Journal du roi lapin - Films (2014)

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31/12
N'est pas David Lynch qui veut.
Le symbolisme grossier, la lenteur exagérée, le vide abyssal, pour obtenir un film chiant et creux.
Je veux dire, si on veut se lancer dans un délire surréaliste sur l'inconscient, et qu'on fasse en sorte que le spectateur ne pige rien, pour que ça marche il faut assurer derrière avec quelque chose de tangible.

Lynch crée une ambiance, un univers, avec un vrai sens artistique et surtout un vrai sens de l'humour. Même si on ne pige rien, on peut se raccrocher à quelque chose, se laisser porter, bercer.

Là hormis des filtres jaunes, des contrejours, et des plans hyper poseurs, avec une utilisation de la musique aussi subtile qu'une BO d'hans Zimmer (regardez comme c'est étouffant, sombre et mystérieux!) y a quedale.

Et puis même la direction d'acteur est à côté de la plaque, tout le monde déprime, tire la tronche, voire pleure, pour rien, tout le temps. Ce côté bas du front et primaire, sans la moindre subtilité (mais tout en se pensant très subtil) était déjà largement très présent dans l'unidimensionnel "prisoner".

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30/12
La première partie du film est assez laborieuse, ça fait biopic mou et sans enjeu. Dur de s'intéresser à une histoire composée de divers éléments qui ne se recoupent même pas

Ok Frances est une rebelle de la life, ok on voit le hollywood des années 30 qui est retranscrit de manière crédible, mais c'est pas fou globalement.
Et puis brutalement, le personnage de Frances évolue de rebelle à psychopathe bipolaire hystérique, et on rentre dans un nouveau film, une sorte de remake de vol au dessus d'un nid de coucou.

Et ça fonctionne bien surtout grâce à Jessica Lange qui est absolument magistrale dans le rôle, très impressionnante, très effrayante (son sourire est diabolique), et très touchante (on dirait un petit oiseau blessé).
Surtout, le film devenant de plus en plus tragique, l'évolution de son personnage de plus en plus cruelle, elle est saisissante dès lors qu'elle finit par être autiste, et je me suis demandé si elle n'avait pas inspiré quelque part Dustin Hoffman dans son interprétation de Rain Man.
En tout cas les prestations s'équivalent, avec un petit avantage pour Lange qui rajoute une dimension sacrément effrayante.

C'est assez rare pour être signalé, mais voilà un bon premier rôle féminin, pour une actrice qui dégage l'air de rien un putain de charisme.
A noter que l'intégration du personnage de Sam Shepard (personnage qui n'existe pas dans la réalité), en fonction de soutien, (assez casse-gueule donc), fonctionne très bien.

Pour conclure la musique romantique de John Barry est toujours la même, j'ai l'impression qu'il a composé 500 fois la même chose, et cette sensation de revoir à chaque fois danse avec les loups, et pourtant ça marche diablement bien à chaque fois, et c'est juste super classe.

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28/12
Comme pour le premier hobbit au bout de deux jours j'ai déjà quasi tout oublié.
Le mot clé pour définir cette trilogie en carton c'est "insipide".

Batailles insipides.
Péripétiés insipides.
Scénario insipide.
Mise en scène insipide.
Acteurs insipides.
FX insipides.
Décors insipides.
Méchants insipides.
Dragon insipide.

En plus ça bavarde pour rien dire.
Au bout du compte j'ai suivi ça le cerveau débranché en ayant absolument rien à foutre de tout ce qui se passait. Pourquoi 6 ?
Un peu mieux que le premier qui était encore pire, et puis comme le film se concentre plus sur la quête du film, et qu'il y a moins de digressions (insipides), c'est un peu moins pourri, mais je suis trop gentil avec mon 6...
Bon on va dire que c'est du "grand" spectacle qui passe sans trop de difficulté...

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28/12
J'ai l'impression de répéter ça sur chaque film de Gilliam :
Visuellement bluffant, mais scénaristiquement pauvre.
Là encore, c'est un régal, alors certes certains fx sont un peu pourraves, mais globalement ça dépote 100 fois plus, et avec un vrai sens du style, que le seigneur des jambons.

Les forêts fantastiques, les villages moyennageux, putain on se croirait dans fable, c'est génial.

