Yeah Yeah Yeah (Part.I et II)

Ici seront répertoriées les chansons "plus-que-citées" (c'est-à-dire commentées ou défendues) dans "The Story Of Modern Pop" de Bob Stanley, ainsi que celles qui m'ont particulièrement plu durant ce parcours de combattant. (Des débuts jusqu'à 70)

Liste de

208 morceaux

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a environ 6 ans

Here in My Heart

Here in My Heart

03 min.

Morceau de Al Martino

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

Chapitre 1 : Le Premier Chart
Américain n°1 aux States, n°1 neuf semaines aussi en Angleterre en 1952 (record battu seulement cinq fois dans l'histoire de la pop, histoire qui commence selon l'auteur avec le début des charts... les titres qui suivent forment ce premier top).
(Puis l'auteur descend David Whitfield, populaire à la même époque pour être le premier gagnant de "Opportunity Knocks", ancêtre de PopStar à la radio)

You Belong to Me
7

You Belong to Me

You Belong to Me

03 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Jo Stafford

Strangeman57 a mis 5/10.

Annotation :

Exemple de chanson nourrie des voyages faits durant la 2nde guerre. (marimba en instu, paroles qui peuvent concerner un étranger, soldat ou dignitaire, début de l'exotisme)

Somewhere Along the Way

Somewhere Along the Way

02 min.

Morceau de Nat King Cole

Strangeman57 a mis 5/10.

Annotation :

L'auteur nous parle du début de la production, en opposition aux simples enregistrements des débuts, de "Tennessee Waltz" de Patti Page (dont la voix a été doublée par le producteur Mitch Miller), du fameux Les Paul (connu pour dédoubler la voix de Mary, sa femme et de sa guitare sur leurs compos) et enfin, Nat King Cole, dont la production de Nelson Riddle joue avec les émotions du texte et de sa voix.
(Mon titre préféré de Nat King Cole restera toujours son "Nature Boy").

Isle of Innisfree

Isle of Innisfree

The Isle of Innisfree

03 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Bing Crosby

Strangeman57 a mis 5/10.

Annotation :

Morceau sur une ville utopique, thème qui deviendra récurrent dans l'histoire de la pop, ici comme lieu ayant accueilli les morts de la guerre. Présentation de Bing Crosby, grosse figure crooner des charts américaines entre 1931 et 1952 (341 hits) et de ses successeurs dont le plus connu reste Perry Como (que l'on connait surtout pour son "Magic Moments")

Feet Up, Pat 'em on the Po-Po

Feet Up, Pat 'em on the Po-Po

02 min.

Morceau de Guy Mitchell

Strangeman57 a mis 7/10.

Annotation :

Après la guerre, beaucoup de chansons sur la famille, dont celle-ci où l'auteur chante pour/sur son fils (alors qu'il se vantait d'être un homme à femmes avant).
L'auteur s'intéresse surtout au compositeur Bob Merrill (dont vous connaissez tous le "Mambo Italiano"), le plus vendu au monde en 1953 ainsi qu'au producteur A&R Mitch Miller, détesté par beaucoup (dont Sinatra) pour avoir contraint ses interprètes à chanter ces chansons idiotes, mais qui reste tout de même le premier manager !
("Is That Doggie In The Window" est aussi un bon titre du même genre ainsi que "If I Knew You Were Comin' I'd've Baked a Cake", tous composés par Merrill... s'attarder dessus ?)

Half as Much

Half as Much (1989)

Half as Much

02 min. Sortie : 26 juillet 1989 (France).

Morceau de Rosemary Clooney

Strangeman57 a mis 5/10.

Annotation :

Les chanteuses (jeunes et sages) fonctionnent autant que leurs homologues mâles.
"Half as Much" a été écrit par Hank Williams, connu pour son titre Jambalaya (en 52, les charts étaient divisées en 3 catégories Pop / Country et Musique de Race; mais Jambalaya étant resté 14 semaines n°1 Country, il a fini par passer en Pop... en 1955, tout a été réuni sous le nom top 100, basé sur les ventes, alors qu'en Amérique, c'est basé aussi sur les passages radios, juke-box et vente de partitions).
"Half as Much" fit rentrer la musique western en Angleterre.

