Films méconnus des années 70

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Voir ma critique : http://www.senscritique.com/film/La_Ville_bidon/495646#

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"Quand tu regardes l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi." Une sombre histoire à mi chemin entre "Le locataire", Barbe bleue et "Dorian gray". A redécouvrir.

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Dans les villes de grande solitude, voici venu le mitan désenchanté des 70' tout empli de facettes aliénantes et d'isolement existentiel. Anthropologie d'une époque.

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Un film cruel, sur un scénario vraiment original. Variations et reflexions, avec courses effrénées et flingages a tout va, sur l'amour, la vie qui s'est consumée à petit feu, la trahison.

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Un drôle de film, toujours à 2 doigts du ridicule, et qui aurait gagné à être moins erratique dans son déroulé. Film, hélas, vu en vf (un gâchis). La fin est terrible.

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Petits chassés croisés perverts et meurtriers entre freaks dans un hotel très louche. Une curiosité des plus intéressantes.

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Un western de série B tourné dans les Pyrénées espagnoles. Ce film, assez gore, brille par son absence de toute morale.

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Un beau film, profond et mélancolique, sur le temps qui passe, la guerre, les amours et les années perdus. Beaucoup d'émotion et une exploration italo-russe pas si fréquente.

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Un film absolument génial, qui prends les chemins de traverse, s'affranchit de tout code ou convenance pour offrir un spectacle de pur onirisme.

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Une bande de truands dirigée par un vieux chef charismatique et solidement implantée dans un village, passe sous le rouleau compresseur d'un homme de loi rigide. Un film qui met en lumière différentes facettes humaines souvent peu reluisantes. Impitoyable avant l'heure.

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Une expérience incomparable et malaisante. Un cinema typique des 70' ou tout y passe, sévices, torture, combats politiques, gauche bien pensante, humiliation des femmes et autocritique de Papatakis et de ses rapports sado-maso avec l'actrice Olga Karlatos qui joue le rôle principal. Qui trop embrasse, mal étreint pourrait on penser et l'on aurait pas complètement tort, mais quelle expérience de cinema !!

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A nouveau, une "drôle" d'histoire que ce film au scenario totalement imprévisible. J'ai passé un bon moment avec ce conte plutôt politiquement incorrect.

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Ou l'on voit la grande comédie italienne se confronter, dans sa 2ème partie, à la violence quotidienne des rues dans les 70', d'une farce sur les fonctionnaires et les francs-maçons, au drame et à la vengeance.

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Film fragile, qui dessine par petites touches, des liens, des existences, des vieux objets oubliés, vendus. Le vieux Paris qui disparait, des images des grands ensembles.

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"Vous devez être cinglée pour avoir cru vouloir changer les règles" dit un personnage à un autre dans ce film profondément désenchanté dont l'épilogue énonce que, seule la brutalité fait loi.

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Une curiosité bien vénéneuse. Lutte d'influence d'un groupe de femme autour d'un jeune attardé mental. Déviances et cruautées diverses au rendez vous. Une fin de film, bien tordue également.

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Lancaster, aux antipodes de "L'Homme de la loi", sorti la même année, fait son "chemin de croix" les 30 premières minutes. Un western, méconnu, assez fin et déroutant.

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E de la Iglesia, communiste et grand toxicomane, réalise ici, sous une apparence de télénovela et à grands coups de zooms qui tâchent, un film profondément transgressif, entre critique violente du franquisme et zoophilie. Le sombre message de ce film: l'envie, le désir de se comporter monstrueusement dans un monde geré par des monstres.

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Joyeux temps du sexe orgiaque et décomplexé. Bains de vin, d'épluchures et de pisse mais aussi instantanés de solitudes qui se croisent. Images du Paris d'antan, jazz, chansons folks. Je n'ai pas lu le livre de Miller qui à l'air infiniment plus riche, mais cette libre adaptation se conjugue très justement avec l'air du temps du tout début des années 70.

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Un film qui débute sur le mode d'une petite comédie décalée ( les déambulations d'un "innocents" dans les bas fonds de Chicago) et qui se termine sur une note profondément pessimiste. Intéressant.

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Une curiosité de la part de losey. Deux fuyards (assez Beckettiens dans le discours) tentent d'échapper à un mystérieux pilote d'hélicoptère virtuose, lancé à leurs trousses. Beaucoup de choses les séparent, une seule les unira, gagner les hauts sommets et la neige, gage de pureté.

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Un meurtrier totalement sociopathe lâché au long de bourgades anglaises. Une ambiance confinée, poisseuse.