Après le scénar, il fait un peu pot-pourri de tous les contes et légendes typiques des Grimm, mais sans être révolutionnaire, sans être absolument passionnant, il se tient bien, et se suit plutôt correctement, même s'il est bordélique (mais beaucoup moins que Parnassus par exemple).

Et puis bon j'ai explosé de rire au pain d'épice diabolique qui lâche un "JE SUIS LE PAIN D'EPICE AHAHAHA".

Même pour un film de commande, on a parfois l'impression de se retrouver dans une hallucination de Terry façon Las Vegas Parano, donc c'est plutôt frais, étant client de ce genre de portnawak.

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27/12
Bon le projet du film n'est pas de raconter l'histoire de "De sang froid" en tant que telle (c'est dommage, elle est passionnante), mais plutôt de mettre en lumière la relation spéciale qui s'est nouée entre son écrivain (à la voix insupportable) et le condamné Perry Smith.

Malheureusement on a le sentiment pendant tout le film de passer à côté de la vraie histoire passionnante (le meurtre et ses raisons obscures, et ses conséquences), pour un truc super mou, super chiant, super sans intérêt, et super mal traité.

Il ne se passe rien entre Hoffman et Collins jr, tout sonne faux, c'est d'un classicisme confondant, on ne comprend même pas l'évolution des personnages, c'est juste mal foutu, et globalement emmerdant.

Après c'est proprement réalisé, mais là encore, je suis trop gentil avec mon 6.

Ah et putain, y a ces vieilles notes de piano qu'on retrouve dans tous les films d'"auteur" américain pour créer une vieille ambiance intimiste toute moisie, qui me porte cordialement sur les nerfs.

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26/12
Roo que c'est chiant.
Limite je préfèrerai que Jackie casse la gueule à des vilains pendant 1H40, plutôt qu'il tente de raconter une histoire informe, emmerdante, où l'on ne comprendre rien, où l'on ne sait jamais qui est qui, ou qui fait quoi.

Qu'est-ce que c'est mauvais !
Le seul truc regardable c'est le final dans l'antre des pirates, mais même là on a toute une série de trucs absolument incompréhensibles (notamment toute une histoire de mots de passe qui m'a filé des nausées).

Le combat final avec le chef des pirates est chouette, et sa mort kiffante, mais à part ça, honnêtement c'est complètement daubé. (Bon après, Jackie reste un cascadeur de la mort, et certaines de ses cascades sont hyper impressionnantes, et les chorégraphies sont évidemment excellentes. Mais après, si je veux voir des chorégraphies, je vais pas au cinéma pour ça, je m'achète une place pour le roi soleil de Kamel Ouali).

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26/12
Comme pour la désolation de Smaug (en pire quand même), j'ai regardé ça le cerveau complètement débranché de bout en bout, en n'ayant rien à foutre de rien.

Je trouve même pas ça assez nanardesque pour être un tant soit peu marrant.

C'est juste quidamesque et insipide comme pas permis.
Putain la tristesse du truc quoi... Faire un truc avec si peu de personnalité, si peu d'ambition, si peu de folie, quitte à assumer son postulat de départ débile, ça me dépasse.

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25/12
On est dans du Tsui Hark, c'est hystérique, ça se veut parfois drôle mais franchement ça me passe à des km au-dessus (doit y avoir de l'interculturel je sais pas), mais là on a un couple principal qui marche du tonnerre.

Et Charlie Yeung a un charisme de dingue, cette nana-là, faut être aveugle pour pas se rendre compte qu'elle est une femme quand elle se "déguise" en homme en ne faisant qu'attacher ses cheveux, et puis finalement on finit par l'admettre, et accepter le fait que tout le monde la prenne pour un garçon...

Et puis l'histoire d'amour façon screwball comédie, donc hyper taquine, est extrêmement attachant. En plus on a le droit en prime à un récit initiatique, de magnifiques scènes musicalisées (le point fort de Tsui Hark, on avait la même chose dans le génial Shanghai Blues), où les personnages finissent par acquéreur une vraie épaisseur.

Le tournant vers le drame est plutôt réussi, même si ça traîne en longueur.
Mais la fin, toujours plus baroque, plus excessive, avec cette tempête qui embarque les personnages dans les tourments amoureux les plus violents, a fini par définitivement emporter ma conviction.

