RICHARD DONNER: THE SUPER MAN

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Ce film très documenté (car réalisé en partenariat direct avec le Pentagone et la NASA) s'intéresse donc à l'avion subsonique suborbital North American X-15 et ses déboires (pour une fois que la machine gouvernementale est transparente...)
L'on y trouve un jeune Charles Bronson (et l'influence du "choc Psycho") mais surtout beaucoup d'images officielles des différents X-15, ainsi que de l'explosion partielle du troisième prototype et le crash (tout aussi réel) d'un NA Sabre...

Donner n'y brille pas aprticulièrement dans sa mise en scène mais bon, c'est un galop d'essai, donc...

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Quand Austin Powers rencontre Prince...dans le passé !
En effet, le swinging London dépeint ici (et l'histoire abracadabrante) semble avoir inspiré peu ou prou le perso créée par Mike Myers (non pas celui d'Halloween, l'autre !) et de l'autre côté, la classe, le swing et le talent de Sammy Davis Jr renvoie à son pendant "futuriste" que fut le regretté Prince (ou love Symbol, selon la décennie).
Donner s'y amuse plus et ça se ressent dans sa réalisation plus punchy et dynamique que ses précédents essais...

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Surfant sur le succès du Lolita de Sir Kubrick (1962), ce Twinky (ou Lola, tous deux surnom de l'adolescente) présente d'intéressant prémisses qui pourraient passer pour une évolution du perso de Nabokov et les tracas inhérents (comment partager sa vie d'adulte avec une jeunette insouciante sans parler du regard des autres) mais s'enlise hélas assez vite dans du pas grand chose un peu lent.
Bronson y est très sobre alors que la voix haut-perchée de Susan George pourra en agacer plus d'un...

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Voici donc le film qui a fait connaitre Donner dans le monde entier (non, ce n'est pas Superman !) de par son sujet très sombre, sa BO splendide et ses images marquantes.
Ici, la réal de Donner se fait plus fluide, ample et parfois voyeuse et illustre parfaitement ce récit tout en sobriété.
Les acteurs sont tous très bons et restent eux aussi d'une sobriété exemplaire, y compris le petit Harvey stephens, qui ne poussent jamais le bouchon trop loin (au contraire de celui du pitaoyable remake de 2006) !

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Après le succès surprise de The Omen, Donner fut choisi pour réaliser ce Supe n°1 (pourtant diamètralement opposé dans son traitement) et faire croire qu'un homme pouvait voler, tout ça...
Tout le monde connait les problèmes de production ayant abouti au renvoi de Dick alors même que le tournage cons"cutif de Supe II n'était pas encore fini.
Et je pense que c'est à partir de là que Donner a décidé que ce serait lui le maitre à bord et pas les producteurs, ce qui amena parfois à quelques ratés (Lethal Weapon 2 et son côté trop fun + changement de fin, Assassins et Timeline...).

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Bien sûr, tout le monde sait que...mais aussi que...blah.
Donner réussit enfin à livrer la seconde partie de son diptyque après 26 ans !
Plus cohérent narrativement parlant que la version Lester et un peu moins neuneu, ce Donner Cut (malgré quelques bricolages/screen-tests où Reeves changent de coiffure à chaque contrechamps) réinstaure aussi la partition de Williams (celle de Thorne étant vraiment pénible) ce qui fait de ce Supe II le digne jumeau du premier !

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Après sa forte déconvenue sur Supe II, Donner dcide de remonter en selle par la petite porte et livre un film bien plus personnel où il est question de la petite vie des humains dans un petit microcosme assez humble...
Au sein de ce petit univers d'éclopé très soudé, l'un d'eux parvient enfin au firmament mais en se perdant un peu...
Plutôt bien joué, la réal sobre de l'ami Donner Permet ainsi de se concentrer sur les rapports humains...
L'on y retrouve ceux qui seront toujours là pour lui, des acteurs de second plan pourtant bons dans ce qu'ils font...

