Sentences irrévocables d'un spécialiste éclairé de la Japanimation

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Seuls les 4 premiers épisodes de cet animé réalisés séparément en tant qu'OAV entre 1994 et 1995 valent vraiment le coup. D'une grande qualité formelle, ils offrent un condensé de l'énergie et la fraicheur des animés des années 90. Le soin apporté à l'animation est un régal pour les yeux, que ce soit les mouvements des deux protagonistes virevoltantes dont chaque mèche de cheveux est animée avec précision, les plis des vêtements et des gants, les mécanismes des motos et les courses poursuites dans des pots de yaourts; tout est dessiné avec une grande passion et fait ressentir au spectateur la virtuosité des animateurs qui force le respect.
Alors certes les historiettes proposées n'ont rien d'haletant, et versent souvent dans la facilité en mettant de côté la cohérence réaliste du quotidien d'une brigade de police, mais avec ses personnages très attachants et son visuel soigné ces quatre OAV font passer un bon moment pour qui aime le cachet de cette décennie.

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Un petit animé sympathique et étrange où des yakuzas sont remplacés par des maids dans le quartier d'Akiba. L'animé est totalement décalé mais tout en ayant un vernis sérieux, ce qui lui donne une aura grotesque qui est très bien gérée et exploitée. Si on a des personnages quelque peu génériques, ça reste un animé ovni qui vaut le coup d'œil.

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Si Toradora occupe d'année en année le top 10 des meilleures romances en animé depuis sa sortie il y a 15 ans, c'est bien pour une raison, très simple, qui est que c'est l'une des rom com les plus abouties. Ce qui commence comme un animé plutôt lambda va se complexifier petit à petit, les personnages principaux comme secondaires vont se voir développer d'épisode en épisode. Et régulièrement on est étonné par la puissance dramatique que l'animé arrive à atteindre et à repartir pour toujours creuser plus loin. Il en résulte un casting de personnages uniques et caractérisés par une personnalité ambigüe loin des carcans de la rom-com. Si l'animé ne se démarque pas vraiment pour son visuel somme toute passe-partout, il emprunte des chemins originaux, notamment l'évocation de la parentalité bien trop souvent en retrait dans le genre. Ici les parents des héros sont tantôt lâches tantôt courageux, riches ou pauvres, ils ont pris de mauvaises voies et font comme ils peuvent pour se rattraper auprès de leurs enfants, mais tout ça n'a pas d'importance car au fond tout ce dont on a besoin c'est de quelqu'un qui nous comprenne et qui puisse nous dire que tout ira bien, quoiqu'il arrive.

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Non Non Biyori est pour moi l’un des meilleurs animés qui évoque avec tendresse la campagne japonaise, l’enfance, les relations familiales et le temps qui passe. L’animé s'ouvre sur une longue série de plans filmant la campagne japonaise, sur une musique doublée de flûte pour enfant. Un appel à l'émerveillement, à la naïveté enfantine. Quelques personnages attachants, des gags dans le plus pur genre du slice of life, entrecoupés de séquences contemplatives empruntes d'honnêteté et de nostalgie douce sur des musiques sublimes : voilà la recette de Non Non Biyori qui sans grande prétention arrive à dresser un portrait tendre d’un trou paumé et de ses habitants, allant même jusqu'à approcher la touche Ghibli dans son atmosphère.
Après une deuxième vision, cet animé a hérité d’une place particulière dans mon cœur, je l’admets.

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Cette troisième saison m'a un peu déçu, on sent vraiment que l'auteur n'a plus grand chose à dire suite au climax de la saison 2, il essaye de broder un arc pas terrible avec un arbre géant, des épisodes fillers sympa mais qui n'aident pas à la structure de la saison, et la fin vraiment belle mais qui sort d'un peu nulle part... je ne m'attendais pas à un baclage si abrupt après tout ce qui a été introduit.

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Un super animé de mystère et d'angoisse qui mêle Body Snatchers et The Thing sur une île isolée de l'archipel nippon. On reconnaît assez bien la patte de Watanabe (le réalisateur derrière Les enfants de la mer par exemple).
Summertime Rendering est maîtrisé de bout en bout grâce à un scénario qui ne cesse de surprendre à l'aide de rebondissements et de développements inattendus.