Une belle réussite.

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24/12
A boire et à manger. Y a des séquences qui sonnent faux (mais volontairement, avec cette idée très bizarre de vouloir récupérer les images d'un vrai faux documentaire français), avec une musique de Haendel complètement hors-sujet. C'est pas très bon.

Et puis y a la vie de camp de ces GI paumés en Irak, qui ne sont vus qu'à travers leurs propres caméras (donc immersion totale dans le groupe), qui se filment eux-mêmes en permanence.

Il y a l'aspect visionnaire du film, avec la représentation médiatique sur internet, sur youtube (qui démarrait à peine à l'époque!), déjà l'instrumentalisation des têtes coupées par les fanatiques religieux, et la violence d'une confrontation absurde qui ne mène à rien avec de bons gros barbares dans les deux camps.

Une sorte de remake glaçant d'"outrage", avec des scènes extrêmement proches, mais avec un degré de violence encore plus poussé.
Le film est d'autant plus choquant, que l'aspect documentaire (à l'exception des passages sur le documentaire français justement), et les images prises sur le vif, semblent extrêmement crédibles, et réels.

Il faut souligner la prestation des comédiens (à peu près tous inconnus) qui sont absolument excellents et habités dans leurs rôles.
Pour faire simple, on y est, et ça fout les jetons.

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21/12
Belle surprise de la part de Carpenter. Une série B de bonne qualité, bien réalisée, avec un délire qui a forcément beaucoup inspiré Quentin Dupieux pour Rubber (et son pneu tueur évidemment), mais aussi un film comme steak (plutôt au niveau visuel et vestimentaire pour le coup).

Le fétichisme américain de la bagnole est intéressant, et le côté pré american pie avec étudiants pervers obsédés par le cul, au campus est sympa.

John Stockwell qui n'a qu'un rôle secondaire finalement, est très bon, et quelques scènes sont assez percutantes et brillamment mises en scène (la scène du football américain, ou encore la scène à la BU).

Malheureusement on quitte Stockwell un peu trop vite, ainsi que l'université, pour se concentre sur le vilain du film (Keith Gordon), qui n'est pas l'acteur du siècle.

Un autre souci du film, c'est qu'il est assez répétitif, et quand même vachement prévisible de bout en bout.

Mais bon ça se tient plutôt pas mal, y a une ambiance, la musique rockabilly est cool, bref j'ai adhéré (ce qui est rare pour un Carpenter).

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20/12
Dernière production cinématographique des studios Flach Film, chez qui je vais bosser dans les mois qui viennent. J'appréhendais un max, et ça va c'est passé. Bon c'est pas terrible non plus, c'est assez exsangue, morne, aucune folie, pas vraiment d'énergie.
Kool Shen est pas très bon, Huppert pas géniale non plus (des fois elle semble oublier qu'elle joue un personnage victime d'un AVC et à moitié paralysé), la relation entre les deux inexistante, on ne saisit absolument pas la fascination qu'exercerait ce type pour cette nana, il n'y a rien entre eux.
Aucune alchimie (quand ils sont dans le même plan, elle ne le regarde pratiquement jamais), et tout ne tourne autour que d'un seul thème "donne-moi du fric".

Même le jeu pervers réciproque entre les deux est très light et parfois un peu ringard "lasse-moi mes chaussures s'il te plaît" "oh tu es une très vilaine fille à vouloir que je te lasse les chaussures, tu aimes dominer les hommes, donne moi de l'argent stp".

En fait je crois que le 6 est très généreux, parce que globalement c'est quand même un peu pourri.

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17/12
Le meilleur film de John Huston que j'ai vu pour le moment.
J'adore ce mélange des genres, western spaghetti/western classique/bd/comics, c'est formidable (même si tout n'est pas parfait), et Paul Newman pète la classe en vieux bougon.

Cf ma critique pour en savoir plus.

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14/12
Le début fait flipper, avec cette chronique familiale américaine comme on en a vu des milliards, en plus ça semble surjoué, mal écrit, pas intéressant.

