mes réactions de sorties de salles

Annotation :

Je l'ai trouvé un cran au-dessus du premier, même si je leur mets la même note comme si c'était un seul film. Je crois que j'ai aimé que le film soit long, j'avais envie de rester dans l'univers en me laissant me porter par l'histoire.

Annotation :

George MacKay est probablement mon acteur préféré du moment. Léa Seydoux m'a beaucoup touché, il se peut que ce soit dans ce rôle que je l'ai préférée, jusqu'ici.

Annotation :

Chef-d'oeuvre, que voulez-vous que je vous dise. Né trop tard pour le voir en salles, je suis ravi d'avoir pu corriger le tir.

Annotation :

C'est bien filmé, écrit avec soin et particulièrement satisfaisant sur grand écran. En outre, la symbolique traumatique de l'après-Seconde Guerre mondiale est explorée sans jamais congratuler le gouvernement japonais de l'époque.
Par contre, j'ai un peu de mal à m'extasier sur le “petit” budget du film, qui est surtout rendu possible par les conditions de travail déplorables des équipes de tournages japonaises. La loi du crunch intensif, avec des salaires misérables et des contrats dont les petits caractères parlent de 50 heures supplémentaires non-rémunérées par mois. Donc oui, il y a de quoi faire de sacrées économies. On souhaiterait au Japon un mouvement de grève similaire à celui ayant paralysé Hollywood l’an dernier, mais il y a fort peu de chances que cela advienne, malheureusement.

Annotation :

Ce serait un peu con que mon film préféré de 2024 soit ma toute première séance de l'année. Oui, ce serait un peu con. Sans doute.

Annotation :

De la bonne grosse frappasse. Voilà. C'est trop bien.

Annotation :

Des lourdeurs d'écriture et des traitements de personnages parfois frustrant, mais j'ai plutôt apprécié ce second volet. Je me demande quelle est la motivation derrière le cliffhanger final, par contre. Pathé ont-ils prévu une suite ?

Annotation :

D'un côté, je me dis que j'aurais aimé voir une histoire très différente que celle qui nous est présentée dans ce film (en gros, le jeune Willy doit faire sa place dans un monde corrompu). De l'autre, il serait illusoire de juger ce film sur ce qu'il n'est pas. En le jugeant sur ce qu'il est, donc, je suis forcé de reconnaître que le résultat est aussi soigné que plaisant. En outre, je ne suis pas un immense fan de Chalamet, mais je pense que c'est dans ce rôle que je l'ai préféré, jusqu'ici. Belle surprise et beau moment, donc.

Annotation :

Depuis le temps que trépigne d'impatience, j'étais vraiment heureux que ce film soit aussi bien. Mention spéciale aux découpages des scènes d'action, qui gèrent leur tension avec beaucoup d'intelligence.

Annotation :

Clairement pas facile d'accès, ce qui m'a beaucoup touché. Je trouve chouette que Miyazaki tire sa révérence avec une histoire aussi âpre et sombre, avec une mise en image aussi radicalement onirique. Certains diront qu'on ne comprend pas tout ce qui se passe à l'écran, mais les histoires qui fonctionnent à l'émotion brute sont toujours susceptibles de marquer les esprits. Bref, le fan de Twin Peaks que je suis a sévèrement kiffé, et le fan de Miyazaki que je suis aussi en est sorti avec un respect renouvelé pour le grand maître. Et je pense que je vais continuer à y penser très longtemps.

Annotation :

Comme souvent quand Scorsese fait des films de plus de trois heures, je ne les ai pas vues passer. Côté casting, j'ai trouvé Lily Gladstone incroyable, bien sûr, et ça m'a fait très plaisir de revoir De Niro dans un rôle de cuvette de chiottes sans scrupules. J'ai été un peu moins convaincu par l'interprétation de DiCaprio, même si l'évolution de son personnage est plutôt finement traitée. La dernière scène de confrontation conjugale était un sacré coup au plexus. Aussi, j'étais très heureux de voir Jessie Plemons se pointer. Je ne sais pas si c'était parce que je l'aime bien ou parce que quelqu'un semblait ENFIN se préoccuper de tous ces meurtres. Probablement un peu des deux.

Annotation :

J'ai adoré, et je suis d'accord avec la plupart des gens pour dire que c'est le genre de proposition qu'on aimerait voir beaucoup plus souvent dans le cinéma français. Seul petit bémol d'écriture, je trouve que le film passe à côté d'un point important, qui est que tout le monde serait susceptible de muter, ce qui devrait rendre la haine des bestioles assez paradoxale, finalement. Mais c'est tout. Romain Duris n'a pas été aussi incroyable depuis longtemps, et ça fait plaisir de voir qu'il s'épanouit dans un film de genre.

Annotation :

Je connais pas mal de gens qui auraient pleuré devant pas mal de scènes. Moi, je suis resté sec, mais j'ai vachement aimé quand même. L'écriture est parfois un peu convenue, mais on sent que le propos émane d'un réel amour pour l'histoire et les personnages. Tout le monde joue plutôt très bien et, PUTAIN, qu'est-ce que ça claque, visuellement... Pour le budget du film, le rendu est hallucinant.

