Cover ÉcRiTs Sur Le CiNéMa

ÉcRiTs Sur Le CiNéMa

* Où l'on croise des cinéastes et des films, explorés sous tous les angles.
"Le cinéma a pris la vie, y a plus rien de vrai, dehors ou dedans... C'est une forme de vie nouvelle, l'éclosion d'un monde à l'envers..." (L.F. Céline)

Liste de

181 livres

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a environ 2 mois

Laterna Magica
7.9
1.

Laterna Magica (1987)

Sortie : 31 mars 2001 (France). Autobiographie & mémoires

livre de Ingmar Bergman

Lionel Bonhouvrier a mis 8/10.

Annotation :

* Mémoires très intéressantes que je recommande vivement. Bergman est profondément marqué par une éducation rigide et par une imagination débordante. Homme de spectacle à la fois directeur de théâtre et réalisateur de films, il a vécu dans la fièvre, entre moments de grâce et échecs. Il s'exprime sans complaisance, qu'il s'agisse d'inconnus, de vedettes, ou de lui-même. Mémoires, anti-mémoires, "Laterna Magica" témoigne de blessures et de crises, mais aussi de rêves et de bonheurs, et il foisonne de souvenirs d'un étrange rayonnement.

Images
7.8
2.

Images

Sortie : janvier 1992 (France).

livre de Ingmar Bergman

Lionel Bonhouvrier l'a mis en envie.

Annotation :

* Après l'autobiographie "Laterna magica", voici les "Images" que projette cette lanterne. Elles fouillent dans le noir les pensées, les aspirations, les rêves de leurs thèmes obsédants. Bergman en proie à ses obsessions, à une métaphysique dont il n'a pas voulu et qu'il pense avoir rejetée, mais qui reste là comme les nuages au-dessus de la célèbre farandole finale du "Septième Sceau". Et les comédiens, auxquels il rend hommage. Bergman défend mordicus les films qu'il pense avoir ratés et dont il peut dire aujourd'hui comment il aurait fallu les faire. Il passe sous silence tel chef-d'œuvre, s'interroge sur ses erreurs et ses réussites. Il jette sur son œuvre un regard qui se voudrait objectif mais qui, de toute évidence, ne saurait l'être. Aussi ne suit-t-il pas la chronologie, il retient les thèmes, les préoccupations, les angoisses dont ses films sont l'expression - quitte à esquiver les questions trop pressantes : allez donc voir cela au cinéma ! Il retient aussi les moments de bonheur, les premiers rires, les tendresses toujours présentes.

Ingmar Bergman
7.2
3.

Ingmar Bergman

Sortie : janvier 2008 (France). Essai

livre de J. Mandelbaum

Lionel Bonhouvrier a mis 7/10.

Annotation :

* L'œuvre d'Ingmar Bergman force l'admiration. En cinquante longs métrages réalisés entre 1945 à 2003 (sans compter son infatigable activité de metteur en scène de théâtre), il remet sans cesse sur le métier ses obsessions intimes, ses fantasmes qui brouillent la représentation de la réalité. Ses personnages sont dévorés par une culpabilité qui torture l'âme et le corps. Il ausculte le couple qui se séduit puis se déchire avec lucidité. Son angoisse devant le silence de Dieu et sa recherche chaotique d'une rédemption donnent une dimension spirituelle à son œuvre. "Le Septième Sceau", "Les Fraises sauvages", "Une passion", "À travers le miroir", autant de chefs-d'œuvre qui traduisent une capacité à exprimer ses sentiments. Ses films restent une transposition de sa vie depuis son enfance dans une famille luthérienne ultra-rigide et de sa propre ambiguïté morale qui lui fait honte et horreur. Ingmar Bergman capte l'esprit de son temps dans ses aspirations et ses désillusions. "Monika", dans lequel Harriet Andersson incarne une jeune femme à la sensualité sauvage et scandaleuse, lui apporte la notoriété en France, incarnant ce vent de liberté qui marque la modernité naissante au cinéma. Dans les années soixante, il expérimente avec "Persona" l'une des plus puissantes évocations de l'ambigüité du mal. "Scènes de la vie conjugale" stigmatise cet individualisme qui induit insidieusement la déshumanisation du monde. Un monde qui se déploie avec joie et nostalgie dans "Fanny et Alexandre" et qui atteint sa représentation la plus dépouillée dans "Sarabande", son dernier film.

