Littérature grecque: l'intégrale chronologique (en cours)

Annotation :

Peut-être milieu du IXème siècle avant J.C.

Épopée guerrière.

Annotation :

Peut-être fin du IXème siècle avant J.C.

Epopée d'aventures.

Annotation :

Peut-être fin du VIIIè siècle avant J.C.

Poésie didactique. Unique "Genèse" de la mythologie grecque qui nous soit parvenue intacte.

(critique effacée par un bug du site, snif)

Annotation :

Entre le VIIe siècle av. J.-C. et le IVe siècle de notre ère.

Collection de courts poèmes épiques.

Annotation :

Environ -610

Poésie amoureuse. Peu de poèmes intacts, malheureusement.

Annotation :

Aux environ de - 600.

Le précurseur de La Fontaine. Récits courts et pleins de charme mais aux morales parfois un peu simples...

Annotation :

-518 à -442

Le quart de ses œuvres, soit des odes triomphales dédiées aux gagnants des Jeux, nous est parvenu intact. Le reste en fragments. Traduction, hélas, très chaotique et pénible dans sa volonté de coller au plus près du grec ancien... mais unique édition française disponible actuellement en librairie.

Annotation :

- 516 à - 451

L'un des deux grands concurrents de Pindare. Quelques poèmes intacts et pas mal de fragments intéressants.

Annotation :

- VIème ou Vème siècle

Plus ancien manuscrit européen jamais découvert, le Papyrus de Derveni est également le plus ancien (forcément) parmi les rares témoignages que nous possédions de l'orphisme, cette mystérieuse mystique qui fut la première de la Grèce.

Théogonie différente de celle, classique, d'Hésiode et qui a dû être composée avant - 420 qui est la date du papyrus retrouvé.

Annotation :

En cours...

Fragments et/ou doxographie (biographie puisée chez les auteurs anciens) de:
Thalès (environ -625 à -547) : Premier philosophe grec connu.
Anaximandre (environ -610 à -546) : Premier prosateur grec ?
Pythagore (environ -580 à -495) : Apporte la métempsychose en Occident

Annotation :

Environ -570 à -475

Apparition du monothéisme en Occident, abandon de l'arété (excellence, vertu) purement virile des anciens poètes au profit d'une arété de sagesse, prise en compte du doute philosophique, fondation de l'école éléatique (école philosophique de Zénon et Parménide)... Une étonnante richesse jaillit de ces quelques pauvres fragments conservés.

Annotation :

Dates très floues, quelque part entre -550 et -450

Première recherche ontologique (interrogation sur l'être) de l'Occident. Parménide utilise dans ce poème - fragmentaire - une langue d'une force toute mythologique pour explorer une divinité finalement simple et intime. D'une grande beauté plastique et conceptuelle... mais forcément un peu court, jeune homme !

Annotation :

Environ -540 à -480

Héraclite, le philosophe du mouvement éternel dit-on souvent, mais un mouvement né des polarités, des contraires qui s'affrontent afin de parvenir à l'harmonie. Le conflit est l'essence de l'univers, et les contraires sont Un.

Une pensée remarquablement proche de ce que l'on peut retrouver dans l'hindouisme. Si la "dette" de la Grèce vis à vis l’Égypte et de la Mésopotamie est souvent rappelée, on parle moins souvent des apports du sous-continent indien me semble-t-il...

Annotation :

-472

Début de l'intégrale théâtrale d'Eschyle. Plus ancienne pièce de théâtre que nous avons conservée. Avant tout œuvre de propagande, sans réelle intrigue, mais déjà d'une grande maturité littéraire.

Annotation :

-467

L'histoire, bien que très simple, a plus de consistance que celle des Perses. Ressemble toutefois davantage à un long poème qu'à du théâtre au sens moderne du terme.

Annotation :

Entre - 466 et -463

Dévoile une partie peu connue, et peu palpitante, de la légende des Danaïdes. Contre toute attente, Eschyle prend la défense de celles-ci contre la brutalité de certains hommes.

Essentiellement lyrique et peu épique, à l'encontre de l'équilibre des précédentes œuvres d'Eschyle.

Annotation :

-458

Trilogie (unique trilogie grecque conservée !) d'une importance capitale. Le hiératisme formel couplé à la profonde moralité d'Eschyle offrent une sorte de passerelle entre la mythologie et la philosophie, avec cette certitude que ce ne sont plus des forces aveugles qui doivent gouverner l'Homme, mais la Justice raisonnée d'un tribunal humain. A ce titre, la troisième pièce, Les Euménides, est vraiment à lire pour quiconque veut assister à une petite révolution littéraire.

Annotation :

-457 ou -456 ?

Pièce problématique, attribuée à Eschyle sans certitude ni date précise.

Formidable révolte contre les dieux, inattendue de la part de l'auteur, habituellement très pieux. Les deux autres pièces de la trilogie, cependant, devaient réconcilier l'humanité et Zeus et célébrer la victoire de la Justice.

Fin de l'intégrale d'Eschyle.

Annotation :

Environ -490 à -430

De la Nature - L'abondance de fragments n'est pas spécialement bénéfique pour Empédocle. Bien que sa doctrine apporte sa pierre à l'édifice de la pensée grecque (il créé le concept des 4 éléments) son poème De la Nature est un peu lourd pour un lecteur moderne: il est question d'une approche "scientifique", parfois visionnaire, parfois très naïve, sans ce côté mystique qui rend fascinants certains de ses confrères tels Parménide.

Annotation :

Les Purifications - Si son "De la Nature" a pu garder une abondance de fragments au fil des siècles, ce n'est hélas pas le cas des Purifications d'Empédocle. Sa vision mystique du monde est pourtant passionnante, apparemment dans la lignée de Parménide, mon philosophe préféré, qu'il complète en quelque sorte par des recommandations purificatrices qui donnent son titre au livre: du végétarisme, du jeûne, de la gymnastique, de l'abstinence sexuelle... Cette véritable "sadhana"- malheureusement à peine esquissée dans ces fragments - le relie plutôt au pythagorisme.

En bref, un philosophe qui manque peut-être un peu de personnalité en dehors de son apport des "quatre éléments" mais qui a le mérite de réunir la pensée de deux grands philosophes qu'il n'atteint certainement jamais.

Annotation :

Vers -445 - Prochainement...