Les voies du marketing sont impénétrables...

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"Now it's our turn to adapt", l'accroche originale, laisse entendre un film survivaliste dans un monde peuplé de monstres. La promo vend le film comme de la SF intelligente façon District 9 (qui était à la mode à l'époque). Pas de bol, ce n'est pas District 9, encore moins de la SF, et les monstres ne sont pas ceux que l'on croit. Point bonus pour être un bien meilleur film que ce à quoi l'on pouvait s'attendre.

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Mention spéciale pour Refn qui depuis le début de sa filmo s'amuse à casser les conventions et à filer des cheveux blancs aux marketeux. Pour son gros "blockbuster", les gars ont cru bon de vendre un film dans la veine de Fast & Furious. Deux courses-poursuites plus tard, les fans de bagnoles en sont pour leurs frais.

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Mention Refn là encore. Vous vous attendiez à 300 ? Mince, c'est con. THIS IS VALHALLA !

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George Clooney ! Jouant un assassin qui pue la classe ! Ocean's Eleven chez les tueurs en quelque sorte, le glamour en moins, le guronzan en plus. En même temps, vu le réalisateur, il ne fallait s'attendre à quelque chose de bien rythmé, le contemplatif ça a du bon aussi...

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En France en tout cas, vendu et interprété comme un petit truc à la niaiserie écrasante à destination des gamins. Votre humble serviteur lui-même a failli se faire avoir, avant de lire les retours américains qui parlaient (à juste titre) d'un vibrant hommage aux films bis et du meilleur film d'animation de l'année. De quoi faire passer tout ce sucre plus facilement.

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Point Reitman : difficile de passer après "la comédie culte de toute une génération" à l'histoire d'un adulte ne voulant pas grandir. Le fait que les deux films abordent le même sujet mais de manière diamétralement opposée n'a sans doute pas dû aider à la bonne réception de celui-ci.

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Point Reitman-Cody : ajoutez la scénariste de la-dite "comédie culte de toute une génération" (sic), mélangez pour faire tourner le film (et son protagoniste) en rond, servez bien frais.

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J'ai une affection toute particulière pour ces films qui se cachent derrière un genre pour ne dévoiler leur vrai nature qu'aux plus méritants une fois dans la salle. D'une part, ça fait chier les équipes marketing (et j'adore faire chier les marketeux), et d'autre part, une fois que l'on pige le "truc", on bénéficie de +3 en boost d'ego face aux réactions décontenancées en sortant de la séance.

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Chouette, un film de baston, j'aime bien quand ça castagne. Hé mais ils passent plus de temps à parler qu'à se foutre sur la gueule ! Et c'est quoi tout ce délire avec la famille là, remboursez !
(Point bonus pour cross-marketing avec The Wrestler)

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Pépite d'accroche made in France : "Assistez à la résurrection de Mickey Rourke (Sin City, 9 Semaines 1/2) dans un film coup de poing magistralement mis en scène par Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, The Fountain). Alternant scènes de combat d'une intensité rare et séquences plus bouleversantes, The Wrestler vous scotchera à votre siège.", issue du DVD français, gracié d'une "magnifique" jaquette.
(Point bonus pour cross-marketing avec Fighter)

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Vendu comme un polar sombre dans la lignée des De Niro de la grande époque. Se retrouver devant un drame perché, façon Little Odessa sous mescaline, a dû en perturber plus d'un lors de la découverte initiale.

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Distinction honorifique Coen : sauter de genre en genre d'un film à l'autre, passer du rire à l'effroi, en bifurquant par le contemplatif et l'absurde. Laisser les marketeux se démerder.
"La nouvelle comédie des..." Non ça ne va pas... "Après No Country for..." Non plus, "Par les réalisateur de Farg..." Fuck it, on n'a qu'à juste mettre leur nom sur l'affiche, les initiés se reconnaîtront.