Abécédaire Ingmar Bergman / A-Ö
4.

Abécédaire Ingmar Bergman / A-Ö

Sortie : 20 octobre 2020 (France). Dictionnaire, Cinéma & télévision

livre de Collectif

Annotation :

* Le livre propose 145 clés d'entrée dans la vie et l’œuvre du cinéaste, relatant de nombre d'anecdotes et de faits méconnus. Un ouvrage pratique et de référence.

In girum imus nocte et consumimur igni
8.5
5.

In girum imus nocte et consumimur igni (1990)

suivi de Ordures et décombres

Sortie : 15 octobre 1990. Essai, Culture & société

livre de Guy Debord

Lionel Bonhouvrier a mis 9/10.

Annotation :

* Le 1er janvier 1977, Guy Debord signait un contrat avec la société Simar Films pour la réalisation d'un long métrage en 35 mm, en noir et blanc, d'une durée de 90 mn. Il y était stipulé, d'entrée : «Il est entendu que l'auteur accomplira son travail en toute liberté, sans contrôle de qui que ce soit, et sans tenir compte de quelque observation que ce soit sur aucun aspect du contenu ni de la forme cinématographique qu'il lui paraîtra convenable de donner à son film.» Le titre même du film ne fut révélé qu'une fois celui-ci réalisé. C'est ainsi que procédait Guy Debord, suivant toujours «un principe naturellement peu favorable à la spéculation financière», et ses producteurs ne s'en plaignirent point. Les media, eux, au nom d'un public autrement malmené, regimbèrent. Ordures et décombres déballés à la sortie du film «In girum imus nocte et consumimur igni», qui paraissait en 1982, sans le moindre commentaire (et que nous reprenons en l'augmentant de deux articles), a fait état des diverses réactions, peu variées, de la presse. Face au mur d'incompréhension plus ou moins feinte et aux interprétations erronées, Guy Debord jugea utile en 1990 de publier une édition critique du texte de son film. C'est ce texte que nous donnons ici à relire. Il est suivi d'une note inédite, datée du 22 décembre 1977, qui donne à voir les images, la poésie et le sens profond qui tissent la trame d'un film dont le thème tourne autour de «la vie réelle».

Contre le cinéma
8
6.

Contre le cinéma

Sortie : 1964 (France). Essai

livre de Guy Debord

Annotation :

* Titre Coffret Guy Debord 3 DVD : Œuvres cinématographiques complètes
Synopsis Supervisé par Olivier Assayas et Luc Barnier, l'intégrale des œuvres cinématographiques de Guy Ernest Debord, membre de l'Internationale Situationniste dont il a été l'un des fondateurs en 1957, est édité pour la première fois en coffret 3 DVD accompagné d'un livret de 138 pages.
Acteurs
Bonus AUTOUR DES FILMS (DOCUMENTS)
Livret de 138 pages de textes, photos et documents d'archive retraçant l'élaboration des films par Guy Debord
Ce coffret comprend :
DVD 1 : CONTRE LE CINÉMA
Hurlements en faveur de Sade
Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps
Critique de la séparation
DVD 2 : LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE
La Société du spectacle
Réfutation de tous les jugements, tant élogieux qu'hostiles, qui ont été jusqu'ici portés sur le film « La Société du spectacle »
DVD 3 : IN GIRUM IMUS NOCTE ET CONSUMIMUR IGNI
In Girum imus nocte et consumimur igni
Guy Debord, son art et son temps.

Œuvres cinématographiques complètes
8.5
7.

Œuvres cinématographiques complètes (1994)

1952-1978

Sortie : novembre 1994. Scénario

livre de Guy Debord

Annotation :

* Dans le cinéma, Debord s'est toujours proposé de ne rien faire de ce qu'on y faisait, et de faire tout ce qu'on n'y faisait pas.
Tout au long d'une période de vingt-cinq années, chacun de ses films, bien conçu pour aggraver son cas, a confirmé cette détestable ambition. On sait que la société ne compte plus d'"artistes maudits", depuis la destruction de l'art lui-même, suivie de la promotion de tout quidam de bonne volonté au statut de petit fonctionnaire de la culture. Le négatif ayant été, au cinéma, moins goûté encore que partout ailleurs, il n'y aurait peut-être jamais eu de cinéaste maudit si Debord n'avait pas fait de films.

