Les meilleurs livres de montagne

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Le 8 juin 1924, vers 13 heures, les Anglais George Mallory et Andrew Irvine disparaissaient à la vue de leurs compagnons sur les pentes sommitales de l'Everest. Depuis, ils hantent l'imagination des alpinistes : avant de mourir, ont-ils atteint le toit du monde, vingt-neuf ans avant Edmund Hillary et Tenzing Norgay ? Ont-ils été les premiers à conquérir un sommet de plus de 8000 mètres, vingt-six ans avant Lachenal et Herzog à l'Annapurna ? Les tenants du succès entretinrent la légende, nourrie par la figure mythique de Mallory qui défiait l'Everest pour la troisième fois. Les expéditions suivantes n'eurent de cesse de trouver des indices - corps, matériel ou appareil photo - qui dissiperaient le mystère. En vain : tout juste découvrit-on en 1933 un piolet à l'origine incertaine. Et puis, le 1er mai 1999, Conrad Anker, membre d'une expédition américaine lancée pour résoudre le mystère de l'Everest, découvre à 8229 mètres un corps momifié et plusieurs objets prouvant qu'il s'agit de Mallory ! Quelques jours après cette découverte, Anker tentait de terminer l'ascension du plus haut sommet du monde dans les conditions de 1924, sans emprunter l'échelle installée par des Chinois en 1975 pour franchir le "deuxième ressaut". Les difficultés s'avérèrent telles qu'Anker pense pouvoir affirmer que Mallory et Irvine n'ont pas été a u sommet. Son livre n'en est pas moins un formidable hommage à ces hommes qui, au début du XXe siècle, explorèrent les dernières terra incognita, les plus extrêmes. Il évoque en parallèle le destin tragique de Mallory, personnalité séduisante, véritable héros romantique, et l'aventure passionnante de la recherche des "fantômes" de l'Everest. Si un pan du mystère a été soulevé, la montagne conserve jalousement son secret puisque Irvine et le fameux appareil photo dorment toujours quelque part...

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A 22 ans il défie les lois de la gravité avec son surf et part à l'Everest pour descendre le couloir Hornbein dans la face Nord... Accompagné jusqu'au sommet par deux sherpas, on perdra sa trace après seulement quelques virages dans ce couloir...

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La véritable ascension de l'Annapurna vue par Louis Lachenal...

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Magnifique livre de photos prises par ce photographe japonais, préface par Gaston Rebuffat

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Il y a cinquante ans, le 3 juin 1950, Herzog et Lachenal font tomber le premier 8 000 jamais gravi par l'homme, l'Annapurna. Lachenal, Terray, Rébuffat... Les meilleurs alpinistes du siècle, blessés, aveugles sont accueillis à leur retour comme des héros. L'événement fait l'effet d'une bombe dans le monde entier. Aujourd'hui, pour la première fois, un alpiniste américain se penche sur les dessous de l'Annapurna. Trois années d'enquête à l'anglo-saxonne permettent enfin de démonter la mécanique de cet incroyable exploit qui tourna à la fortune pour certains, à la tragédie pour d'autres... Combien de meurtrissures, de demi-vérités pour offrir au monde l'image parfaite d'une victoire sans ombre ? Par qui le journal de Lachenal fut-il corrigé, puis expurgé ? Qui tirait les ficelles de l'expédition ? Pourquoi Herzog, jeune cadre parisien, fut-il parachuté à la tête des meilleurs alpinistes du monde ? Que s'est-il joué dans l'intimité intense du sommet entre Lachenal et Herzog ? D'ailleurs, le sommet... L'ont-ils vraiment atteint ? Autant d'interrogations qui tombent sous le fil tranchant des questions de David Roberts. Témoignages recoupés, récits confrontés, pièces à conviction accumulées... Voici un document mené comme un polar et qui, loin de la version officielle et idyllique de la grande épopée, redonne à chacun des acteurs, sa place et sa vérité à la conquête de l'Annapurna.

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Une référence absolue de l'Alpinisme et de la conquête des premiers 8000, sorti la première fois en 1961
Lionel Terray a fait partie de l'expédition à l'Annapurna, premier 8000 en 1950, avec Maurice Herzog, Louis Lachenal, Gaston Rebuffat, Jean Couzy, Marcel Ichac (le cinéaste) mais seuls les deux premiers sont allés au sommet le 3 juin...

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Dépassé par l'alpinisme actuel, ce livre a longtemps une référence (la mienne en tout cas !) des courses dans le Massif du Mont Blanc...

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Le regard que porte Gaston Rébuffat sur la montagne est sans doute, dans ce domaine, la chose la plus célèbre de l'Univers : une de ses photos est partie dans un satellite à la rencontre d'autres civilisations avec les plus beaux, les plus représentatifs des messages de notre monde. Et s'il est un livre où la vision de Rébuffat et son esthétique s'expriment dans toutes leurs richesses, c'est "Mont Blanc, jardin féerique". En effet, il a passé sa vie de montagnard, d'écrivain, de photographe, a parcourir ce massif et c'est aussi là que l'histoire de l'alpinisme a réellement commencé. En rapprochant ses photos des gravures anciennes qui illustrent les temps héroïques, il s'interroge sur ses propres émotions. Ces allers et retours entre l'ancien et le moderne, le texte et l'image, le noir et blanc et la couleur, donnent à l'humanisme de Rébuffat toute sa profondeur et son éclat.