Annotation :

C'est peut-être un peu facile, mais je trouve vraiment le film très abouti. Personnellement, j'adore me trouver face à une proposition d'auteur qui se donne la peine d'être à la fois un gros morceau de dramaturgie et un objet totalement ludique pour le spectateur. Une belle Palme, et la preuve que le cinéma français propose encore souvent des oeuvres qui rassemblent. Et puis, bon, tous les Macronneux qui prédisent l'échec du film suite à la polémique du discours à Cannes devraient nettoyer leurs boules de cristal. Ou changer de vocation. Les prophéties, c'est pas pour tout le monde.

Annotation :

J'adore Cillian Murphy, mais la forme du film m'a un peu laissé en dehors de l'expérience. La scène de l'explosion nucléaire laissait un peu à désirer. S'il y a bien un truc qu'on ne peut pas récréer en effets pratiques... c'est bien ça. Ah et, aussi, je suis peut-être un peu pointilleux sur le sujet, mais j'ai trouvé l'écriture des personnages féminins assez malaisante.

Annotation :

Le scénario m'a semblé regorger d'opportunités manquées, mais il est presque toujours plus judicieux de juger une oeuvre sur ce qu'elle est plutôt que sur ce qu'elle aurait pu être. Et, en soi, j'ai plutôt passé un bon moment. J'ai été diverti, disons.

Annotation :

Comme une bonne partie de la planète, j'étais curieux et, comme une bonne partie de la planète, j'y suis allé. J'ai trouvé ça sympa en tant que blockbuster, très bien foutu en tant que comédie, mais un petit peu malhonnête en tant que véhicule idéologique. Le propos féministe reste assez gentillet, mais ça n'est pas honteux dans la mesure où le film assume une bienveillance très accueillante, qui est aussi l'une de ses grandes forces. En revanche, sur le plan purement capitaliste... Mouais. Ce serait dommage qu'un film sympathique marque l'avènement d'un nouveau modèle franchisé. Advienne que pourra.

Annotation :

Asteroid City répond à une question cruciale : à quoi ressemble un alien chez Wes Anderson ? A côté de ça, c'est l'un des tempos comiques les mieux huilé de sa filmographie, et l'alliage entre stop-motion et live est impressionnant. The French Dispatch était donc bien un film de transition.

Annotation :

J'avais beaucoup aimé Les Garçons Sauvages et After Blue ne m'avait que partiellement convaincu. J'étais donc curieux et un peu prudent à l'approche de ce troisième long-métrage de Bertrand Mandico, dont j'ai par ailleurs vu tous les courts-métrages existants à ce jour. Il se pourrait finalement que Conann soit son film le plus accessible (ce qui ne veut pas dire qu'il s'agit d'une baignade au clair de lune avec musique d'ambiance et distributeur de crèpes Suzette). On note une réelle amélioration dans l'écriture des dialogues, moins ouvertement superficiels qu'à l'accoutumée. Les actrices sont toutes bien dirigées et la photographie est sans doute la plus resplendissante vue dans sa filmographie. Le bonhomme est généralement cadreur de ses propres films. Si c'est également le cas ici, ses mouvements de caméra sont impeccables tout du long.

Annotation :

Depuis le temps que ce sujet me fascine... Je suis absolument ravi de le voir enfin traité, qui plus est avec des intervenants aussi passionnants et passionnés. Merveilleux.

Annotation :

Trip Gondryo-Jonzo-Lynchéen qui n'évite pas certaines longueurs, mais dont les points forts sont parmi les idées les plus rafraîchissantes et radicales vues sur grand écran ces dernières années. Comme quoi l'originalité n'est pas toujours une qualité surestimée.

Annotation :

Un premier long-métrage très réussi, prenant, subtil et touchant. Un alliage habile de comédie familiale, de satire grinçante et de récit folklorique qui donne instantanément envie de voir ce que Cristèle Alves Meira nous réserve pour l'avenir.

Annotation :

Peut-être mon opus favori depuis le premier. Il serait intéressant de voir ce que Stahelski peut proposer hors de cette franchise, mais c'est toujours un sacré pied de regarder Keanu trucider à tours de bras. Et Donnie Yen approche des soixante piges ? Terrifiant.
P.S. : Je kiffe la coupe des vestons de Bill Skarsgård.

Annotation :

En tant que blockbuster frenchie, je trouve que ça se défend. La photo est finalement bien moins boueuse que je ne l'aurais craint et le casting est plutôt une bonne surprise. En revanche, l'idée de filmer les scènes de baston en plans longs n'est pas très probante. C'est sûr que ça évite de surcuter les séquences, mais ça force la caméra à bouger dans tous les sens... et ça n'est pas beaucoup plus lisible, au final. En termes d'immersion, on a l'impression d'y être, mais en termes d'expérience cinégénique, c'est une sacrée opportunité manquée. Une vraie grosse fausse bonne idée.