Introduction au cinéma de Guy Debord et de l'Internationale
8
8.

Introduction au cinéma de Guy Debord et de l'Internationale (2006)

Sortie : mars 2006. Essai

livre de Antoine Coppola

Annotation :

* La réapparition des films de Debord, après 20 ans d'absence, relève d'une duplicité certaine : la machine récupératrice va sen emparer, faisant des films un objet de fétiche pour contemplateurs béats et "branchés" ; pire, elle en fera des œuvres d'art, des objets culturels, quelques avatars de l'inoffensif cinéma expérimental. Hors des contextes et des objectifs d'action directe comment réagir à l'une des phrases-clés du Film Hurlements en faveur de Sade : " Le cinéma est mort. " ? Comment comprendre l'affirmation dans Guy Debord son art et son temps : " Et maintenant, je me propose d'être anti-télévisuel dans la forme comme j'ai pu l'être dans le contenu " ? Les alliés du spectacle édulcoreront le contenu politique des films, feindront de ne pas les comprendre ; mieux : ils classeront les idées dans les musées mortifères de leur histoire, dans les tiroirs poussiéreux de l'académisme. Non, l'art n'est plus aujourd'hui que l'ennemi de la conscience ; la culture n'est plus qu'un simulacre qui sert à légitimer le prix de la marchandise, et l'histoire politique est aux mains de désinformateurs patentés. Mais pourquoi retarder l'échéance ? Debord connaissait déjà ces mécanismes ; renversant Hegel qui écrivait que le faux était un moment du vrai, il savait que le vrai n'est plus qu'un moment du faux. Le spectateur d'aujourd'hui, dont on a rempli la courte mémoire de lambeaux épars et décomposés d'une illusoire conscience historique, dont on a programmé la liberté, aliéné le corps, pardonné tous les péchés, n'est pas seulement entouré par le faux, il en est lui-même un produit, et il le sait. Nous parlions de duplicité, l'autre versant en est ce moment du vrai sur nos écrans ; tout comme l'histoire de la révolution espagnole ou celle des conseils ouvriers de Hongrie demeurent les terrains de luttes où les positions des uns et des autres se dévoilent, la ressortie des films de Debord pourra tout au moins servir à ceci : faire parader leurs ennemis.

Guy Debord : de son cinéma en son art et en son temps
9.

Guy Debord : de son cinéma en son art et en son temps

Sortie : 2009 (France). Essai

livre de Guy-Claude Marie

Annotation :

* Au printemps 2009, les Archives Debord sont classées Trésor national. Depuis 2005, on peut à nouveau voir en salles ou en DVD l'ensemble des films que Guy Debord a réalisés et prendre la mesure de la rupture et du changement de perspectives qu'il a, dans ce champ-là aussi, irrévocablement provoqués. Son cinéma (et/ou son anti-cinéma) est essentiel au cœur de son œuvre. Il y a une complète et complexe articulation entre l'œuvre écrite l'œuvre cinématographique, l'une nourrissant l'autre et réciproquement, et surtout l'œuvre vécue, sa vie, comme œuvre, comme vie consacrée à la poésie insulté. Il y aura eu, au cinéma comme ailleurs, un avant et un après Guy Debord.

Le cinéma de Guy Debord, 1952-1994
10.

Le cinéma de Guy Debord, 1952-1994

Sortie : 23 février 2011 (France). Essai

livre de Fabien Danesi

La fabrique du cinéma de Guy Debord
11.

