Les films pour s'endormir !

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Endormissement dans l'étrange, aussitôt inquiétant, les plans, la voisine ; on pourrait presque ne pas réussirr à s'endormir, et pourtant, c'est hypnotisant, les musiques, les bruits ; les réveils en plein milieu sont par contre totalement terrifiants ; la pénombre, les bruits, la musiques, les visages, cette manière de filmer : terrible.

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L'endormissement est assez doux, parfois même drôle ; on peut parfois être agacé par la voix d'Anna Karina, mais on lui pardonne parce que les couleurs du diner sont vraiment chouettes, et j'aime par coeur ce tout début, sur Velasquez, le peintre des soirs, de l'étendu et du silence.

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Les pâles, les Doors, et ce monologue languissant, cette danse de serpent, la folie et du sang sur le miroir. "I wanted a mission, and for my sins..." Après, c'est une longue descente en bateau. Il est important de s'endormir avant d'arriver chez Kurtz. La version longue, et la version courte, sont toutes les deux bien, mais on préféra quand même la courte.

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Shining a un début parfait, de la musique, des jolis paysages ; la lente montée de la tension est parfaite pour ne pas perdre le sommeil. Parfois, un effet sonore particulièrement strident me réveillent à peine, par contre, quand la fille crie, c'est inévitable.

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De jolis dessins, de jolies musiques, des jolies chansons, plutôt douces ; le piano m'endort avec tendresse, c'est un peu court par contre, et le menu du DVD est insupportable.

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Ce film est merveilleux, il se regarde matin, midi et soir, ou nuit, sans y réfléchir plus que ça !

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Allez savoir pourquoi, des gens préfèrent des dessins animés, c'est plus adapté à un public qui s'endort qu'Inland Empire ; c'est drôle, dynamique, mais le côté pour enfant berce agréablement.

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Autre cauchemar, pour les fans de Pink Floyd et autres dépressifs. A regarder jusqu'au petit matin, quand on s'endort avec un verre pas fini ou des larmes plein l'oreilller. C'est d'autant plus parfait que la fin est moins bien et n'empêche pas de dormir. Il ne faut ceci dit pas être trop pressé de dormir parce que la guerre, au début, tonne trop.

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Un film calme, tendre, des dialogues soufflés ; ce qui est dommage c'est que la deuxième partie est plus belle que la première, mais personne ne résiste aux "évènements", presque une heure de silence, de CRS, de flammes, difficiles. Pour certains, ça pourrait aussi manquer de musique !

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Aguirre commence avec une musique merveilleuse, c'est la meilleure raison pour le lancer, cette espèce de musique new wave et ces jolis paysages traversés d'une infinité de fourmis humaines, une douce voix allemande, si parfaitement incompréhensible et si berceuse, qui nous raconte une histoire ; un conte pour enfant !