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Un bon animé d'action avec un univers intéressant. Ici nous somme dans un Tokyo où règne l'ordre et l'harmonie grâce aux Lycoris, une organisation secrète qui recueille des orphelines pour les entraîner à devenir des soldats hors paire et ainsi agir en sous-main pour empêcher le terrorisme. Si l'animé a du mal à s'installer en déballant son univers de manière un peu trop abrupte et avec une intrigue confuse autour d'un deal d'arme mystérieux, il arrive tout de même à tirer son épingle du jeu avec de beaux visuels et une dualité bien pensée entre l'héroïne et l'antagoniste (qui est assez réussi).
Lycoris Recoil a clairement du potentiel pour une deuxième saison et je la regarderai.

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Difficile de revisiter le mythe du vampire quand beaucoup de productions ont déjà tenté la chose, et la proposition de Yofukashi no Uta est très convaincante. Cet animé réussi tout à fait à capter l'ambiance des villes la nuit, écrasantes de solitudes et de vide, et au milieu des artères et des gratte-ciel qui baignent dans une lumière néon on voit errer tout un petit microcosme de personnages. Ils sont peu nombreux et, chose vraiment agréable, ont de la personnalité. En regardant Yofukashi no Uta on y croit vraiment, les dialogues et l'alchimie entre les personnages les rendent vivants, et ça fait du bien quand l'essentiel des productions actuelles semblent être très codées à ce niveau. Le casting vocal notamment est de haute volée et on sent l'intention de créer un animé "à part".
L'histoire sort aussi des sentiers battus, pas à pas et de manière originale, grâce à une série de bonnes idées qui déjouent les attentes du spectateur. Et lorsqu'il il s'y attèle l'animé réussit à créer des séquences d'humour qui fonctionnent très bien.
Visuellement la série est soignée, et la manière dont elle joue sur les changements d'ambiance et de couleurs (fuschia, sépia) est assez fascinant.
Je recommande chaudement.

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Le problème de Classroom of the Elite est qu'il s'agit d'un animé sans âme. Outre l'animation rudimentaire et la mise en scène plate la plupart du temps, c'est surtout les innombrables personnages qui n'ont aucune présence qui font de cette animé une purge à voir. À l'exception de Ryuen, un chef tyranique et cruel, tout le reste du casting est profondément inintéressant et superficiel, notamment le personnage principal.

La grande erreur de cette histoire est de penser qu'un héros n'éprouvant aucune émotion, froid et calculateur, va intéresser le spectateur. On pourrait s'attendre à une évolution qui le rendrait plus humain et donc plus proche de nous, à la manière d'un robot qui se découvrirait des émotions petit à petit, mais ici point du tout. Le héros ne ressent rien et nous non plus.

Alors que reste-t-il à un anime qui ne fait pas l'effort de rendre ses personnages intéressants ? Des duels psychologiques fadasses, et des enjeux confus. Il existe myriade d'animé qui surpassent Classroom of the Elite et qui abordent les même thèmes et le même principe de classes ordonnées par rang (Assassination Classroom, Baka Testo par exemple). Quand aux duels psychologiques on a vu bien mieux également.

Attribuons tout de même un bon point, les ambiances de couleur et de lumière sont parfois intéressantes (à deux reprise quand l'un des personnages se fait torturer).
Sentence irrévocable : À l'image de son personnage principal, Classroom of the Elite est un animé froid et sans passion. À éviter.

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Petite rom-com sympathique de bonne facture, mais après quelques épisodes l'animé s'essouffle par une espèce de rétro-pédalage où la relation des deux héros stagne alors qu'ils ont passé l'étape du date. On devient aussi lassé par le héro stoïque, gendre parfait, et dont on ne pénètre jamais vraiment les pensées et les émotions. Encore une rom-com plutôt unilatérale semblable à l'animé Senpai ga Uzai par exemple. Ça prête à sourire mais rien de mirobolant ou révolutionnaire.

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Lorsque au hasard de mes recherches animesques j'ai appris la production de Tokyo Mew Mew New, je me suis soudain rappelé de la série originale de 2002 que je regardais sur Télétoon à la fin des années 2000. 20 après ce shojo culte pour un bon nombre d'enfants de cette période s'offre un remake flambant neuf, et le résultat est mitigé.