Et puis Nicholson débarque, et tout change, il insufle au film une toute nouvelle énergie, ça finit par véritablement décoller et ce sous tous les personnages (notamment chez Debra Winger qui commençait pourtant très très mal).
Shirley MacLaine aussi, absolument excellente, avec sa "baby-face" qui avec l'âge lui donne une raideur et une rigidité très inquiétante.

Finalement, on a d'excellents acteurs, quelques excellentes scènes très drôles, un esprit simpsonien (en même temps c'est James L Brooks), les scènes plus tragiques sont distillées subtilement, sans lourdeur, sans pathos exaspérant. Donc ça finit en mélo, mais en mélo pas gonflant pour un sous.

Belle surprise.

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13/12
Aucun intérêt, j'ai déjà tout oublié, je me suis fait chier comme un rat mort, à tel point que je me demande pourquoi j'ai pas mis 3, ou 2, ou 1.
Je sais même plus ce que ça raconte.

Bon doit y avoir deux trois plans jolis, un aperçu de l'inde post coloniale intéressant, et un rejet du monde britannique, mais le traitement est trop terne, trop mou, pour être intéressant, vivement "Chaleur et poussière"!

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13/12
C'est bien, pas exempt de défaut, on ne comprend pas toujours où le film veut en venir (notamment avec le personnage de Dennehy assez raté, même si l'acteur est comme d'habitude toujours extraordinaire).

On n'en apprend pour autant pas grand chose sur les loups du Groenland, si ce n'est qu'ils semblent bouffer des souris pour survivre...
Après la réalisation est belle, la photo sublime, quelques séquences peuvent évoquer du Dersou Ouzala, et puis ça fait toujours plaisir de voyager au cinéma, dans un film simple, assez classieux, et qui ne sombre dans aucune leçon de morale à la con.

Très sympa.

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13/12
Pratiquement plus aucun souvenir, si ce n'est que j'avais à peu près rien compris, que c'est tellement bordélique que ça en devient saoulant. Aucune notion de structure, de cohérence, de logique, ça part dans tous les sens, le montage fait n'importe quoi, les décors se suivent sans qu'on ne sache jamais on l'on se trouve vraiment, et après 1h40 j'en pouvais plus.

Sinon y a plein de pièges à loup, et des mecs qui se font piéger, le concept du héros vengeur à un seul bras est sympa, et me plaît bien, après, c'est un des plus faibles de Tsui Hark que j'ai pu voir avec Green Snake, mais je crois que c'est pire, car visuellement j'ai trouvé le film assez laid et super cheap.

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11/12
Festival sons et lumières, y a des audaces de montage et de travail sur le son qui sont très intéressantes dans ce faux remake de Point Limite de Lumet.
Broderick est bizarrement pas mal (bon le film est bien meilleur que le daubé Ladyhawke par exemple), c'est propre, bien foutu, un peu kitsch mais pas trop, et ça se suit facilement. Pas une purge, mais pas génial non plus, j'ai quand même oublié l'essentiel, si ce n'est que les ordis de l'époque étaient de gros minitels...

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08/12
Bon c'est un peu surcoté tout ça quand même.
Le postulat de départ est bon, mais le problème c'est la répétition quoi.
ça tient 25 minutes, 30 à tout casser, pas 1h20.
1h20 de "on est bourguignons et plus anglais wouhou!" c'est hyper chiant.
En plus on n'en fait pas grand chose de cette idée pourtant marrante, les situations et les personnages ne sont jamais vraiment intéressants.
Par contre c'est vrai que le film est visionnaire par rapport au mur du Berlin.
Mais de là à s'enthousiasmer bof.

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07/12
Encore mieux que Rubber.
Ce qui est très intéressant, c'est que grâce à son scénario, et ses dialogues, Dupieux arrive à jouer à merveille avec le spectateur, pour qu'il ne puisse jamais prévoir à l'avance ce qui va suivre.
C'est brillant parce que c'est à la fois absurde, mais en même temps parfaitement tenu et cohérent dans son incohérence.

C'est franchement formidable, et enthousiasmant, les comédiens s'amusent tous là-dedans et ça se ressent, ils sont d'ailleurs très bons. (Casting hautement improbable d'ailleurs).

Et puis ce qui est sympa dans le "bon surréalisme", c'est que c'est très poétique quoi, le type qui part vers nulle part dans sa caisse, le bureau où il pleut chez les employés mais pas chez la boss despotique, le lapin à moto, et puis le délire global digne du chapelier fou imposé par le perso de William Fichtner (et que je ne spoilerai pas).

