Livres desquels je ne suis pas ressortie indemne

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Cadeau de 18 ans de ma mère, qui a changé a jamais mes goûts littéraires.

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J'ai une profonde admiration pour le style d'Apollinaire, que l'on peut disséquer pendant des heures. Mais c'est sa façon de traiter la mélancolie qui me touche le plus, et la manière qu'il a de convoquer classicisme et modernité (Zone par exemple). C'est encore aujourd'hui un recueil de poésie qui m'accompagne !

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Avec un style objectivant a l’extrême, Imre Kertész décrit la vie dans un camp de la mort au travers d'un narrateur manquant de jugement. Juste effroyable. Lecture plus que nécessaire a l'heure où certains excusent des saluts nazis "faits par erreur".

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Le livre débute sur une longue logorrhée typée courant de conscience, puis tout se fait clair. La journée d'un consul qui se termine de façon misérable.

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Un livre dégoûtant a rapprocher d’Être sans Destin. Une autre œuvre autobiographique nécessaire, cette fois-ci sur une prison Syrienne.

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C'est bel et bien la schizophrénie d'Artaud qui me touche le plus, mais surtout la façon dont il l'utilise a des fins artistiques. Un livre très personnel pour moi.

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Un "unreliable narrator" immonde, et pourtant... tout a déjà été dit sur Lolita !

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Ne me demandez pas pourquoi, j'ai été complètement happée par ce livre pseudo-naturaliste sur les sectes sataniques de Paris. Je lui préfère A Rebours, mais celui-ci m'a plus marquée.

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Fictions repousse les standards de ce qu'est un recueil de nouvelles. On se sent plus intelligents a la lecture de ce livre, mais surtout confus : Borges est bel et bien le GOAT

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S'il fallait ne choisir qu'un livre de Kafka, Le Terrier serait mon favori. On y retrouve cet "humour" pas si drôle et toutes les thématiques qui ont fait de l'auteur un roman incontournable. Le narrateur est un animal (?) paranoïaque obsédé par la sécurité de son terrier.

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Le ton est décidément bien loin des Lais. L'auteur fait preuve d'un misérabilisme assez délicieux.

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Cormac McCarthy nous offre une lecture âpre, déroutante et dégoûtante, sur la vie d'un enfant membre d'un gang de tueurs.

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Journal tenu par Hervé Guibert jusqu’à sa mort.

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Maltraiter les règles romanesques et en ressortir ébloui, et ce malgré l'implosion vécue par la famille que nous suivons sur plusieurs générations.

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La genèse du roman psychologique russe. Un héros de notre temps n'a pas la profondeur d'un roman Dostoievskien mais j'y ai trouvé la fable misérable d'un anti-héros tragicomique.

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Quand le "tu" finit par devenir un "je".

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Spécialement pour les nouvelles "Pour Esmé" et "Un jour rêvé pour le poisson banane"