La fabrique du cinéma de Guy Debord

Sortie : 4 avril 2013 (France). Essai

livre de Fabien Danesi, Fabrice Flahutez et Emmanuel Guy

Annotation :

* Je ne ferai, dans ce film, aucune concession au public. C'est en ces termes que Guy Debord ouvre ln girum imus nocte et consumimur igni en 1978.
La formule donne le ton de l'ensemble de ses œuvres cinématographiques, où le regard rétrospectif sur son parcours de révolutionnaire se mêle à la critique radicale de la société capitaliste.
A rebours de tout cinéma, Debord élabore ainsi, de 1952 à 1978, une œuvre filmée unique en son genre, exigeante et corrosive. Il fait appel à la technique du détournement et plonge au cœur de la culture visuelle de son époque. Cet ouvrage présente le matériel collecté par Debord pour ses films, telles les pin-up exprimant le désir aliéné par la marchandise tout autant que la promesse d'une émancipation.
Il rassemble une vaste documentation de manuscrits, notes préparatoires et images employées dans son assaut contre le spectacle.

Introduction à une véritable histoire du cinéma
7.8
12.

Introduction à une véritable histoire du cinéma (1980)

Sortie : 1980 (France). Beau livre & artbook, Cinéma & télévision

livre de Jean-Luc Godard

Annotation :

* "A l’automne 78. Serge Losique. directeur du Conservatoire d’Art Cinématographique de Montréal qui avait accueilli Henri Langlois l’année d’avant. me proposa de continuer le travail entrepris. Plutôt que de donner des cours comme il s’en fait dans toutes les universités du monde. j’avais proposé à Losique de considérer l’affaire … comme une affaire … un genre de coproduction qui serait une sorte de scénario d’une éventuelle série de films intitulée : introduction à une véritable histoire du cinéma et de la télévision. A chaque voyage. j’apportais un peu de mon histoire. au rythme de deux de mes films par mois que l’on confrontait le matin avec des morceaux de l’histoire du cinéma qui avaient eu pour moi. à l’époque. un rapport avec ce que j’avais fait. Mais l’eau du bain me révélait souvent autre chose que ce que ma mémoire avait enregistré." Jean-Luc GODARD".

Histoire(s) du cinéma
8
13.

Histoire(s) du cinéma

Sortie : 2006 (France). Histoire

livre de Jean-Luc Godard

Annotation :

* En 1998, Jean-Luc Godard tourne (en vidéo) Histoire(s) du cinéma, réflexion en profondeur sur le sens de l’image, la signification du cinéma, ses rapports avec le spectateur… De cette approche très personnelle, d’une créativité débridée, il a simultanément tiré une version « papier » publiée la même année aux Éditions Gallimard, sous le même titre général, présentée en quatre volumes intitulés respectivement : Toutes les histoires – une histoire seule ; Seul le cinéma – fatale beauté ; La monnaie de l’absolu – une vague nouvelle ; Le contrôle de l’univers – les signes parmi nous. À l’occasion de l’exposition consacrée à Jean-Luc Godard qui se tient au Centre Pompidou à Paris du 26 avril au 14 août 2006, cet ouvrage est réédité à l’identique de l’édition précédente, mais en un seul volume, donc plus compact, plus maniable et plus abordable.

Les Années Cahiers
7.6
14.

Les Années Cahiers (1985)

Godard par Godard, tome 1

Sortie : 1985 (France). Cinéma & télévision, Articles & chroniques, Anthologie

livre de Jean-Luc Godard

Annotation :

* Les Cahiers du Cinéma dans les années 50, "c'était notre seul foyer" affirme Jean-Luc Godard dans une interview "et moi j'y étais presque plus que les autres. A partir de deux heures on allait aux Cahiers, puis au cinéma, et on revenait le soir". De 1950 à 1959, Jean-Luc Godard écrivit dans les Cahiers et c'est ainsi qu'il apprit à aimer et à faire aimer de nombreux cinéastes - de Bergman et Hitchcock à Nicholas Ray. La notion de cinéma d'auteur était née. On retrouvera dans ce livre la plupart de ces articles dont certains furent de véritables manifestes de la "Nouvelle Vague".

Les Années Karina
7.8
15.

