mes bonnes surprises...

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Une mise en scène croisée sans pousser le sentimentalisme, jouant même de flashbacks bien intégrés pour brosser le portrait d'une femme, de ses drames, de son travail et de sa réflexion qui nous tient tout du long. Un tantinet didactique il n'empêche que la clarté du propos permettra à un plus grand nombre de s'y intéresser, d'autant plus d'actualité aujourd'hui avec cette notion de racialisme visant à diviser encore et toujours l'espèce humaine.

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Tout l'attrait est dans la cuisine, les multiples allers retours aux fourneaux et les multiples casseroles et ustensiles utilisés rappelleront à ceux qui cuisinent toute la vaisselle à faire ensuite, mais le plaisir de se nourrir en y prenant le temps de la préparation...On trouve ainsi son bonheur dans cette déclinaison d'un métier et sa passion à lier les ingrédients pour des mets raffinés ou populaires même au regret de n'y voir que de la viande pour les plats principaux.

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Un histoire simple et reposante malgré le sujet et tellement agréable au vu de ce qui nous ait donné à voir habituellement dans le romanesque avec en filigrane la maladie mentale et les rapports familiaux toxiques pour donner du corps à l'intrigue, parler de choses qui fâchent mais aussi de résilience. Ici rien de superflu, rien d'exagéré, pas de scènes torrides ou de violence des échanges ni de sentimentalisme. Le cinéaste offre un film bien construit (certes sans grand sursaut) et on peut deviner aisément les fausses pistes mais où les réponses se font jour petit à petit, et où heureusement le final plein d'espoir nous fait encore plus de bien.

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Un faux biopic décalé et C. Deneuve toujours parfaite.

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A l'instar d'Eléphant de G.V.Sant un sujet malaisant pour une enfance maltraitée par la société. On remarquera Judy Davis, excellente et C.L.Jones qui colle à son personnage. La dangerosité de Nitram est perceptible à chaque geste et mots et on peut toujours être surpris du personnage pourtant réel de E.Davis qui, si toute esseulée qu'elle puisse être, signera sa propre perte. Quelques passages à vides pourtant.

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Découverte pour une réalisatrice à suivre. Parfaitement mené, dialogues et monologues toujours condensés et mise en scène croisée, entre théâtre, docu et fiction. Une compréhension d'un enchaînement de situations passant d'un environnement privé à celui plus large de la société. Un constat puissant et un espoir d'émancipation.

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bonne surprise toute proportion gardée. K.Viard s'éloigne de ce qu'elle a fait ces derniers temps et A.Lutz joue de l'émotion de l'attachement. Et même si on devine assez rapidement cette histoire de ce couple c'est bien mené sans trop forcé sur les flashbacks même si certaines situations notamment dans les dialogues semblent cocher les cases obligatoires tant au niveau du cahier des charges aujourd'hui que pour bien nous expliquer ce que l'on sait bien. S'ajoute pas mal de longueurs. Dommage.

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Hormis les dialogues qui ont tendance à se répéter sur le pipi caca et autres réflexions toutes plus basses que la ceinture, c'est plutôt le sans filtre de certaines réparties qui a défaut de faire toujours rire font surprendre les parents s'ils vont au cinéma avec leurs enfants. Reste que le portrait vu par les chiens et justement de leurs préoccupations très terre à terre, n'en oublie pas moins de brosser les humains tels qu'ils sont. Espérant que cela fasse le plus grand bien à ceux qui s'estiment d'excellents humains avec leurs animaux. Le final répond alors bizarrement à un optimisme que l'on attendait pas de cette manière.

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Ne loupant aucune case à cocher de la haine de l'homme sur ses congénères, sur la différence ou sur la violence faite aux femmes, le portrait de ce microcosme ne prend pas de gants pour nous le rappeler. Tout comme la thématique de l'eau, c'est toujours bon à rappeler. Si ce n'est les flashbacks redondants et mal insérés coupant constamment le suivi de l'histoire, Selahattin Pasali campe parfaitement ce jeune procureur idéaliste, Ekin Koç un personnage ambivalent et Selin Yeninci aura pour elle d'être un parfait maillon et bien féminin à soutenir la corruption des hommes. On peut regretter un final laissé en plan.

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De beaux décors, de beaux costumes, mais un traitement historique un peu moins convaincant. L'air du temps étant à l'émancipation, la reine fait donc honneur à la pugnacité d'une femme dans un monde d'hommes et Dali Benssalah nous offre un Aroudj Barberousse convaincant. Quelques envolées hors du temps pour signifier la perdition d'une reine face au chaos ambiant et malgré quelques faiblesses de situations, une découverte à saluer.

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D'un seul et simple interrogatoire toute l'ambiance malaisante parfaitement maîtrisée par la réalisatrice pour son premier film aidée d'une performance d'actrice à la hauteur.

