Zombies, morts vivants, ghoules et vampires

Annotation :

La base de la base du film de zombie, la mise en scène est fauchée mais nerveuse avec un style quasi documentaire en noir et blanc, il y a une vrai tension tout au long du film et on fini par s'attacher vraiment aux personnage. Et tout le monde connais la fin mais putain quand même.

Annotation :

Dawn of the Dead !! Ce film est assez fou à plein de niveaux. D'abord les thèmes abordés, le consumérisme, l'individualisme, le modèle sociétal américain, le racisme, l'amour des armes... Ensuite au niveau narratif. Le début du film est extrêmement confus, au même titre que le studio de télévision qu'on découvre paniqué dans le cadre d'une invasion de zombies, puis de l’assaut d'un immeuble infectés (par des zombis et des trafiquants de drogue) par des gars du GIGN complètement pétés qui défoncent tout le monde surtout si ils sont trop bronzés. En deux scènes on comprend que la société s'effondre et que tout le monde se lâche, ça devient plus clair avec les rednecks et l'armée qui s'adonnent au tir au pigeon sur des zombis errants. Donc on suit un groupe de quatre survivants (deux journalistes et deux flics) qui fuient en hélico à a recherche d'un asile. Ils finissent par tomber sur un centre commercial qu'ils décident d'investir et de nettoyer. La suite du film traite de la consommation et de la propriété. Le centre commercial cristallise toutes les interactions qu'on peut imaginer, les zombies y errent car c'est une habitude, les survivants y deviennent euphoriques car pour eux c'est open bar alors que plus rien ne les retiens.

Annotation :

Le troisième film de la première trilogie des Zombies de Romero. Le premier parlait de la paranoïa de la guerre froide et un peu du racisme, le deuxième et le plus comique parler du consumérisme et enfin le dernier est une charge antimilitariste violente. Dans celui ci on observe donc deux groupes, des militaire et des scientifiques, forcés de vivre ensemble dans une base souterraine. D'un côté on a donc les militaire qui sont, en l'absence de gouvernement, l'ordre par la violence. De l'autre un scientifique qui s'autorise des atrocités pour le bien commun. Et au milieu on a les zombies. Et pour le coup Romero crée de vrais personnages de morts vivants pour qui on a de la compassion et qu'on veut voir gagner. La victoire finale de Bub est super jouissive. Romero semble dire que puisqu'il y a si peu d'humanité chez les humains, qu'ils aillent crever.

Annotation :

C'est loin d'être le meilleur des Romero et il fait assez amateur pour ce qui est de la mise en scène et les personnages sont parfois caricaturaux mais passons. Mais il a toujours un truc à dire et ici il nous parle du pouvoir des images, c'est d'autant plus frappant que le film date du tout début de la propagation des smartphones (tout du moins des téléphones avec une caméra) et de tout ce que ça à entraîné en matière de propagation des images et des témoignages filmés. Et on doit reconnaître que les idées du film sur le sujet s'avère super intéressantes et justes dix ans plus tard. Le film place clairement les caméras au même niveau que les armes, les personnages qui n'ont rien à se reprocher, si il sont intrigués par sa présence, ne rejettent pas la caméra (le groupe de survivants qui l'acceptent peu à peu), à l'inverse les "coupables" l'obligent à couper, la scène avec les militaire est assez parlante pour ça. Romero fait de la caméra un véritable outil de révolution, la propagation des images par internet également, le film est, encore une fois, vraiment juste sur ce point là. Et il faut également noter le niveau méta du film d'horreur qui se présente faussement comme un témoignage mais qui à la fin se vérifie quand même comme film d'horreur (la concrétisation du début du film dans la fin, j'en dit pas plus)
Ensuite il a ses défauts que je ne souhaite pas exposer et qui concerne à mon sens le montage, le monologue d'introduction semble presque s'en excuser d'ailleurs.
Mention spécial pour le personnage du amish sourd lanceur de dynamite. Je l'avais pas vu venir.

