Amazon Prime : guide commenté des séries à découvrir (originales et autres...)

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Quand le coup d'essai devient un coup de maître.
La BD de Garth Ennis était d'une brutalité sans nom, parfois potache mais d'une irrévérence crasse qui ne cachait rien de l'inimitié du scénariste vis-à-vis des SuperSlips. Souvent prétexte à des situations de carnage régressifs et jouissifs, mis en image de main de maître par son collaborateur de longue date Darrick Robertson, le résultat était explosif dans tous les sens du terme.
Et inadaptable.
Pourtant, entre un casting irréprochable (entre un Tony Starr au sommet et un Karl "the Grin" Urban frôlant la perfection, on trouve une brochette de second rôles qui réussissent à briller à quasi plein temps), une capacité à extraire une trame narrative qui fait sens du bordel jouissif que représentait le comics, sans pour autant en édulcorer les thèmes (ce qu'on perd en partouses et en massacres ne manque étrangement que peu, alors que je suis généralement le premier à brâmer au scandale face à la censure).
Bref, un coup de maître, avec une peut-être une petite dose de Moraline qui m'inquiète par moment, mais pour l'instant, le haut du panier Amazon Prime, c'est The Boys, tout simplement.

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Tout simplement une des meilleures séries de SF contemporaine (peut-être la meilleure), qui tire sans problème la couverture de son coté, en envoyant valser le correct mais oubliable Altered Carbon, par exemple, de par la richesse de l'univers proposé, l'épaisseur réelle des personnages, la cruauté du monde, son impression de vie, de décrépitude. Un vraie perle.

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Une adaptation d'un des premiers gros succès vraiment "dickien" de Philip K Dick, réécriture dystopique de l'Histoire où chaque ramification du roman a été décidée par un tirage du Yi-King.
Les nazis ont gagné la guerre, la culture nippone a infusé les USA à la racine, mais l'incompossibilité et le paradoxe viennent effriter la surface du réel.

Une réalisation très solide (bien qu'un poil scolaire), de l'audace dans l'adaptation tout en respectant le matériau d'origine, la première saison en impose. (je n'ai pas suivi la suite, donc je ne me prononcerai pas mais on reste dans le haut du panier)

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Une belle transposition d'une oeuvre radio en série à épisodes courts, entre intensité et pesanteur contrôlée, la première saison était excellente.

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Une série documentaire sur le Grateful Dead ?! Bien mise en scène, qui plus est ?!!! Qui arrive à mettre en avant suffisamment pour intéresser le béotien comme l'amoureux confirmé ?!
Non, je ne rêve pas, c'est bien là, sous mes yeux.

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Bon, dans la mesure où je viens d'écrire une critique, je vous renvoie sans vergogne à celle-ci.

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Quand on adapte un roman co-signé par Neil Gaiman et

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POURQUOI ?!!! L'original était excellent, quasi parfait!! Une des meilleures séries dans son genre si singulier.
Alors on rage au début, on se rend compte que, merde, pour retrouver l'original, il faut se lever tôt, on rage encore plus. Puis, au fur et à mesure, on se dit... Bah, pourquoi pas...
CLAIREMENT, ça ne vaut pas l'excellente série dont cette version US est tirée, mais ça n'enlève pas forcément le fun de celle-ci pour autant.
Il faut ne pas avoir vu Utopia ou être capable d'en faire le deuil pour apprécier cette série.

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Ô cruel destin que cette série qui osait assumer la filiation horrifique du comics originel, faisait montre d'audace dans cette ambiance de bayou sombre, flippante, avec une image et des effets complètement en place.
Tristement annulée, alors que soufflaient les âmes des racines de la série de comics, mais aussi l'intelligence de relaunch par Alan Moore, bref, un véritable amour du matériau d'origine.
On aura eu droit à une saison excellente (qui s'essoufflait peut-être en fin de parcours...), puis un point final car le public n'était pas au rendez vous.

