HEAVY Sounds from daHood ft. Weird$hit

Annotation :

Un tel chef d'oeuvre que c'en est étonnant qu'il soit si méconnu. C'est au niveau d'un Ilmmatic, au niveau d'un putain de Liquid Swords presque. Là, on atteint des sommets en terme de production donc le rap de plus tard se battra souvent allègrement les couilles d'atteindre ou même d'approcher. On reste sur le cul devant la variété des ambiances, des flows, la puissance des beats et du delivering, c'est beau putain.

Annotation :

Un petit chef d'oeuvre vaporwave. Complètement low fi et downtempo, l'univers de Viper, c'est un rap profondément codéiné et relax, qui te balance dans la gueule de gros lyrics de thug complètement douzième degré à l'image du titre de l'album, le tout sur des beats bien sentis qui t'emportent dans le délire chill de ce petit génie de Houston. Lay down and enjoy. Une putain de bonne surprise.

Annotation :

La rivalité west coast east coast mes couilles, c'était juste un moyen de nous distraire pour pas qu'on se rende compte que le meilleur son se faisait à MEMPHIS !
Vive le sud confédéré.

Annotation :

Un crépuscule urbain, les yeux plongés dans la méditation des coups de boule de la vie. On se parle à soi même, on interpelle ses proches et on marche dans la nuit, on est son propre monde, sa propre loi, le reste n'a rien de vraiment réel. C'est lourd, et c'est putain d'univers.

Annotation :

Du rap léché qui va droit au but, aux lyrics remuants, comme si on en venait à explorer la réalité par un rêve. Viktor sait très bien briser la petite monotonie qu'il entretient dans son son par une punchline qui te retourne ou un open mic impromptu qui contraste avec le reste du mix. Les thèmes abordés dans les lyrics se suffisent, ici pas besoin d'égotrip, l'audace est musicale et non comportementale, c'est très chouette.

Annotation :

Le sommet de la pyramide du rap toute époques confondues pour l'éternité et au-delà. Cet album a été béni par les cieux, je sais pas, y'a un truc. Y'a un truc les gars. C'est parfait sans se prendre la tête, c'est juste naturellement, sans pression, ce que le rap à fait de mieux. Depuis toujours.

Annotation :

Classique de chez classique, prod magnifique, lyrics écrits au couteau qui te lattent la gueule, Big L t'emmene dans la street, t'es la, t'es un personnage de son son, il te parle, mais il est toujours plus fort que toi. Du grand art.

Annotation :

Bon lui c'est pareil, il est mort, mais avant il les alignait tous comme la bande de salopes qu'ils sont, le autres c'est les patrons parfois, lui c'est le patron pour toujours.

Annotation :

Prod d'une perfection surhumaine, lyrics, ambiance, flow, y'a tout, tu peux pas trouver de défaut à cet album, c'est beaucoup trop lourd, y'en a aucun. Un putain de voyage.

Annotation :

Un ovni inclassable que l'on qualifiera assez évidemment de "rap industriel", parce que ça en est. Musicalement, ça part dans tout les sens, ça expérimente avec une effervescence incroyable, une guitare bien sale se mélange à des beats qualibrés, l'ensemble a un aspect très brut, un son carrément garage qui porte très bien son joyeux bordel, et justement parce qu' on ne s'est pas senti forcément à son aise tout au long de cette explosion effervescente de créativité, a l'arrivée on est carrément défoncé par cette performance expérimentale et couillue qui joue avec les codes du rap pour le transformer en punk DIY.

Annotation :

Chez Gravediggaz, c'est l'ambiance et les lyrics qui passent avant tout. Les instrus, old school hip hop sont simples et puissantes, collent parfaitement aux différentes voix tout en s'inscrivant pourtant toujours dans la même sensation : le tout est agrémenté de flows d'une énergie électrique et de lyrics complètement fous. Vu le coté cinématographique et "mis en scène" des lyric. Ecouter Gravediggaz est presque une expérience visuelle : l'ensemble est extrêmement léché et évocateur. Je me pencherais sur les autres albums. Ça donne la patate, bordel.

Annotation :

Une collaboration de plein d'artistes au final, qui part dans tout les sens avec une créativité incroyable et qui parviens a construire quelque chose de plus que cohérent. Deep shit. Hypnotique.

Annotation :

Un coup de poing dans la gueule. Tout en basses profondes et pourtant si cloudy, percutant et planant à la fois. Lyrics variés, ça parle de cul de vie quotidienne,de crime et de biatch avec une grose dose d'égotrip pour montrer qu'on est bien dans le game. Il y a cet aspect retro, sincère et passionné.. L'ensemble est produit et mixé à la perfection, les légères modifications des voix sont parfaitement placées

Annotation :

Expérimental, riche, puissant. SGP offre à la fois un hommage au rap des 90s et la quintessence de ce que peut être le rap des année 2010, en restant dans une voie moderne et cloudy, ou le travail sur les voix est d'une subtilité peu commune, ou chaque instru propose un nouvel univers, l'album étant par ailleur habillé d'effets sonores extraits de films, participant à créer cette ambiance unique de joyeux bordel qui mêle influences funky et morceaux presque trap sans jamais perdre en qualité : un voyage dans tout ce que le rap à eu, a, et aura toujours à offrir. Good game.

Annotation :

Cet album est un peu mou au démarrage, mais une fois que ça part, ça part sérieusement. Une production plus limpide que pour la mixtape ci-dessus, des voix plus propre, c'est deep, planant, gangsta, et plein d'instrus hypnotiques. Du SGP quoi.