Les Années Karina (1985)

Godard par Godard, tome 2

Sortie : 1985 (France). Cinéma & télévision, Articles & chroniques, Anthologie

livre de Jean-Luc Godard

Annotation :

* Après les Années Cahiers (1950-1959) durant lesquelles Jean-Luc Godard fit ses premières armes de critique aux Cahiers du cinéma, les Années Karina couvrent la première période créatrice du célèbre metteur en scène. Epouse de Jean-Luc Godard, Anna Karina va jouer dans la plupart de ses films tournés entre 1960 et 1967 : Le Petit soldat (1960), Une femme est une femme (1961), Vivre sa vie (1962), Bande à part (1964), Une femme mariée (1964), Pierrot le Fou (1965). Il y aura aussi le Mépris (1963), avec Brigitte Bardot, et tant d'autres films encore. Ce volume contient des entretiens avec Godard parus dans les Cahiers et dans d'autres revues (dont un entretien avec J.-M.G. Le Clézio par exemple), ainsi que des articles qui permettent d'évaluer aujourd'hui ce que furent ces sept années dans la vie de Jean-Luc Godard.

Des années Mao aux années 80
6.7
16.

Des années Mao aux années 80 (1985)

Godard par Godard, tome 3

Sortie : 1985 (France). Cinéma & télévision, Articles & chroniques, Anthologie

livre de Jean-Luc Godard

Annotation :

* Troisième et dernier volume du Godard par Godard, des années Mao aux années 80 nous fait assister à l'évolution de la carrière et de la personnalité de Jean-Luc Godard. 1967 : La Chinoise, film symbole du maoïsme étudiant annonçant les événements de 1968. Toujours en 1967, Week-End dénonce le délire cannibale de la société de consommation. Suivent des films que l'on peut situer dans la mouvance de 1968 : One + One, Pravda, Vent d'Est, Luttes en Italie... En 1972, c'est Tout va bien (avec Jane Fonda et Yves Montand). Enfin viennent ce que l'on peut appeler les «années vidéo» avec Ici et ailleurs (1974) et Comment ça va (1975), France tour détour, en collaboration avec Anne-Marie Miéville. Comme dans les précédents volumes, on trouvera ici articles, entretiens et analyses.

Dialogues sur le cinéma
7
17.

Dialogues sur le cinéma (2012)

Sortie : 2012 (France).

livre de Jean-Luc Godard et Marcel Ophüls

Annotation :

* Jean-Luc Godard : Le livre le plus intéressant sur le cinéma qui a été écrit, il a été écrit par un linguiste qui s’appelle Roman Jakobson, qui est très connu dans son milieu, qui s’appelle Six leçons sur le son et le sens.
Marcel Ophuls : Oui ?
Jean-Luc Godard : Non, ben que les gens l’achètent ! (rires)
Marcel Ophuls : Moi, je trouve que le meilleur livre de cinéma, c’est l’autobiographie de Frank Capra...
Jean-Luc Godard : Oui, elle est intéressante aussi. Elles sont toutes intéressantes...
Marcel Ophuls : Faut pas essayer non plus de se marginaliser exprès, Jean-Luc...
Jean-Luc Godard : Mais on se marginalise... Michel-Ange s’est marginalisé à sa façon. Le théorème de Fermat qui vient d’être démontré et qui n’avait pas été démontré depuis trois siècles. Il avait écrit dans la marge : « J’ai une merveilleuse démonstration pour ce théorème, mais je n’ai pas tout à fait la place... » (rires)
Marcel Ophuls : C’est beau ça...
Jean-Luc Godard : C’était dans la marge.

Godard au travail
7.3
18.

Godard au travail

Sortie : décembre 2006 (France). Beau livre

livre de Alain Bergala

Annotation :