Formellement la série est bien dépoussiérée en abandonnant les effets graphiques écœurants du shojo, le rythme est enjoué, léger, à l'humour bon enfant et soutenu par des expressions et des chibis amusants. Ce renouvellement s'apprécie aussi par le choix de cinq seiyuu débutantes pour doubler les cinq héroïnes, l'animation est de bonne facture, notamment dans les combats, et les chara-design sont agréables à l'œil.
Pas de doute la série est visuellement rafraîchie mais cette actualisation ne rime pas vraiment avec amélioration. La comparaison entre les opening des deux séries par exemple est significative de ce point de vue là. Elles donnent chacune le ton de leur animé respectif : pour la série originale on plonge dans un univers mental emprunt de romantisme et d'adversité, tandis que le remake est plus énergique et combatif.
De même les scènes de transformation sont bien moins gracieuses et inspirées dans le remake qui se contente de faire des gros plans au lieu de s'adonner à des chorégraphies, des mouvements de danses et des jeux de lumières tout simplement beaux dans la série originale.

En somme Tokyo Mew Mew New opère un changement de ton en s'axant davantage sur la comédie et n'arrive pas à créer des moments de tension et d'émotion comme dans la série originale, qui si elle a mal vieilli par certains aspects, conserve encore des moments de beauté comme la scène de la pluie qui est mal transposée dans ce remake superficiel. Celui-ci expédie ses enjeux à une vitesse folle et expose à peine ses personnages, si bien qu'on se demande ce qu'il cherche à faire car rien n'est vraiment assumé. En vérité New ressemble plus à un animé de commande qu'autre chose, une jolie coquille vide mignonne mais sans introspection.

Une adaptation plutôt paresseuse donc, car à une époque où le genre magical girl a été impacté en profondeur par des animés comme Madoka Magica, ce nouveau Tokyo Mew Mew paraît bien fade et impersonnel. Ici le coche est raté, la réinvention de la série se fait par le minimum syndical, sans trop s'embêter.

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Un petit animé sympathique sur le quotidien de trois soeurs. Les relations entre les personnages prêtent à sourire à chaque épisode, rien de mirobolant comme l'indique le disclaimer au début de chaque épisode mais le charme est là, notamment grâce au chara-design que je trouve sympa.
Les personnages paraissent quand même un peu trop matures pour leur âges, surtout les petits de l'école primaire, et ils ne sont pas tous passionnants. Haruka manque cruellement de caractérisation par exemple, et l'animé tient finalement surtout sur les épaules de Kana, un personnage idiot mais enjoué envers lequel on ne peut avoir que de la sympathie.
Cela dit je ne pense pas regarder les autres saisons car outre un changement affreux de chara-design, elles ne présentent pas vraiment d'évolution ou de romance selon les dires. Dommage.

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Animé étonnant et atypique, La force de Ben-To réside dans son concept simple et hilarant : chaque soir à heure fixe, plusieurs personnes se livrent une bataille sans merci dans des supérettes de quartier afin de mettre la main sur des bentos à moitié prix disposés sur l'étalage. On ne parle pas de petites échauffourées rapides mais bien d'une énorme bagarre de dégénérés qui n'hésitent pas à s'envoyer à l'hôpital afin de savourer un délicieux ben-to.
Les combats sont exagérés au possible, les combattants sont projetés en l'air, pas de super pouvoirs ou de techniques absurdes, juste de la castagne pure et dure. Mais attention, le champs de bataille est régit par un code d'honneur, et quand les combattants (qui se désignent par des alias digne de Street Fighter) repartent les mains vide parce qu'ils n'ont pas pu atteindre le bento convoité, c'est avec un sourire au lèvre et un esprit de compétition renforcé.
Trahisons, complots, antagonistes mystérieux, drames et contrôle de territoire... tout ceci est traité avec un grand sérieux dans un anime hautement drôlatique si on prends la peine de le visionner avec l'interupteur du second degré allumé.