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Premier film qui se remarque par sa maîtrise de mise en scène sans sursaut mais à l'ambiance intrigante entre normalité et surréalisme et double plaisir de voir Jon Hamm dans un rôle à contre-emploi et parfaitement à l'aise, laissant toute sa gouaille séductrice de côté. Orson est un employé tout à la fois arrogant et auto-centré, que sincère et parfaitement objectif qui tente de monter les échelons dans une entité gouvernementale obscure. Une dénonciation des méthodes et vies au travail, de l'autisme, et des grandes capacités intellectuelles qui dérangent, pour marquer en contre point la nécessité de se créer sa bulle d'air pour exister voire même survivre. On retrouve avec grand plaisir aussi Christopher Heyerdahl qui en quelques traits expressifs nous montre toute sa perplexité face à son agent hors les clous. On regrette finalement une résolution plus fantastique.

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Si Grégoire Ludig et David Marsais, avaient été plus présents, certainement que la note aurait monté. Si Laure Calamy s'en sort bien souvent, on remarquera aisément aujourd'hui un type de jeu par caractérisation et expressions souvent à l'identique.

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Découverte de David Marsais qui apporte un vent de fraicheur, de perplexité, de décalage et de naturel qui laisse passer bien des faiblesses.

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+1 pour Bercot qui se glisse dans chaque rôle avec aisance et Lavernhe qui pour une fois, excelle dans celui qui renvoie aux relations toxiques, aux hommes jaloux et frustrés qui n'aiment les femmes que pour ce qu'elles sont censées leur apporter. Léger bémol pour Marder qui frôle souvent le mauvais jeu dans son phrasé pour un film qui use de l'actualité et de l'émancipation des femmes avec plus de finesse qu'à l'accoutumée.

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Plus abouti que Eiffel, sans grande envolée non plus (trop de romance et peu de flamboyance), mais qui vaut par ses acteurs, même si pour le second volet, on espère un jeu moins poussif pour Eva Green et plus de présence pour Duris et Marmaï. Quelques difficultés pour certains acteurs (Krieps ou Khoudri peu convaincantes) mais un Louis Garrel parfait et une immersion recherchée voire brouillonne de ce qu'étaient les batailles pas forcément bien rangées. Reste d'Artagnan que l'on attend un peu grandir.

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Malgré une frustration sur la redescente que l'on aurait aimé voir, quel beau moment de cinéma, d'émotion et surtout de tension permanente pour une histoire qui joue constamment du suspense. Belle réussite pour un genre peu couru dans le cinéma français.

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Cette fois-ci on ne sauve pas un Afghan mais un commandant russe kidnappé en Syrie pour mettre en avant les capacités guerrières d'un soldat bien dans ses bottes, un tantinet espiègle. Voilà donc un film curieux tourné par un acteur russe qui dénonce à sa manière les présences sur sol étranger et de la bêtise des guerres de frontières en trouvant son binôme avec un soldat Tchétchène pour renforcer l'idée. On peut se demander quel serait son sentiment aujourd'hui avec la guerre d'Ukraine.
Si on appréciera le moment rafraîchissant de Nikita Kologrivy et son pas de danse parfait de Michael Jackson, pour l'interlude défouloir, Aleksey Chadov s'essaie avec bonheur dans le film de guerre et les clichés qui vont avec pour une belle générosité et des grands sentiments tout en laissant la part belle à l'action et autres explosions.

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Etrange pour cet homme qui nous explique que le plancton est nécessaire à notre survie, mais qui serait prêt à rejoindre la recherche (qui on n'en doute pas saccagera les océans pour le bien de l'humanité tout en le condamnant). Etrange sur l'image de la femme qui aura besoin toujours d'un homme à ses côtés (si tant est qu'elle ne soit pas "moche"). Alors si le film n'était pas aussi rafraichissant pour un film français, au souffle montagnard et à l'humour léger, les deux bémols auraient remportés la mise, pour un film à visée (didactique) écologiste qui prend plusieurs chemins de traverse et retombe sur ses pieds pour la romance obligatoire et son moment de flottement. Ceci dit, Lambert Wilson est excellent dans ses multiples expressions et si Gadebois l'est également et colle à son décor (à l'instar de Ménochet, leurs caractéristiques taiseuses et peu commodes, ne leur permettent pas d'aller dans un registre plus élargi).

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Quelle bonne idée d'être transportée dans sa jeunesse en conservant son physique comme n'importe qui à un moment donné se trouve ailleurs, en rêvant, avec son mental de 40 ans alors que tous nous voit adolescente. Dans le cinéma français malgré ses bémols clichés, Lvovski a toujours un quelque chose de décalé et de rafraichissant.

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Une préférence pour Vincent n'a pas d'écailles par rapport à La Montage. On y appréciera quelques subtiles expressions faciales totalement absente de son second long métrage avec ce même rythme particulièrement lent. Et encore une fois, du à un petit budget hors effets spéciaux, qui se comprend, la caméra qui filme à côté peut frustrer de ce qui pourrait être donné à voir de ses capacités. De l'humour tranquille avec la scène de course poursuite avec les gendarmes et une fuite en avant pour un final optimiste. Une bonne surprise.