High Noon

High Noon

02 min.

Morceau de Frankie Laine

Strangeman57 a mis 5/10.

Annotation :

Autre chanson "western" à l'imagerie clairement Hollywoodienne.
Frankie Laine était connue pour ses interprétations torturées (qui inspirera souvent, comme le "Wicked Game" de Chris Isaak.

Forget Me Not

Forget Me Not

03 min.

Morceau de Vera Lynn

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

Chanson presque fantomatique que Vera Lynn, appelée la fiancée des forces militaires de la 2nde Guerre, glisse avec trois autres morceaux dans ce premier chart. (Selon l'auteur, ces 2 titres seront recyclés dix ans plus tard sur le "Johnny Remember Me" de John Leyton, le compositeur Joe Meek ayant fait son service avec ces deux titres en tête)

Sugarbush

Sugarbush (2005)

Sugarbush

02 min. Sortie : 2005 (France).

Morceau de Doris Day et Frankie Laine

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

L'auteur nous parle des magazines musicaux pour ados (Hit Parade) qui naissent en 1954 (jusqu'alors,n'existait que NME et Melody Maker plus sérieux), avec posters, strips, des charts, sondages etc... Daily Mirror créé un festoch' avec les numéros 1 de ces sondages et le premier best of annuel "Discland".
Puis de la carrière de Doris Day, qu'il met en comparaison à celle de Eve Boswell (multi-instrumentiste et... acrobate ?), histoire de moquer l'ambiance du début des années 50, à l'image de la chanson, tout aussi naïve.

Blue Tango

Blue Tango

02 min.

Morceau de Ray Martin

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

Pour éviter d'évoquer la guerre, comme pour les chansons familiales, beaucoup de "light music", (entre pop et classique, souvent instrumental et orchestral, souvent des reprises d'hymnes d'autres pays, dont l'aspect apaisé et joyeux rappellera des souvenirs lumineux à l'Angleterre dans le futur). Un échappatoire qui conviendra à toute la famille et dont Ray Martin n'est qu'un des nombreux représentants. (Période qui inspirera d'après l'auteur aussi bien le "Wonderful Land" des Shadows, l'Albatros des Fleetwood Mac ou le Pacific State de 808 State)
(Coup de cœur pour la pianiste "Winifred Artwell" et son "Poor People Of Paris, ainsi que le "Forgotten Dreams" de Leroy Anderson).

The Homing Waltz

The Homing Waltz

02 min.

Morceau de Vera Lynn

Strangeman57 a mis 5/10.

Annotation :

L'auteur nous parle de tout sauf de la chanson, du style des "concurrentes" de Vera (Ann Shelton, Alma Cogan ("Never do a Tango With An Eskimo" est fun"), Lita Rosa, Ruby Murray) et d'un Sinatra look-alike (Dickie Valentine).

Auf Wiederseh'n, Sweetheart

Auf Wiederseh'n, Sweetheart

02 min.

Morceau de Vera Lynn

Strangeman57 a mis 5/10.

Annotation :

Hit le plus vendu en 1952 (le premier numéro 1 Anglais aux States). Il sonne selon Stanley comme un entre-deux sur l'Histoire, le passage des pianos aux gramophones/radios/tv, de l'avènement des charts, d'un style (un peu bête) à un autre (prétention pop).

Because You’re Mine

Because You’re Mine

03 min.

Morceau de Mario Lanza

Strangeman57 a mis 5/10.