Annotation :

Un Romero tardif et bien loin de ce qu'il a pu faire. Ici on retrouve le groupe de militaires en vadrouille qu'on croise à un moment dans Diary of The Dead, le film est donc un spin off de ce dernier sur un ton de comédie. Le film est un peu bancale, il commence avec deux scènes plutôt âpres et enchaîne ensuite sur les méchant du film précédent qui ici sont devenues plutôt tout gentils. Donc Romero s'amuse, c'est un peu caricaturale mais pas fou du tout.

Annotation :

Un remake du Jour des Morts Vivants où on a tout inversé. Les héros font des choix complètements stupides et le comportement autoritaire du méchant militaire (qui était stupidement autoritaire dans la version originale) totalement justifié. Faut être honnête, c'est elle qui se sépare du groupe dans l'hôpital universitaire, ce qui fait qu'elle rameute les zombies, elle insiste pour garder son stalker zombie dans le même espace de travail qu'elle parce que bosser en open space c'est mieux, elle insiste a plusieurs reprises pour le garder envie malgré le fait qu'il se soit libéré entre autre, elle va a la pêche aux zombies cobayes ce qui créée un deuxième brèche de sécurité, le tout entraînant un bon paquet de morts. Les autres ne sont pas en reste parce qu'ils vérifient si d'autres zombies ont infiltré la base après en avoir découvert un, ils jouent volontairement trop près du zombie stalker et lui donnent l'occasion de s'échapper, ils ne vérifient pas leurs effectifs etc etc Surtout le gros défaut de l'histoire est que le monde est très très petit. Quand je parle de zombie stalker c'est vraiment le cas. Il s'agit d'un gars obsédé par elle quand elle était en fac de médecine, qui venait faire analyser son sang régulièrement parce que, ô magie du scénario, il avait un taux méga élevé de défenses immunitaire, ce qui l'a empêché d'être totalement zombifié lors de l'épidémie (donc il peut, parler un peu, et faire des trucs comme s'infiltrer tel Solid Snake dans une base militaire ou encore s'accrocher sous une bagnole pour environs 6 heures) et surtout il conserve son obsession pour l'héroïne qu'il retrouve (une fois zombifié) pratiquement au même endroit où il a essayé de la violer plusieurs années auparavant (le jour même de l'épidémie d'ailleurs) et rajoutons que le patient zéro de l'épidémie semble se déclarer dans ce même hôpital. La victime et son bourreau se retrouvent donc être PAR LE PLUS GRAND DES HASARDS les seuls espoirs de l'humanité. ET CA MARCHE ! grâce au pouvoir de l'amour, et ça c'est beau.

Annotation :

J'ai mis bien trop longtemps à voir Shaun of the Dead. Il est très bon, regardez le.

Annotation :

Je ne savais pas vraiment de quoi il s'agissait sinon qu'il était question de zombies attaquant une équipe de tournage. En voyant le temps défilé je me disant "bon c'est sympa mais il reste encore une heure, il va falloir un sacré retournement de situation pour ça tienne le coup". Et ils en ont trouvé un. Je ne veux pas spoiler le film alors je dirait seulement qu'à la fin du premier tier, le film réussi à se déconstruire lui même tout en détruisant mes attentes pour devenir quelques choses d'infiniment plus fun.

Quoi qu'il en soit, c'est un excellent film porté par de très bons acteurs et qui sait faire construire ses situations pour les rendre jouissives.

Annotation :

Je peux pas dire que ce soit une déception, loin de là. J'en attendais autre choses mais ça reste une bonne surprise. Je comprend sa réception mitigée mais après tout il s'agit d'un film de zombie par Jim Jarmush avec son propre rythme et son décalage, et non d'un film de zombie tel qu'on est habitué à voir. Je ne pense pourtant pas qu'il s'agisse d'un de ses grands films mais ça reste néanmoins un pas de côté sympatoche et peut être nécessaire à voir par rapport à ce genre de films. Le seul élément qui me chagrine un peu est le constat établis sur les zombies à la fin qui n'est pas nouveau du tout et qui perds de sa pertinence à être exposé de manière si explicite.