* Godard au travail Les années 60 d'A bout de souffle à Week-end. Alain Bergala Collection Les cinéastes au travail Le parcours de Jean-Luc Godard, comme celui de nombre de grands artistes, connaît plusieurs grandes périodes ; celles-ci se caractérisent par des engagements esthétiques spécifiques à chacune. C'est la première période, celle des années soixante, dite de la Nouvelle Vague, qu'a choisie Alain Bergala pour approcher et éclairer la méthode du cinéaste. Godard réalise depuis ses premiers essais des années cinquante jusqu'en 1968 - qui marque une rupture dans son œuvre - pas moins de 27 courts et longs métrages. Il y a une unité d'ensemble dans cette suite de films que l'on pourrait autrement intituler « les années Karina » tant y est présente la muse, l'actrice qui fut aussi la compagne du cinéaste : Anna Karina (du Petit Soldat en 1960 à Made in USA en 1966). Les opus les plus connus en sont A bout de souffle bien sûr, avec Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg, qui révéla Jean-Luc Godard au public, Le Mépris avec Brigitte Bardot et Michel Piccoli, Pierrot le fou avec Jean-Paul Belmondo et Anna Karina, La Chinoise avec Anne Wiazemsky et Jean-Pierre Léaud. Malgré l'abondante littérature produite sur Godard, le mythe se perpétue, la part de mystère demeure sur la nature de l'artiste et le sens de sa production. C'est pourquoi le retour à la source opéré ici par Bergala, dont le projet porte sur le « comment » plus que sur le « pourquoi », qui privilégie les faits, le récit de l'accomplissement de l'oeuvre sur le commentaire, remet en cause bien des idées reçues.

Qu'est-ce que l'art Jean-Luc Godard ?
7.2
19.

Qu'est-ce que l'art Jean-Luc Godard ? (1965)

Sortie : 1965 (France). Essai

livre de Louis Aragon

Annotation :

* Article de défense du réalisateur par Louis Aragon. Il y développe de nombreux points intéressants sur la peinture, la littérature et le cinéma. Il parle d’art, mais aussi de la vie.

Jean-Luc Godard - Documents
20.

Jean-Luc Godard - Documents

Sortie : 2006 (France).

livre de Nicole Brenez

Annotation :

* Réunit un nombre important de documents inédits (ou devenus introuvables) permettant de penser la genèse et la totalité de l'œuvre de Jean-Luc Godard en tant que cinéaste, écrivain, plasticien, vidéaste, producteur : synopsis, lettres, press-books, scénarios, documents de tournages, etc.). Contributions de quelques artistes qui entretiennent avec cette œuvre un rapport privilégié.

Jean-Luc Godard : Dictionnaire des passions
21.

Jean-Luc Godard : Dictionnaire des passions (2010)

Jean-Luc Godard : Dictionnaire des passions

Sortie : 27 octobre 2010. Dictionnaire

livre de Jean-Luc Douin

Annotation :

* Jean-Luc Douin approche l’univers du cinéaste de manière originale, ludique, intrigante, inhabituelle. Il jalonne la vie et l’œuvre de Jean-Luc Godard, les épisodes marquants de sa biographie, les thèmes qui lui sont familiers, et les correspondances souterraines qui relient les uns aux autres, au fil de 250 entrées qui déclinent des films (longs ou courts), des collaborateurs, des maîtres littéraires ou cinématographiques, des comédiens, des comédiennes. Mais aussi des obsessions, des options politiques, des credos artistiques, des personnages, des lieux. Comment Godard fait bande à part, comment il parle de l’amour, du sexe, de la guerre, de la mort. Comment il voit la vie en noir, ou en couleurs. Comment il s’habille et comment il déshabille. Que signifient chez lui Mozart ou les Rolling Stones, et pourquoi ces images d’ange, de jardinier, de bagnoles américaines. Pourquoi il aime l’Allemagne et les Indiens. Ou il puise ses citations. Ce qu’il fait des mots, des voix, des accents, des insultes. Godard et le tennis ou le vélo, Godard et la censure. Godard et le ciel, Godard et l’usine, Godard face à l’Histoire, face à la télé, face aux femmes. Ses villes, ses salles de bains. Godard en mosaïque, ses amitiés, ses coups de gueule, ses références. Godard en un kaléidoscope facile à consulter, aisé à décrypter. La bible du godardophile.

Le Temps scellé
8.5
22.

Le Temps scellé (1986)

Zapečatlënnoe vremja

Sortie : 2004 (France). Essai, Cinéma & télévision

livre de Andreï Tarkovski

Lionel Bonhouvrier l'a mis en envie.