Annotation :

Reconnu comme le premier "tube" (car sorti en single 78 tours).
Maria Lanza était un ténor reconnu par le milieu de l'opéra jusqu'à ce qu'il rencontre Louis Mayer, qui le fit rentrer à Hollywood. Il devint une star, chantant dans ses films plusieurs tubes (dont "Because You're Mine" fut le dernier vendu à plus d'un million) mais devint à sa mort bouffi et has-been, rejeté par le milieu de la pop comme l'opéra... 1 ère grande histoire d'une star pop bouffée par l'industrie à la manière d'un Cobain.
A rapprocher de l'Elvis qui prend sa grosse voix, sûrement un grand fan à l'époque, car n'importe qui qui rentre dans son histoire peut jouer un grand rôle dans les influences de la pop.

Cowpuncher's Cantata

Cowpuncher's Cantata

03 min.

Morceau de Max Bygraves

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

Medley de chansons aux airs de country qui préfigure la naissance de la "folk commerciale". L'auteur en profite pour parler de la vague de sons approchant l'Americana sortis en 1955 en Angleterre et entrant dans les tops en masse (dont l'excellent "Sixteen Tons" de Tennessee Ernie Ford)

Walkin' My Baby Back Home

Walkin' My Baby Back Home

02 min.

Morceau de Nat King Cole

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

(La version de Johnnie Ray n'est pas sur SC, donc je poste celle-ci).
L'auteur nous parle d'abord de Roy Hamilton, chanteur noir (et boxeur) sorti du jazz qui eut une floppée de tubes en 1954 (dont une reprise d'"Unchained Melody"), prémisses de la Soul, dont la carrière fut à semi-avortée par la tuberculose. Lui et d'autres chanteurs noirs inspirèrent Johnnie Ray, blanc perdu dans les charts R&B, créant un style entre Soul et pré-rock.
Le look frêle du bonhomme créa un engouement chez les femmes, entrainant les premières hystéries dans le public anglais (les américains n'ont pas attendu, dix ans plus tôt en 1944, des filles se déshabillaient et hurlaient pour voir Sinatra devant le studio Columbia : "Columbus Day Riot"). Un docu "Fan Fever" s'intéressa à ces mouvements, interrogeant les fans de Ray et en conclut que ce n'était qu'un effet de mode...

Rock Around the Clock
7.8

Rock Around the Clock

02 min.

Morceau de Bill Haley et Bill Haley's Comets

Strangeman57 a mis 8/10.

Annotation :

Chapitre 2 : Bill Haley et Jump Blues
Les ados anglais s'ennuient et s'organisent en bande (les Teddy Boys) pour chercher de nouvelles sensations. Et en 1955 passe dans le jukebox d'un bar cet hymne (face B pourtant) du rock'n roll, à l'intro mythique, qui sera le style de ce mouvement générationnel. L'excitation et le bruit prévaudra sur la qualité. La ferveur du moment durera deux ans avant qu'elle devienne une mode définie. Les critiques ne s'y intéressent pas à l'époque.
Aujourd'hui encore, ces critiques ont tendance à oublier que Bill Haley a été le premier à créer (avec l'aide des arrangements du producteur Milt Gabler) ce style Country + R&B (avec "Rock The Joint" en Face B aussi en 1952, s'inspirant du style "country-boogie", mêmes compos mais moins rugueux sur le beat et la guitare, mais surtout du Jump Blues joué par les Big Band, du Swing plus crasse et rythmé) à le populariser à travers le monde avec ce numéro 1.
A la sortie du film "Blackboard Jungle" et du single, les sièges sont arrachés par les Teds et les deux sont censurés.

Is You Is, or Is You Ain’t My Baby?
7.5

Is You Is, or Is You Ain’t My Baby? (1992)

Is You Is or Is You Ain't (My Baby)

02 min. Sortie : 1992 (France).