Annotation :

C'est l'inverse opposé de la Nuit des morts-vivants de 1968, en fait le seul point commun entre les deux c'est qu'il y a des zombies. Si on se penche sur les personnages je pense qu'on peut dire que quasiment aucun d'eux n'est intéressant. Je sauverai juste la flic parce qu'elle est pétée et la danseuse parce qu'elle aurait mérité mieux, tout les autres peuvent crever sans le moindre remords. Et puis la mise en scène c'est carnaval, la musique est à chier, l'histoire est crains du cul. Regardez le Crossed de Karim Debbache, il vous diras tout ça mieux que moi.

Annotation :

Il faut voir les films du studio Laïka au moins pour la beauté et la qualité de l'animation et qu'il ne parvient à parler de sujets importants comme la mort, la peur de l'autre et de la difficulté à pardonner sans prendre les enfants pour des cons. D'ailleurs les films d'animations sont pour tout le monde alors regardez en un maximum.

Annotation :

Il faut juste le voir. Et ses suites aussi.

Annotation :

Il y a pas mal de films avec de zombies nazis mais finalement assez peu avec des zombies japonnais de la seconde guerre mondiale. Je connais que celui ci en fait. L'un des trucs intéressant c'est qu'il se base à la fois sur les expériences de l'unité 731 sur des cobayes humains (des trucs innommables qui ont surtout eu lieux en Chine) et sur les stragglers, à savoir les soldats japonnais isolés qui ont continué à croire que la seconde guerre mondiale s'est poursuivi après 1945, le dernier s'étant rendu en 1974.

Annotation :

Un petit groupe d'étudiants américain décide de tourner un documentaire sur l'incident de la passe de Dyatlov et ça tourne mal comme dans 95% des cas où des étudiants américains décident de faire un documentaires, ce qui fait surement des études de documentaristes les plus dangereuse au monde devant celles liées aux explosifs et au nucléaire. Le film est plutôt sympathique et prenant avec quelques idées assez originales.

Annotation :

La famille Buckner également connus comme la "Zombie Redneck Torture Family". Sans compter tout ce que le film peut compter de mort vivants.

Annotation :

Le film est tiré de la BD du même nom et je doit dire que je suis mitigé dans l'ensemble. D'abord visuellement c'est très beau et on retrouve vraiment le style de la BD, donc vraiment il n'y a aucune critique à faire de ce point de vue là. Ensuite il y a l'histoire qui est au final assez classique et construite de manière à plaire à un peu tout le monde, un peu comme les productions du service publique.
Seulement voilà, j'avais lu la BD quelques années auparavant et sans m'en souvenir en détail je me souvenais du ton plus adulte et de l'humour plus noir, et surtout du thème principal qui est différent du film. Donc je suis dans la situation du lecteur qui avait une attente vis à vis de l'adaptation et je ne m'y suis pas retrouvé.
Malgré tout ça fait du bien de voir un film d'animation française de cette qualité (bon il y en a un paquet d'autres aussi hein).

Annotation :

La force du livre, même si c'était pas un chef d'oeuvre) tenait dans la multiplicité des témoignages de survivants. Et le choix qui a été fait dans pour l'écriture du scénario a été de se focaliser sur un seul personnage mais qui va un peu partout en très peu de temps (genre trois jours max). Alors le film est rushé comme un bâtard et même si il empile les plans grandioses pour donner une idée de l'ampleur du désastre, on à l'impression de passer à côté de quelques choses.
Ah oui il y a aussi cette histoire de zombi dans l'avion qui a la bonne idée de sortir du placard où il s'était planqué après 6 ou 7 heures de vol. Là on sent bien que les gars sont arrivés à cours d'idées pour nous offrir un crash dans le film.
Faut voir la suite, il paraît que c'est Fincher qui va la réaliser. Çà sera peut être plus intéressant.