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07/12
C'est pas ouf, dans le sens où je m'attendais vraiment à un super film, et donc j'ai été un peu déçu.
C'est même un peu laborieux, par contre la fin du film a emporté ma conviction.
De toute manière de façon générale, Duvivier est très bon dans ses fins, même dans ses films un peu faibles, il arrive à y insuffler une vrai souffle en général assez noir et désespérant.
Ici toute la mise en scène autour du quartier, avec le mouvement des foules, l'arrivée de Monsieur Hire (qui me rappelle beaucoup la procession de Fernandel dans Don Camillo), la tension qui s'accroît, la poursuite sur les toits, et le final en fête foraine, tout ça est prodigieusement réalisé.

Et puis Simon est supportable là-dedans, donc c'est plutôt sympa.

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06/12
Fachos vs Fachos, ça donne un film qui manque cruellement de crédibilité, très simpliste, et pas très intéressant.
Cf ma critique pour en savoir plus.

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04/12
C'est un bon film.
Etonnant qu'il soit pratiquement inconnu et si peu vu.
Je ne le connais pas bien Bille August, donc j'avais pas des a prioris sur le bonhomme, même si je sais qu'on le taxe d'être devenu un réal très académique qui s'est enfermé dans des productions internationales sans âme.

Ben là on a un film frais sur une adolescence danoise dans les 60's, y a donc beaucoup d'interculturel, et c'est très étonnant à regarder (presqu'autant qu'un film asiatique, surtout que les danois se ressemblent parfois un peu tous entre eux...).

Les codes vestimentaires, la culture danoise (qui fait beaucoup penser à la culture hollandaise d'ailleurs, on pourrait même considérer ce film comme un préquel à "Spetters" de Verhoeven dans l'illustration de la violence du quotidien des jeunes), l'ambiance globale.
La reconstitution est criante de vérité, et le trio principal est très intéressant (bien que très schématique) : en gros ça donne :

- Le chef de bande, le plus méchant, et le plus bourge
- Son comparse, classe moyenne, ne sait pas où se situer
- Le gros lourd, victime et faire-valoir, classe pauvre évidemment

Le film manque peut-être un peu d'ampleur, parfois un peu de rythme, mais certaines séquences sont diablement bien réalisées.

Le final très prenant et assez tragique, m'a d'ailleurs étonnamment beaucoup fait penser au final de Blade Runner, dans la façon de filmer une longue poursuite dans des couloirs et des recoins très sombres, le tout enserré par des motifs visuels de grilles.

A noter que la BO est pas mal du tout.

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02/12
Bon j'aime bien les dessins dégueulasses en temps normal.
Faut dire que je dessine comme un pied, et donc du coup je m'identifie plus facilement à l'auteur desdits dessins.
Et puis la mocheté d'un dessin fait ressortir un certain charme, une identité, une personnalité. Bien plus qu'un truc tout propre et tout lisse.

Donc oui, le style de Plympton est dégueulasse, mais c'est ce qui en fait sa force.

Le problème ici, c'est le scénario absolument affligeant, con comme pas permis, et tellement chiant.
Une histoire de quiproquos sentimentaux vus et revus, avec une dose de fantastiques en mode Cronenberg du pauvre.

En plus ça devient rapidement incompréhensible avec des personnages qui sortent d'on ne sait pas où, ça semble interminable alors que ça dure qu'1h20, et la musique bal musette pas du tout raccord avec le côté très américain de l'affaire finit par donner des nausées.

Une expérience assez difficile.

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30/11
Rien compris.
Mais alors vraiment rien compris à partir du moment où ça se barre en couilles et où ils sont obligés de remplacer heath ledger par d'autres comédiens et de raccorder le scénario un peu n'importe comment.
Alors pourquoi 6 ?
Y a deux trois séquences sympas, les délires visuels (bien que numériques, et pas artisanaux) sont quelques fois cool et bien déjantés comme au bon vieux temps où Terry était un créateur inspiré.
Et puis Lily Cole a un charme dingue là-dedans.
Y a une petite citation à la dame de shanghaï dans le final également.
Donc ça passe.