Annotation :

* Désormais, Andrei Tarkovski, tout au long de son œuvre cinématographique - Solaris, Le Miroir, Stalker - rédigera des notes de travail, des réflexions sur son art, restituant dans le même mouvement son itinéraire d'homme et d'artiste. Exilé en Italie où il réalise Nostalghia en 1983, puis en France, il rassemble ses écrits qui seront d'abord édités en Allemagne puis dans les pays d'Europe occidentale. Il y aborde une large réflexion aussi bien sur l'art cinématographique, son ontologie et sa place parmi les autres arts, que sur la civilisation contemporaine ou des objets plus concrets comme le scénario, le montage, l'acteur, le son, la musique, la lumière, le cadrage… Il confère enfin une place particulière à son dernier film, Le Sacrifice, auquel il consacre toute la fin de l'ouvrage. Andrei Tarkovski est décédé en France en décembre 1986.

Hollywood Story
8.2
23.

Hollywood Story

The Name Above the Title

Sortie : 1971 (France). Autobiographie & mémoires

livre de Frank Capra

Lionel Bonhouvrier l'a mis en envie.

Annotation :

* À force de travail et d'obstination, un petit émigrant italien, Frank Capra, devient un des princes d'Hollywood. Personne n'a oublié ses plus belles contributions à l'Age d'or du cinéma "La vie est belle", "New York-Miami", "L'Extravagant Mr Deeds", "Mr Smith au Sénat", "Arsenic et vieilles dentelles". Gary Cooper, Cary Grant, James Stewart, Spencer Tracy, Bette Davis lui doivent leurs rôles les plus célèbres.
"Hollywood Story", c'est toute une vie, faite d'enthousiasme et d'amour du 7e art "après quarante-cinq ans de chevauchée fantastique sur le cheval ailé du cinéma".

Ecrits sur le cinéma
8.2
24.

Ecrits sur le cinéma

1919-1937

Sortie : 1 décembre 1994 (France). Essai

livre de Germaine Dulac

Annotation :

* "Le temps est venu, je crois, d'écouter en silence notre chant, de chercher à exprimer notre vision personnelle, de définir notre sensibilité, de tracer notre propre voie (1919).
Mouvement, évolution, rythme, vérité, subtilité, logique, captation de l'insaisissable. Le cinéma a bien sa place à lui dans le domaine intellectuel, en dehors de toutes les formes d'art connues" (1925).
"Il faut nous aider à libérer le cinéma de ses entraves et créer le cinéma pur" (1925).
"Lignes, surfaces, volumes évoluant directement, sans artifices d'évocations, dans la logique de leurs formes, dépouillées de tout sens trop humain pour mieux s'élever vers l'abstraction et donner plus d'espace aux sensations et aux rêves: Le Cinéma Intégral" (1927).
"Dépouiller le cinéma de tous les éléments qui lui sont impersonnels, rechercher sa véritable essence dans la connaissance du mouvement et des rythmes visuels, telle est la nouvelle esthétique qui apparaît dans la lumière d'une aube qui vient" (1927).
"Dans son cadre visuel le cinéma n'a pas de limite (1931)."

Réflexions sur mon métier
7.9
25.

Réflexions sur mon métier

Sortie : 1997 (France). Essai

livre de Carl Theodor Dreyer

Annotation :

* Dreyer, tout au long de sa carrière, a écrit des articles, analyses, critiques, réflexions sur son métier, descriptions de projets. Ce sont ces textes que réunit cet ouvrage, auxquels s ajoutent les rares entretiens accordés par le cinéaste et des témoignages de ses collaborateurs les plus proches.

La Maison cinéma et le monde - 1
8.9
26.

La Maison cinéma et le monde - 1

Le Temps des Cahiers (1962-1981)

Sortie : 28 février 2001 (France). Essai, Cinéma & télévision

livre de Serge Daney

Lionel Bonhouvrier l'a mis en envie.