Edit, deuxième visionnage :
Le film est remplis d'incohérences et de raccourcis scénaristiques à la con. Genre il y a un moment où un mec qui leur lâche son camping car au calme dans lors de l'émeut à Philadelphie sans la moindre raison sinon qu'il faut un véhicule aux héros, ou encore quand l'avion s'écrase seuls les héros survivent et ils tombent à une distance de leur cible facile à couvrir à pied. Quand Brad s'infecte il choisi un truc au pif : coup de chatte il en a choisi un qui peut être guéri tout de suite. Etc, etc. Il y a plein d'exemples comme ça qui passent à la trappe au premier visionnage mais qui puent du cul au deuxième.

Annotation :

Le film est plus un film d'action qu'un film de Zombies dans le sens ou la tradition du film de zombies a longtemps été d'utiliser une situation extrême pour parler de nous même et de porter de message. Le film marche donc super bien en tant que film d'action mais beaucoup moins comme film de zombies au sens où je l'entend parce qu'il ne dit pas grand choses d'autres. C'est d'autant plus vrai qu'il est censé s'agir d'un remake du Dawn of the Dead de Romero (celui avec le centre commercial) et qu'il en a retirer presque toute réflexion sur la société de consommation. Après est ce que le rôle d'un remake est de refaire exactement le même film que son prédécesseur ou de réaliser une variation ? Le fait est que la version de 2004 conserve seulement l'idée d'un groupe de survivants dans un centre commercial entouré de zombies, ça va pas vraiment plus loin que ça.

Annotation :

On oublie le côté gerbotron 2000 de la caméra FPS, le film est pulp, caricatural et certains acteurs sont aussi bons que certains gars que plus belle la vie. Donc je suis vraiment partagé, autant le côté pulp avec des nazis zombies dans un bunker souterrain qui rassemble tout ce qu'on peut imaginer sur les histoires de soucoupes volantes du 3ème reich et ce genre de conneries je suis preneur, autant le traitement est super mal mené. Le vrai soucis c'est l'humour du héro. Je sais pas si vous avez connu des gens qui ont fait option théâtre au lycée mais certain d'entre eux en ressortent totalement changés et finissent par surjouer leur vie au quotidien, le héro est comme ça, et il a aussi la fâcheuse tendance à ressortir des punchlines d'autres films d'horreur un peu tout le temps comme un tonton complice qui vas citer du Pepa Pig pour séduire vos gosses. S'il n'avait pas été si lourd et insistant le film aurait été infiniment plus fun à regarder.

Annotation :

Si il a une note plus haute que En Quarantaine c'est parce qu'il a été le premier et qu'il a relancé le found footage à l'époque. Et pour le coup tout le fonctionnement du film se justifie. Même ce que la fin disait ne nécessitait rien d'autre. Un film n'a pas forcément besoin d'explications claires et précises, surtout lorsqu'on évolue caméra au poing avec les personnages. En savoir autant qu'eux est plutôt positif dans un film horrifique. Donc en soit c'est cohérent et ça se tiens même si la shaky cam et les hurlements finissent par être crevants.

Annotation :

Le film tiens à reproduire le principe de found footage du premier film mais il n'y a pas matière à réaliser une heure trente de counter strike zombies alors le récit à été coupé en trois segments plus ou moins égaux qui font plonger le lore du premier film dans le nanardesque à base mystères du vatican et de possessions démoniaques.

Annotation :

Vu dans le contexte de la saga celui là est à chier mais vu indépendamment c'est une super comédie horrifique assez bien construite qui va chercher dans le grand guignole et le gore exagéré. Et le prétexte de base c'est quand même un tonton bourré à un mariage qui décide de mordre tout le monde au lieux de raconter des blagues racistes, et c'est déjà un meilleur pitch que A Bras Ouverts.

Annotation :

Bon attention je spoil, parce que là c'est un peu dérangeant. Alors pourquoi avoir monter en épingle l'enjeux de la possession, du diable et tout ces trucs là pour les abandonner ensuite à un simple ténia dégueulasse ? Parce que faut être un peu honnête, le 2 et le 3 ont strictement servi à rien au niveau saga avec ce qu'on nous raconte là. Si il s'agit d'une possession qui se répand par un virus et qui permet au diable d'habiter les victimes (c'est ce qu'on comprend dans le 2 et le 3) alors pourquoi les scientifiques dans le 4, qui sont affiliés aux prêtres et qui semblent en savoir bien plus qu'il ne le disent, n'utilisent pas des lectures de la bible pour paralyser les zombies vu que c'est super efficace dans les films précédents (enfin dans le 3 surtout) et il y a des tas de trucs qui clochent rétrospectivement, ça prend l'eau d'un peu partout et finir sur un dernier film qui tend plus sur de l'action gore c'est dommage. Au final de REC je retiens le premier et le troisième, en tant que film indépendants, mais tous ensembles c'est bancale.

