Metal : ces albums injustement oubliés et ces groupes méconnus.

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Champion des oubliés : The Chasm (hormis pour les aficionados du death ... et encore).

Ce sont un peu les cousins mexicains de Death tant au niveau du genre (death technique, le côté mélodique en moins) que de la qualité (les 5 derniers albums sont tous excellents), pour vous dire le niveau. Même si leur death est moins accessible et plus mystique.

The Chasm a la particularité d'être excessivement dense, du coup même après une vingtaine d'écoute, on redécouvre toujours chaque album d’où l'extrême difficulté pour détailler leur musique de façon précise. Et ça, ça devient rare dans le metal, malheureusement.

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Sorgsvart est un one man band norvégien, fort de deux albums et officiant dans un black/folk/viking comme la Norvège sait nous en sortir.

Inutile de dire que sa suinte l'influence de Windir par tous les pores notamment dans les ambiances et les structures des morceaux et cela à mon plus grand bonheur. Mais il sait aussi ce différencier. La voix claire est très présente, les riffs sont plus mélodiques et cristallins que son illustre mentor.

Avec ce second album, il a su être plus cohérent et mieux assimiler les différents éléments récupérés à droit et à gauche tout en gardant ce feeling instinctif dans la composition, ce qui rend un peu la chose unique, même si parfois sa flirte avec le kitch. C'est là la réelle évolution comparée à son prédécesseur trop brouillon.

Idéologiquement, puisque c'est une particularité du groupe, Sorgsvart est un étrange mélange entre la culture nordique et l'anarchisme, les deux menant l'homme vers un retour à la nature, pour son compositeur.

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Ces petits danois n'ont pour le moment qu'un album à leur actif, mais quel album ! Du death/black aux riffs dévastateurs.
En même temps, ils ont commencé en reprenant des covers de Death et Nunslaughter.

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Voici des "progeux" suédois qui revisitent les grands classiques musicales du cinéma d'horreur des années 70. Magistral !

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Dawn, c'est le Dissection-like qui a égalé le maitre, l'espace d'un album.

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Avec son black metal forestier, Horn est propulsé comme le plus digne héritier de la première période d'Arckanum (Fran Marder - Kostogher - Kampen).

Les mélodies sont aériennes et variées tout en restant dans l'esprit du pur black metal, couplées à un chant mystérieux et incantatoire.
La nature se voit sublimée par la musique de Horn qui provoque chez l'auditeur un irrésistible sentiment d'errance et de liberté au sein de cette paysage sylvestre.

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Klabautamann, groupe de black progressif allemand, a réussi à percer dans le paysage du black avec son album suivant "Merkur". Manque de chance leur meilleur album est passé à travers.
"Der Ort" c'est un subtile mélange de black progressif (qui a un petit air de Krallice par moment) et de sentiments éthérés.

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Même si il est relativement connu chez les blackeux, il n'a pas la reconnaissance qu'on lui doit. C'est un mélange quasi parfait entre Taake, Windir et Kampfar.

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Du black symphonique italien comme on en fait plus.

* Merci Raoh pour la découverte.

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Groupe maltais (oui pas banal) qui nous pond une sorte de black/thrash ambiant (pas banal ça aussi) de très bonne facture.

Faites abstraction de la pochette, d'un kitsch mémorable.

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Du black/noise/indus teuton, très difficile à définir.

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Du black pagan allemand très sympathique.

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Groupe de dark folk italien, d'une beauté somptueuse.
C'est un peu le Tenhi du sud de l'Europe, troquant la solitude et la dépression nordique pour la mélancolie et la lascivité italienne.

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Du black atmosphérique canadien avec des touches de post-rock et de folk.
Le second album "Anarchic", sorti en 2013, est lui aussi très bon.

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Coup d'essai et coup de maitre de la part des belges. Il s'agit d'un funeral doom aux accents médiévaux gorgé de beauté et de tristesse.

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C'est un peu un ovni du metal celui-là. De l'avant-garde norvégien composée par Ihsahn et sa femme.

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Nagelfar, ancien groupe Alexander von Meilenwald (The Ruins of Beverast), est passé sous les radars de la scène black.
Les 3 albums du groupe sont d'une qualité exceptionnelle dans un style de black metal assez unique.

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Du doom atmosphérique finlandais. Un style émouvant et mélancolique.

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Ces américains sont un peu les précurseurs du doom/death (l'album est sorti en 1990). C'est poisseux, torturé et froid ... très froid. Un véritable hiver nucléaire.

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Du Cthulhu funeral doom, sortit tout droit des marécages bourbeux de la Finlande. Si avec ça, vous n'êtes pas intrigués, je ne peux plus rien pour vous.

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Entre ces nombreux groupes, King (Gorgoroth, God Seed, Sahg etc.) décide de se monter son petit groupe rien qu'à lui dans lequel il s'occupe de la guitare, de la basse et des vocaux.
Il nous sort un album de black sinistre aux forts relents de troglodyte, ma foi fort intéressant.

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Du black darkthronien moderne très typé SF vintage.

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Du metal moderne, made in France, teinté de prog et d'indus. Une bonne petite surprise passé inaperçue lors de sa sortie.

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Encore du black avant-gardiste norvégien méconnu, éclipsé à l'époque par Ved Buens Ende et son "Written in Waters", sorti la même année.

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Sans doute le père spirituel de Vektor le moins connu (les autres étant Coroner et Voivod). Du bon vieux thrash technique à l'ancienne comme on en fait plus.

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Un des pères du black metal tombé dans l'oubli, quel blasphème. Du black tchèque avec quelques touches de thrash, occulte à souhait et mélodique.

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Du vieux black symphonique norvégien bien agressif comme il faut.
Emperor et les premiers Limbonic Art ne sont pas loin.

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Encore du black sympho norvégien à l'ancienne.

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Des canadiens qui nous assènent les esgourdes avec un black/thrash bien raw. On hume les démos de Hellhammer et les premiers Bathory.

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Le projet parallèle de deux membres d'Hypno5e. On retrouve la signature du groupe mais sans l'aspect metal. Ici on a à faire à une sorte de folk à la fois complexe, beau et sombre.