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Première réussite pour moi de la réalisatrice. Tout est bien mené et la tension vient tranquillement avant que la longueur du film et les allers retours associés viennent un peu refroidir l'ensemble, tout autant que certaines situations que l'on comprendra aisément, mais qui sont chaussées de gros sabots. Cassel impressionne par sa caractérisation parfaite de l'homme toxique et porte le film et tout l'intérêt à le suivre. Le choix de Bercot est un point fort supplémentaire et Maïwenn nous offre sur la première partie des dialogues pleins d'humour et un Louis Garrel bien plus fendard que dans ADN.

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Les deux acteurs sont parfaits peut-être plus encore Pablo Schils aux ressources incessantes qui pousse à l'empathie. Un histoire sombre qui nous rappelle à la misère de ceux qui sans papiers se dirigent vers l'inégalité du travail et la violence des échanges. Le final délétère est d'un grand pessimisme et s'il reste un tantinet excessif pour appuyer le propos il étonne de la part des réalisateurs qui finissent toujours ou presque dans l'optimisme mais permet de ne pas rendre heureuse une destinée qui ne l'est presque jamais.

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Après le peu convaincant "c'est magnifique" une bonne reprise en main de Cornillac qui allie une reconstitution crédible, sans forcer le trait, de bons acteurs, quelques touches d'humour et une vengeance féminine sans les lourdeurs d'aujourd'hui.

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Un peu bancal entre critique sociale et comédie. Mais Gilles Cohen que l'on ne voit jamais assez souvent est un plaisir à lui seul.

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Sans prétention, avec des personnages bienveillants et un sous-texte pas si innocent. Un personnage en décalage et des dialogues parfaits pour F.Damiens acteur pénible mais enquêteur à ses heures, une romance tout autant décalée, des fausses pistes, pour un bon moment.

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Portrait d'une époque révolue qui confirme l'exercice fictionnel par ses scènes modernisées à l'image de la danse sensuelle d'une actrice qui vient secouer la temporalité des années 30, l'homosexualité posée là et bien éclairée et l'intolérance ambiante, vite balayée. Le didactisme presque insultant d'une Jane Smart, le glauque exacerbé du monde souterrain, pour marquer que l'industrie du cinéma gobe tout et saccage tout, et excrétions de toutes sortes pour s'en défaire, rendent l'ensemble maladroit. Délire visuel, provocation, décadence et dépravation et laideur avérée d'une industrie qui ne prend pas de gants avec ses tâcherons, s'abîmant dans les excès. La musique choisie comme souvent chez le réalisateur, entraînante et en porte-à-faux de la désillusion latente, les multiples références de chantons sous la pluie, de Fellini et même de Sorrentino laissent place à un bel hommage, tout comme ce film que l'on met en œuvre avec les moyens du bord. Brad Pitt tantôt inspiré tantôt en mode confort, Diego Calva qui nous fait tenir, la générosité de l'ensemble fait passer les 3h sans peine, jouant souvent du comique des situations ou de la comédie noire. Mais on sera forcément déçu par l'absence de vrai fond de l'ensemble, d'un fourre-tout qui en oublie ses personnages principaux et secondaires ou une M.Robbie exaltée façon Harley Quinn, aux dialogues affligeants, au profit de la mise en scène certes clinquante et rythmée mais parfois épuisante.
A chaque âge son cinéma, sa mort et sa renaissance et une tentative de réveiller un public trop enclin aux propositions exemptes de risque, sans pourtant en prendre de trop. S'il reprend les thèmes qui lui sont chers, Chazelle surfe sur l'ère du temps et use de métaphores balourdes, à l'instar de sans filtre.

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+1 pour ce rapport à l'animal. Ce sont de très beaux moments de fusion et de compréhension avec ces compagnons sensibles, fidèles, et que l'on n'oublie pas. Nécessaire aujourd'hui encore dans ce rapport au vivant et à leur place qui a le mérite d'apporter une ambiance un peu surréaliste et poétique pour ces êtres qui regardent calmement leur environnement tout en subissant, comme toujours les actes des hommes.
Et pour ce récit des hommes, malheureusement un léger bémol avec des caractérisations un peu poussives pour servir le propos de McDonagh qui à tendance à traîner en longueur et se répéter sans bien pousser le curseur. Les dialogues du début avec cette simplicité des échanges, rappelleront aussi à certains films des années 40 où l'homme simple reste d'une logique implacable mais à l'humour moins efficace.
Reste toujours des beaux décors et des envies de voyage. Mais quel dommage de ne pas en savoir plus sur ces sorcières., les Banshees.

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Ne peut-on laisser une famille de Loups garous tranquille chez elle ? Un peu comme on laisse les chasseurs tranquilles partout.