Annotation :

* Serge Daney, en bon journaliste, écrivait au jour le jour et dans l'urgence. Le brio de ses critiques dans les colonnes des Cahiers du cinéma, de Libération ou de Trafic, la violence de ses interventions, alliée à un sens exacerbé de l'actualité, ont trop souvent dissimulé aux yeux de ses lecteurs les plus attentifs le fil rouge de ses partis pris, cette basse plus continue de sa cinéphilie où la permanence de ses goûts l'a généralement protégé de l'impermanence de ses doutes, bref quelque chose comme l'invariance de sa pensée derrière les variations de ses idées. Le montage de ses textes induit par la forme même du livre permet d'en dégager les lignes de forces plus secrètes pour en laisser apparaître les soubassements profonds, éthiques, on le sait, plus encore qu'esthétiques.
Ce premier volume consacré essentiellement au temps des Cahiers, de 1962 à 1981, raconte les années d'apprentissage de Serge Daney, sa découverte conjointe du cinéma et du monde, son engagement résolument politique, la fascination naissante des médias, en rassemblant enfin la plupart de ses articles, souvent rares ou inaccessibles, parfois inédits, toujours décisifs dans l'élaboration de sa réflexion.

Ecrits sur le cinéma - Tome 1
8.1
27.

Ecrits sur le cinéma - Tome 1

Sortie : 1974 (France). Essai

livre de Jean Epstein

Lionel Bonhouvrier l'a mis en envie.

Annotation :

* Une oeuvre majeure pour celui qui a durablement marqué le cinéma avec La Chute de la maison Usher.

Ecrits sur le cinéma - Tome 2
8.4
28.

Ecrits sur le cinéma - Tome 2

Sortie : 1975 (France). Essai

livre de Jean Epstein

Kubrick
8.4
29.

Kubrick (1999)

Sortie : septembre 1999. Cinéma & télévision, Essai

livre de Michel Ciment

Annotation :

* Stanley Kubrick, plus qu'aucun autre cinéaste contemporain, a su projeter sur les écrans l'imaginaire de ce temps : de Lolita à Eyes Wide Shut, de l'Ultime Razzia à Shining, de Dr Folamour à Orange mécanique, de 2001, l'Odyssée de l'espace à Barry Lyndon, des Sentiers de la gloire à Full Metal Jacket, ses films ont attiré les foules, divisé la critique, stimulé ses confrères et les autres artistes. Son cinéma se révèle unique dans sa diversité, ne se réduit à aucune formule, et Kubrick lui-même, malgré sa gloire, est resté jusqu'à sa mort un créateur secret et mystérieux. Dans ce livre. le premier paru en France sur le metteur en scène et traduit en plusieurs langues (anglais, allemand, italien, japonais), on trouvera un portrait du réalisateur, un récit de sa vie, une étude sur ses rapports avec le fantastique, des réflexions sur sa création, les témoignages de quatorze collaborateurs et une importante section sur son œuvre ultime, Eyes Wide Shut. Ayant bénéficié de la confiance de Kubrick pendant trente ans, Michel Ciment a pu rassembler ici quatre entretiens d'autant plus précieux que le metteur en scène fut toujours réticent à commenter ses films. Cette édition définitive, avec une filmographie et une bibliographie entièrement mises à jour, propose plus de 400 illustrations dont 150 en couleurs, souvent rares, voire inédites. Un superbe hommage à l'un des plus grands visionnaires de notre époque.

Kazan par Kazan
8.5
30.

Kazan par Kazan

livre de Michel Ciment

Annotation :

* Elia Kazan se raconte : cinquante ans d'une vie d'acteur, de metteur en scène de théâtre, de réalisateur de films, de romancier. Il retrace les étapes d'une carrière prestigieuse : la fondation de l'Actor's Studio avec Lee Strasberg ; les triomphes à Broadway de la Mort d'un commis voyageur et d'Un tramway nommé désir ; Hollywood et la contrainte ; Hollywood et la liberté; l'indépendance, la liberté, l'écriture. Elia Kazan est aussi bien aujourd'hui le cinéaste célèbre de Viva Zapata, Sur les quais, Baby Doll, A l'est d'Eden, La fièvre dans le sang et América América que le romancier à succès de l'Arrangement et des Assassins.
Pour cette nouvelle édition, Michel Ciment, membre du comité de rédaction de la revue Positif, collaborateur au "Masque et la plume", auteur d'études sur Stanley Kubrick, Jerry Schatzberg, Francesco Rosi, Joseph Losey et John Boorman, a complété son livre par un entretien sur Le dernier nabab.

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