Annotation :

Il s'agit d'une vraie copie carbone de REC pour le marché américain (qui semble perdu dès qu'il s'agit de film étranger), même le nom de l'héroïne est identique, la seule vraie différence est l'absence de la famille chinoise dans l'immeuble qui retire par la même occasion les quelques passage de critique social du premier film où les résident espagnoles "de souche" se retournent vers les étrangers pour expliquer l'origine de l'épidémie. Ah et aussi les quelques références à des possessions, sinon tout le reste est identique plan pour plan, ça force le respect quelques part mais je vois pas l'intérêt du tout. On avait dû faire ça en deuxième année de beaux arts pour apprendre les technique de base du cinéma mais juste sur une seule scène et c'était déjà assez pénible comme ça. Du coup si vous avez vu REC Je vous donne le seul point d'intrigue qui vous permet de regarder la suite : le virus a été créé par une secte de la fin du monde. Voilà vous avez gagné 1h30.

Annotation :

La suite du remake américain de REC qui exploite sa seule différence d'avec l'original, à savoir le culte millénariste qui a créé un créé le virus zombificateur. La suite prend donc place dans un avion puis dans un terminal d'aéroport où, grosso modo, l'histoire se répète. Le côté found footage, qui aurait été dur à justifier, est totalement absent ou presque mais le film est un peu mou et contiens des retournements de situation hyper téléphonés. Les deux derniers plans du film sont visuellement dégueulasses (rha ce gamin sur fond vert mal branlé) et laisse présager d'une suite à las vegas qui n'existera surement jamais, et c'est peut être tant mieux.

Annotation :

N'ayant pas lu les bouquins je peut pas juger le film en terme d'adaptation et c'est peut être mieux comme ça. En gros une famille emménage près d'un cimetière pour animaux derrière lequel un autre cimetière est capable de rendre la vie aux morts mais ceux ci reviennent avec pète au casque, de la rage à revendre et un corps en putréfaction. Quand il s'agit du chat ça va à peu près mais quand c'est ton gamin c'est un peu plus dur à gérer. Un chouette film avec un moment pas cool qui implique un couteau et un tendon d’Achille.

Annotation :

Dans la même ville que le premier film, le docteur Green (d'Urgence) et John Connor (de Terminator 2) qui viennent de perdre épouse et mère emménagent dans le laboratoire vétérinaire du coin. Et là c'est le drame. Le chien et le beau père abusif du pote de Johnny se font successivement ressusciter et la situation devient bordélique. C'est un peu moins intéressant que le premier.

Annotation :

Plus une enquête autour d'un virus zombificateur qu'autre choses. Le film est construit autours de flashbacks et la mise en scène ne permet pas de se rendre bien compte du déroulement de l'histoire. Le fait que l'environnement change peu (le même avant poste de nuit, sous la pluie avec des mecs en treillis) aide pas beaucoup, on a parfois l'impression de suivre un autre groupe d'hommes au même moment mais il s'agit en fait de ce qu'il s'est passé plusieurs jours avant. Donc c'est bien, ça joue sur la psychologie, mais faut être attentif.

Annotation :

Alors j'en parle sans avoir vu l'original de Romero, Le côté le plus marquant du film tiens dans le côté conspirationniste et militariste. Clairement on a l'impression que le film est fait pour donner raison aux survivalistes en tout genre (avec des thèmes comme on nous surveille, on nous dit pas tout, les chemtrails, le gouvernement contre le peuple, etc etc). Ça peut faire des films divertissant, mais faut pas chercher plus loin que ça.