A force de regarder tout et n'importe quoi, des fois ...

Annotation :

Un film de Miike, c'est un voyage plus ou moins dérangeant dans un univers régi par la violence.
Visitor Q se pose là : sexualité abondamment proposée, humiliation périscolaire étouffante, fantasmes lactomamaires dont il est difficile de penser qu'ils soient répandus hors le Japon, violence omniprésente, finalement, comme catalyseur de la reconstruction.
Car malgré une scénographie profondément dérangeante, voire explicitement dérangeante, Miike réussit malgré tout à mener sa fable jusqu'à une conclusion logique dont sortent, envers et contre tout, grandis et apaisés les personnages.
Mais il faut sans doute être un tant soit peu dérangé soi-même pour aller jusqu'au bout de cette œuvre.

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Un film sur la Société Suisse de Radiophonie, convenons-en, il est des sujets plus alléchants.
Malgré tout, sur un petit rythme qui ne paie pas de mine, les personnages se découvrent et se dévoilent, avant d'être pris par la Révolution.
Un film sur un journalisme.

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L'idée du film était certainement de dire à quelle point la torture c'est mal. Ou alors de dire que la torture c'est mal, mais moins quand la sécurité états-unienne est concernée.
Il en ressort que, finalement, la torture ce n'est pas si mal, même si c'est plutôt sale, et que sans elle, les méchants islamistes infiltrés auraient tout fait péter depuis longtemps.
Pas mal dérangeant, en définitive, mais sans un sous-texte pour que ce ne soit pas juste gratuit.

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Le pitch prête à haut-le-coeur : trois hommes et femmes sont greffés entre eux de sorte que l'anus de l'un corresponde à la bouche du suivant, afin de créer un mille-pattes humain. Enjoy,
Passé ce postulat et sa mise en oeuvre, le film reste assez ennuyeux, un médiocre film de savant fou, à peine inquiétant sans véritable surprise ni innovation.
Au moins peut-on reconnaître au réalisateur d'avoir été au bout de sa vision. Je ne sais toutefois pas si je passerai le pas du second opus, voire du troisième ...

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Recommandé chaudement depuis un bout, la découverte n'aura pas été une révélation.
Une poignante histoire de résilience, servie par un Benicio Del Toro fragile et un David Duchovny évanescent.
C'est romantique en diable, avec malgré tout une réelle réflexion autour de la perte d'un être cher, mais finalement, j'en sors assez ennuyé. Sans doute parce que j'ai du mal avec le jeu définitivement hollywoodien de Halle Berry.

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----- Avis à venir, je n'ai encore regardé que la moitié, mais avis tout de même, il y a matière. -----

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Quand Romero s'installe sur le plateau de Pleasantville, ça donne un gentil conte sur la tolérance transgenre, où les zombis ne sont pas si méchants.
C'est gentillet en diable, malgré quelques scènes d'anthropophagie, et le fait est que ça propose une lecture originale d'un sujet définitivement à la mode.

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Bon forcément, avec un titre pareil ...
N'empêche, le visionnage fut une bonne surprise.
Si on peut reconnaître le côté parfois exagéré de certaines scènes, le plaisir de voir inversés les codes du slasher suffit à rendre le voyage agréable, amusant voire hilarant.

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Scorcese m'indiffère quand il ne m'ennuie pas. Pourtant, j'ai tellement eu de retours quant à la longueur abusive du film, eu égard notamment à ses scènes de libations, que l'occasion aura fait le larron.
Et bien m'en prit.
Commerciaux cyniques, financiers avides, clients naïfs, et revenus obscènes disent la splendeur et la décadence d'un système en équilibre sur lui-même, sans souci de démesure.
Vous ne comprendrez peut-être pas les mécanismes occultes du marché, mais s'il fallait vous convaincre qu'il n'a rien de philanthrope.

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Interpellé par le titre sans bien savoir pourquoi, c'est une drôle d'expérience que propose le film, entre biographie et théâtre, à ne trop bien savoir quel est l'angle de lecture.
A la place, on se laisse porter par cette histoire, étrange de prime abord, d'un petit garçon qui voudrait ressembler à sa maman. Et de le suivre dans des chemins de traverse jusqu'à une conclusion non évidente.

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Documentaire, dit la fiche.
Ca ressemble plus à une mauvaise fiction tenue par des acteurs sans grande envergure.
Mais ça se déroule quand même en Corée du Nord, avec des décors qui ont bien l'air d'être réel. Alors documentaire.
Mais un scénario préside au montage pour établir une intrigue. Alors fiction.
Mais le scénario semble l'adaptation d'une réalité vécue. Alors docu.
A la fin on ne sait pas trop, sinon que le docu est grandement desservie par les figurants européens (qui a dit acteurs) et que la fiction est un peu légère pour rendre honneur aux possibilités.

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Gentil conte transgénérationnel avec pour toile de fond diaphane l'industrie du porno. Inattendu puisque sans attente, mais une belle histoire de rencontre entre deux femmes.

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Je ne m'attendais à rien moins qu'une farce sur le format de Bienvenue chez les Ch'tis, jouant sur l'opposition des clichés.
Bha pas déçu, c'est pire.
Poelvoorde est navrant en belge xénophobe mais pas trop, Boon est horripilant en bon français tolérant et gentil, et l'objet du scénario, vain.
Le ridicule culmine avec le déploiement d'une estafette "tunée".
Une admirable perte de temps.

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Vaudeville sans grande prétention, fonctionnant sur des rouages pas vraiment crédibles, restent des acteurs sympathiques.
Mais je ne résiste pas au charme de Audrey Fleurot.