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"Une histoire d'amour de James Gray", ça ne peut que bien se terminer, non ? C'est une histoire d'amour après tout ?

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Difficile de me souvenir comment ce film a-t-il été vendu exactement, en tout cas une chose est sure : CE N'EST PAS UN FILM POUR LES ENFANTS. Ou alors si vous souhaitez qu'ils aient des problèmes psychologiques plus tard (ou si vous espérez régler ceux qu'ils ont actuellement).

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Todd Phillips, Zach Galifianakis, et Robert Downey Jr. venant se greffer au duo, il faut avouer que c'était un piège difficile à éviter. Dommage qu'il s'agisse ici du remake d'un film de Hugues et pas de la suite spirituelle de Very Bad Trip...

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Les amateurs de films-catastrophe et épidémiologistes ne s'en remettront jamais.

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The Soderbergh effect : si c'est dans le trailer, le résultat final n'aura rien à voir dans le film. Ici les petits gars de la Fox ont dû zapper le côté "remake d'un classique de Tarkovski" et se concentrer sur le côté "sci-fi horror romantic drama flick in space" du film. Ils auront au moins touché juste sur un point : ça se déroule dans l'espace.

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Tellement de conneries pour celui-ci que je ne saurais par quel bout commencer...

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Le syndrome Michael Bluth : Jason Bateman est un mec drôle et cool, par conséquent il ne joue que dans des films drôles et cools qui se doivent d'être marketés comme tels.

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Voir le syndrome Michael Bluth ci-dessus. Point bonus, because Will Smith.

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Premier rôle d'envergure pour Gordon-Levitt, drame psychologique dans la veine d'un Gray, avec un Jeff Daniels qui revenait de loin (à l'époque), vendu comme un vulgaire thriller bis digne d'une sortie direct-to-DVD. Vu le nombre de salles dans lesquelles il a été diffusé on en n'était pas loin...

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Rien qu'à l'affiche, on peut constater que les marketeux ont voulu exploiter à fond le filon Superbad, par le biais de Mottola forcément, mais aussi de Jesse Eisenberg en look-a-like de Michael Cera. Les deux films n'ont rien à voir, et celui-ci en a fait la triste expérience. Face au bide, Miramax a jugé bon de le distribuer en direct-to-DVD un peu partout dans le monde, ce qui n'arrange rien.

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Bon gros bide des familles pour celui-ci, en partie parce que la Fox n'a jamais su quel public viser : film d'animation pour les gosses, ou film de serious SF pour les plus grands ? Un peu des deux, mon général.

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Le paradoxe Shyamalan : à force d'habituer son audience avec les mêmes tropes et un goût prononcé pour le petit zeste de twist final, les spectateurs se sont plaints de ne pas retrouver la même soupe réchauffée, mais en lieu et place un pot-au-feu juteux avec des légumes frais.

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"Hé les mecs, le public est en manque de petits polars pulp rigolol façon Richirantino, on n'aurait pas un petit réal britton sous la main pour nous concocter ça ? Vaughn est occupé ? Bon tant pis, on va bien trouver quelque chose dans les prods en cours."

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Allez, petit bonus pour nous autres Français : qu'est-ce qui a cartonné dans le Monde entier et est sorti en direct-to-DVD dans nos contrées ? Non seulement ça rime, mais en plus vous connaissez déjà la réponse, je suis fier de moi.

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Petite bizarrerie espagnole : http://goo.gl/mFLvy
Au pays de la paella, le parrain était donc l'histoire d'un jeune restaurateur italien grand amateur d'échecs.

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Hey, je ne savais pas que ce film parlait de sexe. Peut-être parce que ce n'est pas le cas.

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"Un vibrant hommage au cinéma francais vendu comme un film d'aventure basique...", dixit kevinmusashimaienza, merci à lui.

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Un gros taulard baraqué sur l'affiche, ça annonce au moins de bonnes bastons viriles... (merci Alshten)