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Adaptation à la beauté surréaliste d'un des meilleurs romans de Neil Gaiman, cette série est troublante. Difficile d'accès pour qui n'a pas lu le roman, tant elle joue sur l'aspect fragmentaire du récit, elle réussit pourtant à transmettre la poésie du roman, sa profondeur mythologique, l'ampleur des enjeux.
Une belle prise pour Amazon.

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Avant The Boys, on avait déjà eu une adaptation sans concession d'une des folies Ennis-Robertson, l'adaptation de Preacher!
C'est brut de décoffrage, impeccablement casté, même pour les rôles les plus casse-gueule. A voir si ça se finit aussi bien que ça a commencé (je m'étais arrêté à l'époque à la saison 1).
EDIT :Désormais sur Netflix!

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Un des meilleurs mangas de ces dernières années adapté en une série animée de qualité.
Généralement, c'est Netflix qui a le nez creux sur ces coups là (pas toujours, mais souvent), là, c'est Amazon qui a récupéré le bestiau, assez rare pour le noter!

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Pas encore regardée.

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Le fiston King, (Joe Hill), je l'ai découvert sans savoir que c'était lui, sur la sublime série comics Locke & Keys, une magnifique danse entre le comics, l'horreur, le conte, le lovecraftien, une des meilleures séries que j'ai pu lire. Et dont une adaptation plus que correcte a vu le jour il y a peu (malgré une trahison impardonnable).
En regardant le premier épisodede NOS4A2, difficile de jauger. Ca sent le conte de Noel, mais ça s'assombrit rapidement, puis des thématiques comme la magie, les passages de traverse, l'horreur surnaturelle, qui apparaît souvent comme une échappatoire à l'horreur du quotidien, commencent à noircir les trames du récit, à le complexifier, et ce qui semblait être une série "gentillette" et pas spécialement intéressante prend rapidement de l'épaisseur.
Et ça tend à prendre au corps sur la longueur. Je limite le binge watching, mais chaque épisode prend un peu plus au corps.

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Récupération bien maline d'un des fleurons qui ont mis en place la série hard boiled contemporaine, entre une caméra emportée qui ne manquera pas d'influencer une certaine série devenue intouchable, un anti-héros aussi haissable que touchant, une lente descente aux enfers à travers le quotidien d'un commissariat pourri de l'intérieur, dans un monde sans pitié.

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Quand on a choisi délibérément de ne pas regarder Buffy à l'époque parce qu'on était soit "trop vieux" soit simplement trop con (ou trop occupés aux heures de diffusion de la série), c'est une vraie claque de découvrir à quel point Buffy est un mythe fondateur de la pop culture contemporaine. Et comme à son habitude, Joss Whedon réussit à insuffler une profondeur inattendue à la série.
Et comme à son habitude, là encore, la série a été interrompue avant la fin. Le début de la Malediction Whedon (ça continuera avec le sublime Firefly, puis avec l'excellent Dollhouse, sans compter le plutôt moyen Angel, qui réussit pourtant à prendre un peu d'épaisseur en cours de route... avant un final qui n'en est pas un).

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Oui, on trouve Heroes. Et oui, il y a des hauts et des bas. Et oui, ça a vieilli. Puis on se rend compte que pas tant que ça, en fait (malgré certains gimmicks difficiles à digérer (oui, Hiro Nakamura, c'est à toi que je pense) ).
Pour une série qui repose autant sur les paradoxes temporels, amusant de la voir poper sur une plateforme contemporaine.

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Je ne connais que deux contrepieds efficaces à Harry Potter : une série comics créée par Mike Carey, l'excellentissime Unwritten (le succès de la série dans le monde et son échec chez nous en dit long sur notre capacité à discerner le grain de l'ivraie, malheureusement).
L'autre, c'est The Magicians, qui retourne la dimension "conte pour enfants" qui habitait les tout premiers opus de l'excellente saga (je parle des romans, hein, niveau films... euh... ça passe, on va dire) pour en faire une version adulte, violente, amorale, excitante. Bref, si Harry Potter se déroulait dans notre univers, et qu'au lieu d'être endoctriné depuis l'enfance, on vous proposait d'intégrer l'école de sorcellerie quand vous êtes déjà post ado ?
La série vous offre une réponse possible.