[Photo de l'Edition 87 chez Denoël]

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Livre d'aventure époustouflant, ce récit tient en trois temps... Une seconde pour voir disparaître son compagnon de cordée quand un rappel s'arrache et précipite Pierre Béghin dans la face sud de l'Annapurna (le 11/10/1992). Cinq jours pour désescalader sans matériel cette paroi, ce qui constitue l'une des plus étonnantes histoires de survie de l'alpinisme. Mais le pire est à venir, dans le regard des autres au retour, dans la culpabilité puis dans la dépression. Dix ans pour pouvoir en parler : le temps qu'il lui faudra pour remonter sur ce sommet et sortir, par le courage, d'un drame personnel. Prisonnier de l'Annapurna est le roman vrai d'un homme qui a su prendre sa revanche sur le destin.

Hélas Jean-Christophe Lafaille disparaîtra à son tour au Makalu le 27 janvier 2006...

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L'histoire "officielle" par Maurice Herzog

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Merci @Aurea pour la suggestion de ce célèbre livre !-;

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Alex Honnold est " probablement le grimpeur le plus fameux du monde ", écrit David Roberts qui explore les raisons de cette célébrité " météorique " : " En pratiquant le solo intégral, Honnold a poussé la forme la plus extrême et dangereuse de l'escalade bien au-delà des limites de ce qui semblait possible. Grimper en solo intégral, c'est grimper sans corde, sans compagnon ni aucun matériel. Dans sa parfaite simplicité, cette quête peut être comprise par l'observateur le plus néophyte. L'enjeu est ultime : tomber, c'est mourir. Or Alex a gravi en solo intégral des voies plus longues et beaucoup plus difficiles que quiconque avant lui avait cru possible " Solo intégral alterne les passages à la première personne où Alex Honnold nous entraîne dans ses folles entreprises et les explications de David Roberts (Annapurna, une affaire de cordée), qui complète cet autoportrait que Honnold est trop timide ou modeste pour faire lui-même... Un dialogue sans artifice entre le grimpeur et l'écrivain, qui nous entraîne au coeur des motivations d'un as de la grimpe.

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Tiré d'une histoire vraie et écrite par un survivant d'une véritable hécatombe de 8 disparus en pleine tempête...

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Le récit par Reinhold Messner de son ascension en solo et en style léger de la face nord de l'Everest pendant la période de la mousson de l'été 1980.

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Suggéré par @JLP_2 merci

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Suggéré par @JLP_2 merci

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Suggéré par @Blanchefleur merci

Un jeune homme, Hans Castorp, se rend de Hambourg, sa ville natale, à Davos, en Suisse, pour passer trois semaines auprès de son cousin en traitement dans un sanatorium. Pris dans l'engrenage étrange de la vie des "gens de là-haut" et subissant l'atmosphère envoûtante du sanatorium, Hans y séjournera sept ans, jusqu'au jour où la Grande Guerre, l'exorcisant, va le précipiter sur les champs de bataille.
Chef-d'oeuvre de Thomas Mann, l'un des plus célèbres écrivains allemands de ce siècle, La Montagne magique est un roman miroir où l'on peut déchiffrer tous les grands thèmes de notre époque. Et c'est en même temps une admirable histoire aux personnages inoubliables que la lumière de la haute montagne éclaire jusqu'au fond d'eux-mêmes.

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Suggéré par @Aurea merci

Le 16 août 1877, Pierre Gaspard (1834-1915) et Emmanuel Boileau de Castelnau parviennent tout en haut de la Meije, dernier grand sommet des Alpes encore vierge. Ce roman relate un fait historique, la conquête d'une cime magnifique qui fut convoitée par les plus grands alpinistes de l'époque, français mais aussi anglais et suisses. Il met en scène le double aspect de cette ascension, véritable compétition aux enjeux à la fois sportifs et médiatiques, mais qui fut surtout un aboutissement pour celui qui devint "le grand Gaspard". Il retrace le cheminement de ce simple paysan de Saint-Christophe-en-Oisans, chasseur habile pour qui la montagne n'avait pas de secret. S'il voulait échapper à une vie misérable et résignée, Gaspard n'avait d'autre choix que d'ouvrir la trace vers les sommets...
Ce récit publié en 1984 aux éditions Didier-Richard reprend la trame du film Gaspard de la Meije écrit en 1978 par Bruno Gallet et Isabelle Scheibli.

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Suggéré par @Aurea merci

Un enfant arrive en hiver dans une région de haute montagne. Parisien il découvre la neige pour la première fois. Un décor impensé, impensable se dresse devant lui, cerné de pics et de glaciers qui par instant se dessinent dans l'épaisseur du brouillard. Dans cette vallée isolée en haute montagne, à courte distance du Mont-Blanc, la nature règne en maître au rythme des saisons, ces cycles immuables au cours desquels des hommes et des femmes, des gosses, aux vies modestes mais d'une humanité décuplée par le sens et la nécessité de leurs tâches, vont partager leur monde avec ce citadin, ébahi.
Temps de guerre, temps de tourments, temps de fuite, irruption de la montagne comme recours ; ces pages magnifiques sont une échappée salvatrice.
Valentine Goby donne probablement ici le meilleur de ses romans, la portée de son livre est fascinante. Toute l'altitude d'un écrivain...

