ne faiblira jamais.
Une bonne petite découverte.

7,5/10

Pas vu, pas pris
5.6

Pas vu, pas pris (1972)

Now You See Him, Now You Don't

1 h 28 min. Sortie : 5 avril 1973 (France). Comédie

Film de Robert Butler

Walter-Mouse a mis 7/10.

Annotation :

Sorti le 12 Juillet 1972 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 4 610 000 $.

AVIS:

Les élèves du Medfield College sont de retour dans la suite de L'Ordinateur en Folie qui est, à n'en pas douter, largement plus réussie que son aîné. En se basant sur une formule sûre (l'ouverture est identique au premier film, dans les plans comme dans les gags, mais renforce le capital-sympathie des étudiants qui n'ont pas changé d'un poil) et dans la norme de Walt Disney Productions (à nouveau une course-poursuite pleine de cascades improbables pour boucler l'histoire), Robert Butler ne prend aucun risque mais suit avec application la recette-miracle des comédies Live du studio. Pas Vu, Pas Pris est moins dans la retenue, plus énergique et plus généreux que son prédécesseur, il fait tout ce qu'il peut avec son concept de départ et accorde plus d'importance à Kurt Russell. Les personnages sont mieux utilisés, leurs relations mieux développées et les situations farfelues dans lesquelles ils se retrouvent ne lassent pas (la partie de golf n'est au final qu'un long détournement mais demeure amusante). Les trucages sont quant à eux de qualité honorable et l'effet de redite est évité malgré un rapprochement évident avec le film original. Pas Vu, Pas Pris est un bon moment de relaxation.

7/10

L'Apprentie Sorcière
6.5

L'Apprentie Sorcière (1971)

Bedknobs and Broomsticks

1 h 57 min. Sortie : 13 décembre 1972 (France). Aventure, Fantastique, Comédie musicale

Film de Robert Stevenson

Walter-Mouse a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Sorti le 13 Décembre 1972 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 20 000 000 $.
Box-office mondial: 17 900 000 $.

AVIS:

L'Âge Noir que vivent les Studios Disney est si fort que la boîte aux grandes oreilles décide de profiter du triomphe de Mary Poppins à travers un nouveau long-métrage basé sur un concept assez similaire. Des enfants découvrant un univers fantastique lors d'une période difficile avec une femme charmante mais autoritaire accompagnée d'un homme lui étant différent en tous points, et le tout avec un mélange entre images réelles et animation traditionnelle. Sans oublier le retour de Stevenson derrière la caméra, David Tomlinson parmi les rôles principaux et les Sherman à la bande-originale.
Mais pour être honnête, L'Apprentie Sorcière est assez différent du film qu'il prend pour modèle. La comparaison reste inévitable cependant tant le rythme n'est pas aussi maîtrisé et l'histoire moins prenante. Mais heureusement, les chansons sont géniales comme d'habitude pour les Frères Sherman, Angela Lansbury et David Tomlison forment un excellent duo et la partie animée est franchement hilarante. Je reverrai ce film juste pour cette séquence de match de football.

7/10

Charley et l'Ange

Charley et l'Ange (1973)

Charley and the Angel

1 h 33 min. Sortie : 23 mars 1973 (États-Unis). Comédie

Film de Vincent McEveety

Walter-Mouse a mis 7/10.

Annotation :

Sorti le 23 Mars 1973 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Pour sa dernière collaboration avec les Studios Disney et son avant-dernière performance au cinéma, Fred MacMurray se voit octroyer un très chouette rôle dans Charley et l'Ange où il incarne un propriétaire de magasin impassible jusqu'à ce qu'un messager du Ciel lui rende visite et lui fasse comprendre qu'il n'a plus longtemps à vivre, le conduisant à reconsolider les liens avec sa famille. Le contexte choisi n'est pas innocent à la période vécue par la compagnie après le décès de l'Oncle Walt, La Grande Dépression. De même pour le sujet central qui est la mort, thème rare chez les productions Disney. Un fond sombre bien employé puisqu'il justifie toutes les sous-intrigues allant de la fermeture des banques au trafic d'alcool. Un terrain facilement glissant puisque placé dans une comédie mais exploité avec justesse. Si certaines scènes sont dispensables et ne mènent pas à grand chose, l'humour guilleret a son charme (dont une poursuite en auto, une tradition inévitable chez les films comiques du studio) et n'est jamais envahissant. On notera d'ailleurs une fin touchante avant l'indispensable happy ending. Revigorant et positif.

7/10

Robin des Bois
7.2

Robin des Bois (1973)

Robin Hood

1 h 23 min. Sortie : 30 octobre 1974 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Wolfgang Reitherman

Walter-Mouse a mis 8/10.

Annotation :

Sorti le 8 Novembre 1973 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 5 000 000 $.
Box-office mondial: 32 000 000 $.

AVIS:

Quand je regarde Robin des Bois aujourd'hui, c'est là que j'observe un témoignage extrêmement important du Deuxième Âge Noir, et pas uniquement par le recyclage de séquences venues tout droit des Aristochats ou du Livre de la Jungle mais aussi par la manière dont il s'inspire beaucoup des Aventures de Robin des Bois de Michael Curtiz ainsi que de Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons des Studios Disney. Référence voulue ou panne de créativité, dieu seul le sait.
Mais en tant que tel, Robin des Bois version animalisée est très drôle et sympathique. Avant tout une comédie revisitant le mythe du prince des voleurs dans la bonne humeur, l'aventure se suit avec plaisir grâce à des personnages aux répliques savoureuses et aux personnalités attachantes, mention spéciale au Prince Jean et Triste Sire, hilarants à chaque intervention.

8/10

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