L'animé met les bouchées doubles en terme d'animation et on sent le plaisir des animateurs lors des nombreux combats. L'érotisme est assumé, de même la réalisation a son lot de parti pris, on n'est donc pas devant un animé qui se repose sur ses lauriers. Mais alors comment expliquer le peu de popularité de cette pépite ? La faute peut-être au traitement de ses personnages principaux un peu trop froid. Ceux-ci sont plutôt normaux, pas de clichés bien identifiables ni de caractère bien trempé, personnellement j'ai trouvé ça intéressant d'avoir des relations plutôt arides, sans exagération comme nous y habitue l'animation japonaise. Ben-To est déroutant et emprunte des voies inhabituelles, je recommande.

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Une seconde saison qui m'a surpris par une qualité plutôt réhaussée. Visuellement ça reste moyen, mais le récit se concentre sur les psychologies des personnages qui sont davantage développés et c'est une bonne chose. Le fond scientifique est toujours rondement mené et l'animé arrive à accomplir sa mission de divertissement.

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Après Penguindrum qui m'avait laissé dubitatif, Yurikuma Arashi est le deuxième Ikuhara que je regarde et je dois dire que l'expérience fut beaucoup plus plaisante. L'auteurisme est toujours très présent et créé de très nombreuses similarités avec Penguindrum, mais ici l'animé ne se perd pas dans des circonvolutions sans fin grâce à un nombre d'épisode réduit. Si on ne devait citer qu'une seule particularité de Ikuhara c'est sa manière de raconter une histoire en boucle, en rajoutant à chaque épisode une couche sur le récit qu'on croyait connaître. Petit à petit, des prémisses très simples se complexifient de plus en plus, et Yurikuma Arashi assume brillament ce récit en mille-feuille. La réitération de scènes, de dialogues, de plans fait partie du style inimitable du réalisateur qui charge l'histoire de symbolisme avec une esthétique très mignone et fleur-bleue. Un animé d'auteur qui fait du bien dans les innombrables bouses interchangeables qui sortent, on en a besoin.

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La Mélancolie de Haruhi Suzumiya est un animé matriciel et très bien pensé, non seulement il a insufflé un vent de fraîcheur dans la Japanimation avec des ressorts narratifs audacieux, mais surtout il n'a pas perdu de sa fraîcheur et reste tout à fait intéressant à regarder 15 ans après la première saison. Pour ma part j'ai revu cette série dans l'ordre chronologique (donc en sautant de la saison 1 à la saison 2 régulièrement), et c'est bien plus agréable de vivre les évènements dans l'ordre.

Ce qui marche très bien c'est d'abord Haruhi, un personnage très bien écrit qui cache derrière son énergie permanente une véritable insatisfaction face au monde qu'elle trouve fade et inintéressant. Derrière la pimbêche se cache une génie qui a du mal à considérer les autres qui sont moins vifs et doués qu'elle, si bien qu'elle va parfois trop loin et cela sera source de tensions durant l'histoire. C'est une adolescente immature et on y croit. Le grand regret de l'animé et de ne pas avoir de vraie relation entre elle et d'autres personnages comme Yuki, Koizumi, et même Asahina. C'est Kyon qui se charge de faire l'intermédiaire et c'est un peu dommage d'avoir une structure en étoile avec Kyon au centre sans vraiment de passerelle entre les branches.

Le deuxième point qui rend cet animé vraiment unique ce sont les choix narratifs qu'il entreprend, et je pense évidemment au Endless Eight qui est tout simplement un coup de génie. Les auteurs nous proposent une expérience : revivre 8 fois le même épisode durant les vacances d'été, avec une réalisation différente à chaque fois, sur fond de boucle temporelle. C'est tout simplement brillant. (Encore faut-il considérer les animés comme autre chose qu'un simple divertissement).

Bref un animé qui regorge de scènes iconiques, avec une très bonne réalisation, et qui se termine sur une apothéose qui est l'excellent film La disparition de Haruhi Suzumiya. Un essentiel à regarder, et je recommande l'ordre chronologique ! Parce que franchement l'ordre de diffusion il faudra m'expliquer l'intérêt un jour (sans trouver des justifications pseudo-intellectuelles).
Sentence irrévocable : Chef d'œuvre inachevé ?