Morceau de Louis Jordan

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

L'auteur nous parle alors de Louis Jordan, pilier du Jump Blues, nom qui fait la transition entre swing et rock'n roll, dont le son se caractérise aussi par des airs au piano de boogie-woogie (blues moins country, plus urbain), du sax sexy et des paroles grivoises. Le titre posté est plus pop que du Jump Blues, a été vendu des millions et numéro 1 dans le monde en 1944.
Les années suivantes, d'autres succès Jump Blues (comme le "Shake, Rattle & Blues" de Big Joe Turner) pousse "Billboard" a appelé ça "Rythm & Blues" plutôt que Blues, ce qui fera disparaitre les "race charts" au profit de charts R&B (Le producteur Milt Gabler, encore lui, a aidé d'ailleurs Louis Jordan a rentré dans les charts mainstream grâce à la compo "Choo Choo Ch'boogie" en 46). Un public essentiellement jeune et noir ira au "Moondog Coronation Ball" en Mars 1952, participant au premier concert considéré "rock" de l'histoire, avec des artistes principalement R&B.
Tout cela organisé par l'émission radio "Moondog" animé par un certain Alan Freed, qui inventera le terme "rock'n roll", popularisant également le genre près de la jeunesse blanche lorsqu'il déménagera son show de Cleveland à New York.

Rocket 88

Rocket 88

Morceau de Jackie Brenston

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

Chanson cinq semaines dans les charts R&B en 1951 qui aurait pu être le premier titre rock'n roll mais qui ne faisait pas assez "rock" pour l'être. Quand Bill Haley perdit son look de cowboy en 1952 (sous le conseil de son manager, qui se rendait compte que la face B "Rock The Joint" marchait mieux sur les ados que la face A "Icy Heart"), le nom de son groupe passa de "The Saddlemen" à "The Comets" et il reprit ce titre en le commençant par une voiture qui démarre, pour sonner "pop" (n°1 seulement au Nord-Est de l'Amérique). Ce n'est par contre pas les premiers à parler de "rock" dans leurs titres (on doit ça à "We're Gonna Rock" de Will Bill Moore)

Crazy Man Crazy

Crazy Man Crazy (2005)

Crazy Man Crazy

02 min. Sortie : 23 août 2005 (France).

Morceau de Bill Haley

Strangeman57 a mis 7/10.

Annotation :

C'est avec ce titre, numéro 1 dans certains états, qu'Haley & The Comets fit sa première grosse tournée en 1953, souvent interdit de salles car la musique était inclassable, preuve du fossé entre les jeunes et les clubs de jazz. Bill voulait lui donner le nom de "Crazy" Music avant qu'Alan Freed arrive avec son "rock'n roll". Si lui et son groupe sur scène, l'auteur remarque qu'ils ont surtout réussi (c'est une loi non-écrite de la pop) car ils étaient là au bon moment.
Ensuite, une reprise de "Shake, Rattle & Roll" un peu moins black et plus rock'n roll les propulsa dans les charts jusqu'en Angleterre (l'auteur précise l'effet de bombe que ça a du avoir à côté de titre comme "Mr Sandman" de The Chordettes).
Puis il reproduisit encore et encore la même formule, en hissant plusieurs dans les charts... Il décida de faire une tournée en 1957 pour rencontrer ses fans ados en Angleterre mais ces derniers firent déçus que leur "Dieu" ressemblait plutôt à leur oncle lourdaud. Ils apprécièrent le show mais Bill perdit de son aura pop. En 1967, ils ne sont plus qu'une "pièce de musée" lors de leur dernière tournée.

Heartbreak Hotel
7.9

Heartbreak Hotel

02 min.

Morceau de Elvis Presley

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

Chapitre 3 : Elvis (résumé en 6 pages)
1er numéro 1 en 1956 du King qui, contrairement à Bill qui a construit les bases, correspond à ce que les adolescents attendaient physiquement, d'un point de vue scénique, jeune comme eux. L'auteur y va en compliments sans oublier de nous rappeler qu'Elvis est mort jeune, solitaire, dépressif et alcoolique, ne voulant plus être qui il était.
Les parents le détestaient. Ces interprétations étaient instinctives, habitées, appréciées dans le monde entier. Il a fini de définir le rock'n'roll, l'a enflammé... les télévisions ne savent pas comment filmer son jeu "obscène" et le public déchaîné.
(L'auteur nous livre sa fiche Wiki ensuite, son passé avec son frère jumeau mort-né, ses frères de substitution de la mafia, la découverte de la Black Music à Beale Street alors qu'il se créait son look dans les boutiques, l'impression qu'il fit à la réceptionniste du Sam Phillips's Sun Studio et son premier enregistrement avec le groupe qui s'y trouvait...)

