Wong Kar Wai, l'esthète de génie

Annotation :

J'en attendais énormément, j'ai été un peu déçu. Je n'ai pas réussi à m'accrocher à l'atmosphère si particulière du film et même si la photographie m'a enchanté, je n'ai jamais trop su à quoi m'attacher lors du visionnage. Reste que j'en ai pris toute une plâtrée de screenshots, et qu'il m'a marqué.

Après un second visionnage, j'ai pu mieux comprendre le scénario. Une immersion dans le cinéma de Hong-Kong m'a également permis de mieux m'imprégner de l'univers. Et au final, je le trouve incroyablement attachant, avec ses histoires vaines mais belles et ses fins en queue de poisson gigotant, le tout sous la musique de California Dreamin. Un rêve envoûteur.

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Encore pire. La réalisation et la photographie m'ont cette fois-ci complètement emballée, de même que la bande originale, mais le problème réside dans le scénario : cette histoire d'amour, elle ne m'intéressait tout simplement pas. Ça m'a rendu très triste et ça m'a coupé l'envie d'en voir plus de WKW pendant un moment.

Annotation :

Je n'ai néanmoins pas pu résisté à l'envie d'aller voir son dernier film lors de sa sortie au cinéma. Mon avis dans ma critique.

Annotation :

Bien après encore, j'ai vu les Anges Déchus et j'ai alors tout pardonné à WKW. Réalisation malade, photographie de toutes les folies, plans de psychopathe (la moto bon sang !!!), j'ai de plus totalement accroché à l'histoire. Pari gagné cette fois-ci.

Annotation :

Un peu mitigé pendant les 40 premières minutes, je me suis finalement laissé dérivé au gré des sentiments de Fai jusqu'au final parfait sur la reprise de Happy Together par un groupe chinois. Je crois que c'est tout ce que j'attendais, le génie de Wong Kar Wai pour utiliser des musiques. D'ailleurs, le reste du film n'est pas en reste avec Astor Piazzolla et Frank Zappa. Et bien évidemment, la réalisation et les acteurs sont parfaits.