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30/11
C'est quand même foutrement longuet quoi...
Puis bon le discours sur les classes sociales est franchement pas ouf.
La deuxième partie dans la forteresse me pose problème, trop longue, trop molle, et la dernière partie est terrible parce qu'il ne s'y passe plus rien (on veut illustrer une vaine réconciliation, mais c'est d'un chiant...).

Le seul truc sympa c'est la première partie, avec l'équipe au complet, et notamment Carette qui est génial en clown.

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29/11
Esthétiquement c'est pas mal du tout, c'est très (trop) riche comme d'hab avec tsui hark, c'est très baroque, ça devrait me plaire en fait...
Mais bon ces histoires de femmes serpent à poils qui rampent dans la forêt et qui font des combats avec un moine boudhiste, c'est marrant 5 minutes quoi.
Au bout d'1h30 j'en pouvais plus.

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29/11
Incompréhensible.
Un charabia total, enquête policière toute moisie et racontée avec les pieds.
Insupportable, rien n'est cohérent, rien n'est logique.
A un moment Ian McDiarmid intervient pour réaliser des maquettes des têtes de victime, c'est présenté comme le moment clé pour permettre de les identifier, sauf qu'au final ça ne sert à rien vu qu'on les a déjà identifiées, et qu'on se trimbale donc ces têtes toujours présentées comme très importantes.

Sinon c'est le KGB et Lee Marvin qui font du traffic de belette ou je sais plus trop quoi.
William Hurt semble n'en avoir rien à foutre de son rôle.
Et puis bon on sent bien que ça a pas été tourné en Russie, et c'est toujours désagréable d'avoir des comédiens qui ne font pas du tout la nationalité de leurs personnages.
Mention spéciale à l'actrice Joanna Pacula au rôle d'abord insignifiant puis rapidement insupportable.

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27/11
C'est très sympa de découvrir l'original de scarface après avoir été pendant si longtemps fasciné par le remake de De Palma.
Tout est pareil !
En plus bref, avec le charme des vieux classiques à l'ancienne.
Et puis c'est pas mal foutu du tout, les fusillades, les poursuites, le film a du style.
Cf ma critique pour en savoir plus.

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25/11
Après avoir vu le désastreux "Fool for love", on peut dire que la combinaison Altman + théâtre fait méchamment flipper.
Et effectivement le film est très soporifique pendant sa première moitié, mais l'aspect huis clos de la caserne finit par être tellement pesant qu'une ambiance finit par se créer entre ces jeunes GI complètement paumés, aux dialogues parfois hyper abscons.

Et puis à deux moments du film George Dzundza vient un peu dynamiter l'ensemble en étant plutôt rigolo.
Mais soyons sérieux, ça reste une purge avec des problématiques d'homosexualité refoulée absolument emmerdantes.

Annotation :

24/11
De la touche De Palma, il ne reste ici pas grand chose, comme si le projet avait été conduit en mode pilotage automatique sans vrai réalisateur à bord.
On retiendra seulement :

- Une poursuite/Un meurtre dans un grand escalier
- Quelques plans en vue subjective ici ou là
- Un plan séquence bien foutu qui permet de lier les différentes histoires du film

Sinon, tout le reste est catastrophique.
Du casting consternant de fadeur (Hartnett, Eckard, Swank, Johansson).
Des dialogues insipides, des décors de Dante Ferreti sous-exploités, de la photo assez dégueulasse sous ses tonnes de filtres artificiels (on croirait une post prod ratée sur after effects), des ciels complètement surexposés...

Et puis surtout ça va soit trop vite (le début est horrible), soit trop lentement. Le film accélére les moments potentiellement passionnants, et ralentit tous ceux dont on se contrefout.

Et puis merde le Dahlia noir, c'est sensé faire un peu flipper, être super glauque, malsain, c'est un fait-divers hyper marquant, qui devient anodin voire complètement anecdotique.

Surtout l'enquête n'avance pas d'un pouce avant d'assister à une vulgaire révélation à 5 minutes de la fin qui vient donner une explication grotesque à l'ensemble de ce long calvaire.
Heureusement que Fiona Shaw réussit à faire un peu flipper, et que le dernier plan du cadavre du Dahlia noir parvient à être assez flippant.