It’s Now or Never
8

It’s Now or Never

03 min.

Morceau de Elvis Presley

Strangeman57 a mis 7/10.

Annotation :

Après la mort de sa mère (dont il était très proche) et son retour de l'armée, Elvis sort un de ses meilleurs albums (d'après l'auteur) "Elvis is Back !" (1960) d'où est tiré cette reprise mais il joue aussi dans un tas de mauvais film dont les BO médiocres font des hits ("G.I Blues"), lui laissant peu de temps pour de véritables albums, piégé par son manager Colonel Tom Parker et qui a signé un contrat avec Hollywood (3 films par an)... tout ça alors que les Beatles arrivent...
Son coiffeur Geller essaie de le faire sortir de là par la voie spirituelle mais tyrannique, Colonel Parker le vire et oblige Elvis a chanté des merdes comme "Yoga Is As Yoga Does".

Suspicious Mind
8

Suspicious Mind

03 min.

Morceau de Elvis Presley

Strangeman57 a mis 8/10.

Annotation :

D'après le biographe Paul Simpson, les meilleures années d'Elvis firent entre 1967 et 1972, alors marié à Priscilla. Il refusa un show tv de Noël du Colonel pour faire son "come-back" tv. Puis enregistre ses plus grands classiques comme celui-ci ou In The Ghetto (1968). Après son divorce, il s'apitoiera sur son sort et sortira encore quelques ballades introspectives (comme "Always On My Mind"). Son répertoire est très large et ça voix suit, amateur à la base de Gospel, il a toujours choisi de reprendre des beaux titres.
Le Colonel l'empêchant de tourner en dehors des States, ses shows à Las Vegas étaient de plus en plus extravaguant, ponctués de sketchs et de monologues, dont un où il révéla son abus de médicaments. Il mourut de ça, de lui-même et de son entourage qui l'obligèrent à monter sur scène jusqu'au bout (ces dernières prestations faisaient peine à voir). Personne ne pensait que la bête pouvait mourir... à part lui...

Pink & Black

Pink & Black

01 min.

Morceau de Sonny Fisher

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

Chapitre 4 : Put your cat clothes on : Sun Records and Rockabilly :

Et donc est né le rockabilly, s'inspirant de la blues country black et d'Elvis que tout le monde souhaite imiter. Les musiciens viennent principalement des fermes et créaient le beat qui brisera les tabous de ces familles blanches. Surtout, le style créé un vocabulaire pop, parlant de vêtements, de voitures et des adolescentes. (La chanson postée parle des trois en une seule phrase). Un style qui aimait se fêter lui-même ("Glenn Reeves And His Rock-Billys - Rockin' Country Style" est une sorte de medley) et dont les paroles n'étaient que secondaires, là pour donner du rythme.
L'architecte de ce style est Sam Phillips, il a compris qu'il fallait un ado blanc pour un public d'ado blanc, il arrête vite d'enregistrer des chanteurs noirs. Il a lancé Elvis avec "That's All Right" (d'abord joué à la radio par un DJ, pleins d'appels, rejoué 7 fois la même nuit, 7000 copies vendues) et à partir de ce moment, la pop devient quelque chose de calculé.

Great Balls of Fire
8.1

Great Balls of Fire

01 min.

Morceau de Jerry Lee Lewis

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

L'auteur nous fait la liste des plus grands personnages de l'écurie "Sun Records". Jerry Lee Lewis, était bien plus sauvage, sulfureux, surnommé "The Killer", martyrisant son piano. Son plus gros tube est celui-ci, sorti en 1957, entre sexe et folie, qui le fit partir en Angleterre avec sa fiancée... de 13 ans. L'affaire fit scandale, les shows annulés et il se reconvertit dans de la country larmoyante. Mais il restera connu pour ces six mois de rock.