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4 épisodes faits un an après pour conclure l'histoire, cet animé est produit n'importe comment. Mais bon on a une conclusion un peu plus équilibrée, les mystères sont enfin expliqués et on a enfin des personnages qui meurent. Le désespoir rencontre la beauté grâce la direction artistique superbe. L'animé touche au sublime dans quelques moments célestes au plus près des étoiles, des instants digne de la Divine Comédie et d'Evangelion. Malgré tout la fin manque quelque peu de détresse et les conséquences de toute cette histoire sur l'héroïne semble trop légères.
On peut craindre que Madoka Magica devienne une basse licence commerciale surexploitée, mais au final ce spin-of atténue ces craintes quand on constate la qualité du visuel et du scénario, bien que celui-ci soit souvent traité de manière trop confuse. Bref une expérience honorable.

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Deuxième saison en 8 épisodes dans la continuité directe de la première, sauf que le visuel est beaucoup moins travaillé donc la série perd l'essentiel de son intérêt. Il n'y a plus beaucoup de plans magnifiques et de décors somptueux.
Le problème c’est qu’il y a tellement de personnages sous-développés qui ralentissent l’action et la progression de l’histoire par leurs interventions fades qu’on finit par ne plus être intéressé par ce qui se passe. Quand des personnages tertiaires qu'on a vu 2 fois sont développés en plein combat dans une séquence poignante, il y a de quoi rire. Je pense que la densité de l'histoire et ses rouages trop complexes qui prennent du temps à être mis en place et expliqués nuisent aux personnages secondaires qui n'ont pas le temps d'écran nécessaire pour se développer et briller. C'est mal foutu et ça devient longuet, mais heureusement les phases de combat sont éblouissantes, quoique un peu confuses.
Déception.

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Un anime assez criard et saturé, c'est le concept, mais il faut avoir un côté homosexuel. Peut-être est-ce mon cas car j'ai plutôt apprécié suivre les tribulations esthétiques que propose Bishounen Tanteidan. Composé de 4 arcs souvent verbeux (typique de Shaft), l'animé reste trop à la surface en proposant des antagonistes anecdotiques qu'on ne reverra pas et des personnages très creux (seule la personnage principale s'en sort et tient à bout de bras le fil rouge).
On notera que plus l'animé avance plus il devient sombre, mais ça ne suffit pas à le rendre particulièrement remarquable au delà de son visuel écœurant qui vaut le coup d'œil.

Annotation :

C'est un vrai plaisir de se replonger dans l'univers ensorcelant de Madoka Magica. Le studio Shaft continue de m'éblouir par sa patte unique, et on peut dire qu'ils ont mis le paquet sur cette histoire parallèle. Le visuel est souvent baroque, les décors, les couleurs, et les lumières sont très recherchées, parfois jusqu'à l'écœurement il faut le reconnaître.
Du point de vue du scénario c'est là que le bas blesse, c'est beaucoup moins bien ficelé que la série mère (même si je n'ai pas nécessairement envie de les comparer en tout point). Ici on a une multitude de personnages peu développés et qui se noient dans des arcs fumeux. Le récit est trop complexe et intriqué pour 12 épisodes, mais malgré ce défaut la série conserve son magnétisme.

Annotation :

Drop à l'épisode 5.
Le personnage principal est un mec timide, peu sociable mais bg (comme c'est innovant). Il s'entiche d'une fille populaire et enjouée (du jamais vu) qui se trouve être une otaku (tiens tiens) et le fera sortir de sa timidité à grand renfort de plans mamaires (très original).
Tout est cliché et calibré pour une audience de jeunes japonais attardés, phrase que je répète régulièrement pour ce genre d'animé, qui, derrière un emballage d'originalité (le milieu du cosplay et de la mode) nous ressert toujours les même poncifs cringesques.
On ajoutera à cette recette bien rodée et industrielle un chara-design objectivement dégueu et des introspections convenues au possible. Passez votre chemin.

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J'ai binge cette troisième saison en deux jours donc j'ai ressentit une certaine répétition d'un épisode à l'autre. Les interactions entre Takagi et Nishikata sont toujours sympathiques mais quelque peu redondantes, et Nishikata réagit toujours de la même manière avec les même expressions. L'animé brise la routine de temps en temps en faisant intervenir d'autres personnages ou par des idées de mise en scène amusantes, mais pas assez selon moi. Le couple Hojo-Hamaguchi est très en retrait par exemple, le trio de filles n'est pas passionnant à regarder, et le couple Takagi-Nishikata progresse très lentement...
Mon ressentit pour cette troisième saison est qu'elle s'installe un poil trop dans son confort et ne bouscule pas assez le spectateur. Malgré tout ça reste sympathique à regarder si on apprécie le format de la série.