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Une femme au sommet du Mont-Blanc en 1838 ? Après Maris Paradis qui, de son propre aveu, fut " traînée, tirée, portée " par les guides, Henriette d'Angeville est la première femme alpiniste. Elle s'entraîne, s'habille comme un " clown " pour grimper, prépare son ascension, et constitue sa caravane. Il fallait oser mettre ainsi en pièces l'image romantique de la femme fragile et timorée, et devenir une " lionne ", une figure très prisée pour son audace et sa liberté d'esprit, dans les salons parisiens ! Colette Cosnier, qui consacre ses recherches aux femmes du XIXe siècle, ne pouvait pas, après Les quatre montagnes de George Sand, ignorer cette autre pionnière. Lui laissant la parole le plus souvent possible, elle a reconstitué, à travers son journal, la vie de ce personnage intrépide qui préfigure la femme moderne

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Une expédition mixte en duo : Christine de Colombel et David Belden. Un sommet du Karakorum himalayen : le Masherbrum, près de 8 000 mètres. Densités et fragments d'une expérience éclatée. Pas d'oxygène, pas de porteurs, pas de cordes ou de camps fixes équipant la montagne. Seulement une cordée de deux, comme dans les Alpes. Pour la première fois, une femme participe à une entreprise de ce type. Peut-on encore parler d'expédition, lourde ou légère ? Qu'importe ! Réduite à l'essentiel, la relation à la montagne se concentre, s'affine et, au terme de ce Voyage au bout du vide, se fait jour l'exigence d'un alpinisme de recherche, remettant en question les traditionnels schémas de pensée et d'action de ce monde clos qu'est l'alpinisme de pointe.
Récit d'aventure, certes, mais qui - pour une fois - ne néglige pas les espaces du dedans. David Belden a réalisé - sur ce voyage - un reportage photographique très personnel ; quelques-unes des meilleures images illustrent cet ouvrage

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Aubiographie de cette célèbre alpiniste française...

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Première ascension du Mont-Blanc le 8 août 1786 par Michel Gabriel Paccard, et Jacques Balmat.
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Né en 1740 à Conches, près de Genève, Horace-Benedict de Saussure a consacré sa vie à des études appliquées de géologie, de botanique et de physique, études qui l'ont amené à faire de nombreux voyages dans les montagnes européennes, en particulier dans le massif du Mont-Blanc, son pays natal. Ses Voyages dans les Alpes nous sont précieux, non seulement par les observations scientifiques qu'ils contiennent - de la minéralogie à la météorologie -, mais aussi par la description de la géographie humaine et des modes de vie de ce pays de montagnards. Le texte publié ici est constitué d'extraits, particulièrement narratifs, de ses voyages autour du Mont-Blanc entre 1774 et 1787 avec, bien évidemment, le récit d'une grande « première » historique : son ascension au Mont-Blanc en compagnie de montagnards de Chamonix, qu'on n'appelait pas encore des « guides ». Le texte est précédé d'une introduction historique de Roger Canac, lui-même ancien guide de haute montagne et Dauphinois de Bourg-d'Oisans, auteur notamment de Vivre ici en Oisans (Glénat, 1997) et Rêver Huez et les Grandes Rousses (Glénat, 2005)

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Chamonix, dix sommets légendaires, incontournables, mythiques, visibles depuis la vallée, le Montenvers ou les Grands-Montets : comment furent-ils atteints la première fois, par qui, dans quelles conditions, à quel prix ? La trame de cet ouvrage consiste à donner le récit d'autant de premières ascensions « à la première personne », en laissant la parole à ceux qui les gravirent et qui, une fois redescendus, à chaud, livrèrent leur témoignage. Au programme : Mont-Blanc (1786, Michel Paccard et Jacques Balmat). Mont-Blanc du Tacul ( 1855, Charles Hudson et Edward Shriley Kennedy). Aiguille du Midi (1856, Fernand de Bouillé). Aiguille d'Argentière (1864, Edward Whymper). Grandes Jorasse (1868, Horace Walker). Aiguille du Dru (1879, Jean Charlet). Grépon (1881, Albert Mummery). Dent du Requin (1893, Albert Mummery). Aiguille du Fou (1901, Emile Fontaine). Chaque témoignage est précédé d'une courte introduction s'attachant au contexte, aux conditions, à l'époque, aux acteurs, aux convoitises, aux nationalités, aux anecdotes entourant l'ascension. Émouvant, historique, grave et parfois désuet, l'ouvrage est illustré de gravures, d'aquarelles, de cartes et de photographies contemporaines des ascensions en question. Il est introduit par Pierre-Henry Frangne, professeur de philosophie à l'université de Rennes, auteur de plusieurs livres et études sur la montagne.