Blue Suede Shoes (take 1) (9)

Blue Suede Shoes (take 1) (9)

02 min.

Morceau de Carl Perkins

Strangeman57 a mis 7/10.

Annotation :

Version vendue à plus d'1 million et demi d'exemplaires, n°1 dans le top pop, country et R&B au Bilboard. Mais en tant "qu'homme de country", il n'accepta jamais la célébrité, toujours nostalgique de ses contrées. D'après l'auteur, il aurait pourtant pu être un proto-Neil Young, mais trop country pour ça.

I Walk the Line
8

I Walk the Line

02 min.

Morceau de Johnny Cash

Strangeman57 a mis 7/10.

Annotation :

L'homme en noir, voix profonde, rythme "boum-tchika-boum" faisant penser à un train en marche, ayant toujours défendu les ouvriers, son pays, les indiens. Vraiment hors-la-loi (drogue et feu de forêt), il joue dessus, joue en prison et reste connu pour 3 titres max ("Ring Of Fire") aussi. Le mythe du country man.

Let’s Have a Party
6.9

Let’s Have a Party

Let's Have a Party

02 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Wanda Jackson

Strangeman57 a mis 7/10.

Annotation :

Hors du Sun, Wanda se lance dans le rock'n roll sous les conseils d'Elvis. Malgré son look de "Blanche Neige sexy", Wanda savait donner de la voix. "Let's Have A Party" est son plus gros hit US.

Train Kept A‐Rollin’
8.8

Train Kept A‐Rollin’

Morceau de Johnny Burnette & The Rock ’n’ Roll Trio

Strangeman57 a mis 6/10.

Annotation :

Johnny + Dorsey + Burlison qui se rencontrent à un championnat de boxe (eux-mêmes boxeurs) et montent leur groupe. Le "seul trio rock" selon l'auteur, qui jouait comme s'ils étaient sur un ring mais qui se séparèrent et moururent très vite.
(Puis il nous parle dans un grand * du revival du rockabilly dans l'Angleterre à la fin des années 70, ressortant même des pièces inconnus envoyés des states, devenant une "mode" pour les ados sous le regard énervé des parents qui étaient de véritables TEDS à leurs âges. Le bon son ne meurt pas).

I’ll Be Home

I’ll Be Home

02 min.

Morceau de Pat Boone

Annotation :

Chapitre 5 : Teenage Wildlife : Rock'n Roll
Si l'industrie et les vieux labels (comme Tin Pan Alley) n'aiment pas le rock'n roll, pensant à une mode de passage, ça ne les empêche pas d'essayer d'inventer le son de demain en tentant de nouvelles hybridations sortis de ce style. Des autres labels indépendants fleurissent et profitent de ce business juteux.
Parmi eux, Pat Boone qui reprend des hits rock'n roll de manière plus "mainstream" et beaucoup trop sage. Ça a fonctionné mais il était selon l'auteur meilleur dans ce genre de ballades, croonant presque comme Elvis.

Jenny, Jenny

Jenny, Jenny

02 min.

Morceau de Little Richard

Strangeman57 a mis 8/10.

Annotation :

Seul Little Richard pouvait chanter cette chanson sans airs, tout en énergie. Un look de mac travesti mais un rythme de vaudou, il a électrifié "Tutti Frutti" et avec lui, la Pop a définitivement pris le virage Rock'N Roll (7 n°1 en 1957). Alan Freed (encore lui) a partagé et diffusé ce titre original (avec Lucille). Le monsieur, sur de son talent s'arrache la voix sur scène et en studio, un freak qui arrache tout...
Mais qui arrête tout deux ans plus tard car il pense jouer la musique du diable, retourne prêcher en Géorgie, tentant un come-back de temps à autre...

Strangeman57

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