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Bon effectivement l'humour est très bon, le duo central est hilarant, les expressions sont incroyables, mais à part ça Grand Blue est plutôt médiocre. La plongée sous-marine on en parle à peine, on aurait même pu ne pas du tout en parler que l'animé aurait conservé son intérêt premier que sont les blagues décapantes. Visuellement c'est convenu et l'animation en retrait selon les épisodes.
Même au niveau de la comédie l'animé a du mal à verser totalement dans le second degré en s'essayant à des instants d'émotion maladroits et déjà vus. Grand Blue est déséquilibré entre son sujet peu abordé et ses gags qui prennent le dessus, mais reste regardable de temps en temps pour se taper une barre.

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MAIS C'EST QUOI ÇA ???
Si ces deux OAV de 30min s'étaient cantonnés à une peinture du métier de seiyuu pour hentai, dans la même veine que Bakuman, sans scènes vraiment explicites, ça aurait été intéressant. Mais là on a clairement une volonté de brouiller la fiction et la réalité au delà de l'acceptable, comme le font si bien les japonais. Si on peut louer son animation et sa mise en scène de bonne qualité, Koe de Oshigoto se situe à la frontière entre animation traditionnelle et pornographique et a clairement pour but d'exciter son spectateur. Faut le savoir hein !

Annotation :

La troisième saison sortie 4 ans après bénéficie encore d'un nouveau lifting, cette fois moins à mon goût : les personnages paraissent plus beaux-gosse, ce qui me fait hausser un sourcil parce que l'intérêt de l'animé résidait aussi dans ses chara-designs qui ne payaient pas de mine. Le côté réaliste d'un staff peu ordinaire d'un restaurant familial ordinaire marche un peu moins bien. Mais mis à part ça cette saison conclue l'histoire en prenant le temps de faire évoluer ses personnages et de laisser enfin les statut-quoi se fêler. Le tout est rondement mené malgré un humour pas très efficace finalement, qui tourne souvent à la petite replique cinglante (tsukkomi) pour passer à autre chose.

Sentence irrévocable : Malgré un humour un peu paresseux, Working reste une comédie tout à fait honorable, avec une vraie évolution de ses personnages et on peut saluer ce fait trop rare. Avis aux amateurs.

Annotation :

Pour cette saison 2 on a la même formule que la première, avec un léger lifting tout à fait bienvenue des personnages et des décors. Ça reste efficace même si je trouve que l'écriture commence à lasser. D'une part les ressorts comiques on tendance a trop se reposer sur la petite particularité de chaque personnage, et d'autre part on remarque une tendance à retarder le plus possible l'évolution des enjeux de la série. Cette comédie a un peu du mal à s'extraire de ces deux carcans qui sont pourtant des défauts classiques de ce genre d'animé.

Annotation :

Une très bonne comédie, le pitch est simple : on suite la vie quotidienne d'une équipe de serveurs dans un restaurant familial. C'est d'une grande simplicité au niveau de l'environnement et du chara-design, mais c'est justement ça qui fait tout l'intérêt de la série. Tous les personnages sont attachants et ont une caractéristique loufoque amusante. L'alchimie entre eux marche très bien, et on se délecte de leurs interactions. Les gags sont bien trouvés mais surtout la série est tout simplement une usine à bonne humeur efficace et réjouissante, sans parler de cet opening débordant d'énergie. Je recommande.

Annotation :

Une comédie sympathique et mignonnette. Slow Start, comme son nom l'indique, fait l'éloge du fait de prendre son temps, de trouver son rythme pour aller vers les autres. Une thématique très honorable explorée dans un anime qui ne tombe pas dans l'écueil du trop-plein de personnages, et s'en tient à quelques-uns plutôt attachants. L'animation est à un bon niveau, et certains passages sont même très vivants, ce qui est assez étonnant.
À prendre pour ce que c'est : une petite comédie basique en 12 épisodes sympathiques et honnêtes, sans grande ambition si ce n'est celui du travail bien fait.