Annotation :

Une reformation de Three 6 Mafia sous un nom alternatif, avec plein de featurings. Bien entendu, l'ensemble est délicieusement dark et puissant, mais les collaborations sont inégales, certaines touchant les cieux, d'autres se maintenant au nouveau de "c'est chouette". Au niveau des prods, c'est efficace, sans chercher a être particulièrement recherché ou original. Du bon son brut pour les truands.

Annotation :

Du memphis rap qui kiffe beaucoup répéter ses syllabes, c'est du lourd comme tout cette team mais c'est inégal comparé à n'importe quel album de Three6M, reste que t'es le patron du hood si tu cruise dans ton pavillon résidentiel avec ça qui sors de ton autoradio.

Annotation :

C'est crade, gangsta provoc douzième degré, prod minimale qui a bien saigné depuis 1994 mais malgré tout acceptablement efficace. On notera un flow tellement monotone qu'on finit par s'y faire, pour compenser on écoute les lyrics profonds de Lord Infamous tels qu'une réptition de 3 minutes de "Lick my nuts, lick my nuts, suck my balls, suck my balls. lick my lick my nuts." etc

On est bien à Memphis. Malgré tout ses défauts le skeud vaut bien un 6 avec un coeur pour l'intention et la sincérité presque enfantine de la démarche.

Annotation :

Pareil, c'est une patate évidente dans ta gueule, tu reste la bouche pendante d'admiration et tu voyages dans ce qu'on te raconte, tu le vis ce monde thug, en trainant des savates dans les rues craignos des projects de Queensbridge. Tu te poses sur un banc pour fumer ton blunt, mais tu regarde le monde de tellement haut.

Annotation :

On rentre dans le coin des gros classiques, des inévitables, des albums qui ont changé le rap et lui ont montré la direction à suivre pour des décennies. "Immatic", c'est l'apogée créative de Nas, sorti en 94, année d'or pour le rap US, et déja on sent la différence entre ses prods léchées et les trucs plus hardcore de ses collègues west coast. Un album du feu de dieu.

Annotation :

L'homme qui avait produit le formidable "Infinite" en tant que rappeur underground de Motown se retrouve à L.A pour produire avec Mr. Dre, on lui crée une construction d'album à la mesure de la folie du personnage qu'il introduit, et c'est ainsi que se lance la carrière de l'homme qui restera à mon sens le meilleur rappeur américain post années 90 de l'histoire. Slim Shady m'a tenu, m'a aidé a vivre. (Critique à venir)

Annotation :

Ca fait tellement longtemps que Marshall Mathers me parle que c'est devenu comme une voix amicale dans un coin de mon crâne, un miroir de mes angoisses, de mes certitudes aussi parfois, c'est plus proche de moi que n'importe quoi d'autre dans cette liste, ça me fait passer de la joie à la rage, de l'ambition au découragement, c'est un album sans voile, qui offre toute sa rage à qui l'écoute sans filtre et sans concessions. Chef d'oeuvre absolu.

Annotation :

Le dernier monument de Marshall. Après, on atteindra plus de tels sommets, malgré l'excellent Relapse en 2009. Tant qu'on y est, prends ta putain de claque, une critique va pas tarder, je critique toute sa discographie dans l'ordre décroissant.
When the music stops...

Annotation :

C'est tranquille, du rap repos à la De La soul dont le Black Sheep était d'ailleurs membre, c'est sympa a écouter pour faire l'amour genre pendant ou après, c'est varié, ça sonne bien mais ça manque un peu de gunshots à mon goût.

Annotation :

Lui, c'est le papa de tout les autres, même si ils le savent pas. Deux albums, deux chef d'oeuvre, chaque son est un putain de classique, il a fait du rap East Coast ce qu'il est devenu de meileur (avec les freros du Wu Tang). Ca s'écoute tout le temps, à toute heure, avec n'importe qui, pour n'importe quelle raison.

Annotation :

Dans la continuité de Ready to Die, avec toujours ce thème prémonitoire de la mort imminente en trame de fond, lyricalement ça vole toujours a des hauteurs d'éclipse solaire et les prods sont toutes folles... mais voilà, c'est la continuité, donc qunad quand tu les découvre l'un après l'autre tu prends pas exactement la même clap qu'avec Ready to Die.

Annotation :

Un bout de la jeunesse de Compton, CA décida de foutre le bordel et de raconter son quotidien thug au mic, et ainsi fut le gangsta rap ! Il s'agit probablement d'un des albums ayant le plus influencé le rap US par la suite, et ce à travers plusieurs styles différents. En soit, l'album est vivant, bien foutu, street et habité, mais c'est aussi ses petits défauts et son aspect parfois un peu bricolé qui font son charme intomporel. Lourd. .

Annotation :

Subtile cloudy shit. J'aime beaucoup les lyrics et l'ambiance errance nocturne de l'ensemble. Y'a certains morceaux qui flirtent carrément avec le 10, quelques uns qui flirtent plutot avec le 7, alors j'ai fait une moyenne a huit et demi. Ca me va.

Annotation :

Bon, à part le premier et le dernier morceau qui sont en mode J pop bizarre genre je te surprends pas trop en bien, c'est subtil sa mère et y'a un vrai univers, le côté asiat est hyper bien géré le rest du temps et le flow du bonhomme est une caresse pour les oreilles. C'est proche de Bones mais avec un black qui rappe à la place.

Annotation :

Absolument indispensable pour comprendre l'évolution monumentale qu'a pu connaitre le rap en 4 ans, cet album est une illustration de l'early-history du Dirty south et du Rap Us en général, ca a beau être inégal on trouvera certains morceaux ici qui sont presque à la hauteur de ce qu'on pourra trouver sur le chef d'oeuvre "Mystic Stylez".