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Comment dire ? Le film est à la hauteur de son titre français. Ni plus ni moins.
Ca veut dire un Statham surexcité en permanence, sinon l'adrénaline redescend et il meurt. Et Statham surexcité ne parle qu'à coup de poings, ne s'exprime qu'en hurlant de rage, ne baise qu'en public à la limite du viol, ne conduit qu'en cinquième dans les zones piétonnes. Du grand n'importe quoi assumé et scénarisé.
Bref, c'est l'escalade, la surenchère permanente, au point que la frénésie finit par te happer, de gré ou de force.
Fatigant.

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Le précédent ne valait véritablement que par les expérimentations visuelles développées par Snyder.
Ici, rien.
Un scénario malingre au motif que l'histoire a déjà été racontée, que ce ne sont que les "et pendant ce temps", mais que quand même c'est important. Aucune cohérence, aucune consistance, aucun intérêt.
Mais c'est joli. C'est sûr ...

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Etrange expérience. Je n'arrive pas à trouver un sous-texte à ce film tant s'accumulent les clichés. C'est à dessein, j'en conviens, pourtant je trouve le tout assez gratuit, pour ne pas dire creux. Du coup, la relation à l'adoption, et surtout à l'adopté-objet, prend un tour assez malsain. D'accord, c'est à dessein. Quant à la conclusion, mielleuse au possible, elle peine à sauver le tout. Mais c'est à dessein ...

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Bout du con, que je l'aurai désirée cette adaptation !
Bout du con, que j'aurai été déçu ...
Entre cette fumée noire à l'intérêt bien relatif, cet Albator tellement détaché qu'il en est presque fantôme, ou les motivations approximatives des uns et des autres, la série aura été bien desservie.
Je réessaierai toutefois en VF, peut-être plus d'attention. Puis j'ai promis au grand ...

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Rien.
Un film aux accents 80's, un scénario éculé (la nurse maléfique peu ou proult) et juste ce qu'il faut de scènes putassières pour conserver le spectateur sur son fauteuil.
Au moins le résultat est à la hauteur de ce que vend le titre ...

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Comédie française sans grand reste. Le moment n'était pas déplaisant, certaines scènes sonnaient même juste, ne serait le premier rôle adulte qui en fait trop, que ce soit en adulte coincé ou en ado foutraque.

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LA grosse déception des derniers mois.
Le premier m'avait transporté, fasciné par cette tentative de donner vie aux super-héros, jouant sur les codes, les tordant ou les dépassant.
La suite n'a rien de tout ça : humour scato digne des films pour ados sans relief, violence aveugle parce que le rouge fait joli sur la pellicule, personnages incarnant le ridicule, histoire sans fond. Difficile de mieux trahir la création de Millar et Romita Jr ; difficile de faire aussi mauvais que le précédent était bon. Dur.

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Vous ne connaissez rien au Japon, surtout médiéval, mais adorez le jeu d'acteur tout en tension intérieure de Keanu Reeves ? Ce film est pour vous. Et vous seul.
Parce que pour les autres, quelle souffrance ...
L'impression que Keanu voulait son film de samouraï, et qu'il n'aura trouvé qu'un lampiste pour donner suite à son caprice.
C'est archétypé au maximum pour que le spectateur américain ne soit pas trop dépaysé, apuré au possible pour ne surtout pas perdre ledit spectateur dans une intrigue non-linéaire.
Les dialogues sont une misère, un fier samouraï s'exprimant en anglais moderne, c'est pathétique, mais c'est encore peu face à ce brave Keanu déguisé en samouraï exprimant occasionnellement un truc sans intérêt.
Une illustration de cette tendance américaine à tordre le monde jusqu'à ce qu'il s'inscrive dans une vision on ne peut plus étroite et américanomorphée.

Annotation :

Très chaudement recommandé, je dois dire que je me suis beaucoup embrouillé dans cette histoire d'arnaque un peu trop grandiloquente.
Si Bale est à sa place, voir l'actrice principale avec les yeux larmoyants en permanence aura été au dessus de mes forces.
Plaisant, cependant, juste plaisant.

Annotation :

Bon, l'adaptation doit être honnête, mais adapter un roman pour ado donne rarement un film pour adulte.
Ne me reste, alors, que le pastiche, assez pauvre au demeurant, de l'excitant Battle Royale, sans le charisme des personnages, servi sur des décors et costumes récupérés des surplus du Dune de Lynch.
Peut-être sans les références fait-il un honnête blockbuster plein de bonnes intentions. Peut-être.

Annotation :

Le premier opus ne devait pas avoir trop de prétention, son succès aura corrigé ce travers.
Le second reprend donc sans grande variation le propos du premier, un univers dictatorial et son arène, avec beaucoup plus de prétention et à peu près autant d'effet, autant dire aucun.
Ce succès m'échappe totalement ...

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Un Dupontel c'est jouissif.
Mais des fois ça ne suffit pas.
Tout passe très bien, madame la marquise, ça reste cohérent, les personnages sont truculents, et le scénario a la folie naturelle qu'insuffle Dupontel à ses films.
Mais à la sortie, c'est bien pauvre. Très court, et l'impression d'avoir tout juste passé la mise en place.
Frustrant, un peu décevant.

Annotation :

Souvenir trop approximatif ... Devrais le revoir ...

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Wof ...
Un film de filles qui papotent, moyennement doublé en français, et ce qui semble fortement être l'adaptation d'une pièce de théâtre s'embourbe dans des dialogues hystériques autant que laborieux, le tout servi avec son lot de personnages stéréotypés.
Vaguement ennuyeux, tout au plus.