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Remake du film pas marrant de Veber, ce Toy vaut surtout pour le duo Pryor/Gleason avec en fond social l'esclavage, le racisme, le manque d'empathie et les richesses honteuses.
Donner semble s'y amuser aussi et ce, malgré l'air affreusement pollué de Baton Rouge (Donner jura de ne plus jamais y tourner quoi que ce soit) qu causa une pneumonie à Mr Pryor.

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Tout a sûrement été dit sur ce film donc je serai bref:
-je me rends compte que j'aurai vraiment voulu rencontrer Anne Ramsey car à l'inverse de ses personnages, elle a toujours été décrite comme une personne chaleureuse et toujours souriante,
-l'interprète de Sloth eut droit aux mêmes retours de la part de ses camarades de jeu mais hélas mourut bien jeune...

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Après le succès des Goonies, Donner change encore de registre et tente le film policier en illustrant le script de Shane Black (retouché quelque peu pour le radoucir) et créée ainsi une nouvelle franchise qui perdurera pendant les 90's.
Le duo Gibson/Glover est évidemment excellent de par leurs alchimies naturelles, mais Gary Busey incarne un splendide bad guy (moins d'un an après, il eut un grave accident de moto où il se fractura gravement le crâne, d'où son visage étrange, depuis début 1989.).

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Détournant le fameux Scrooge de Dickens, Donner se tourne vers la comédie fantastique/film de Noel avec ce Scrooged où Bill Murray (égal à lui-même, donc excellent) incarne un résident de chaine TV égoiste et sans empathie aucune, avant que 3 fantômes ne viennent lui ré-apprendre ce qu'est la vie.
C'est marrant avec un petit message sympathique...et une grandiose improvisation lors du speech final de Murray ou son émotion transparait de manière évidente !
Devenu un film de Noel régulièrement diffusé aux USA, depuis.

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Devat le succès du film mtriciel, laWarner dmeande à Donner de remettre le couvert une seconde fois.
Le script de Black et Warren murphy (toujours trop sombre et voyant la mort de Riggs à la fin) est remanié par Jeffrey Boam et Robert Mark Kamen à la dmeande de Donner.
Beaucoup (trop) d'humour y est rajouté et deux fins sont tournées,: avec et sans la mort de Riggs et pour ouvrir la opirte à d'éventuelles suites, la seconde option est évidemment choisie (cela dit, le plan final du film est bien celui de la version où Riggs meurt.)
Donner s'éclate avec Gibson & Co et le film est un succès !

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Entre les deux blockbusters Lethal Weapon, Donner reprend le projet du scénariste (attaché au début en tant que réal) et intervient donc en tant que "sauveur" potentiel du film.
Well, si l'on excepte un final peu crédible ruinant le réalisme général, ce Radio Flyer plein de bonnes volontés reste un beau moment à passer !
C'est d'ailleurs en passant sur le plateau que Spielberg (ami avec Donner depuis The Goonies) trouva son interprète pour Jurassic Park, le jeune Joe Mazello...
Donner s'appique dans sa réal et retrouve sa sobriété vue dans Inside Moves.

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Le 2 a marché du tonnerre? Faisons le 3 !
Gros blockbusters très attendu de l'été (me rappelle encore le marketing et les articles sur Impact & Co), il eut aussi un gros succès bien que le côté comédie l'emporte sur celui de l'action (encore que...).
La famille s'agrandit avec l'adjonction de Lorna McCole (la sublime Rene Russo), le duo Murtaugh/Riggs déconne à plein tube (les explosions du début et de la fin) et ça pète de partout !
On y rajoute un générique d'ouverture magnifique (ces flammes !!) illustré par l'excellent hit "It's Probably Me" by Sting (dont j'avais acheté la BO en K7 audio à l'époque).
Que demander de plus ?

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J'ai ré-évalué à la hausse ce western sympathique car je l'ai trouvé...plus sympathique qu'à la première vision (des siècles auparavant, donc !).
Donner adapte une série que je n'ai jamais vu et ré-emploi Gibson qu'il associe cette fois à la belle et talentueuse Jodie Foster.
Beaucoup de caméos (dont celui de Murtaugh sans moustache !) et malgré que le récit ne raconte finalement pas grand chose (Maverick doit aller à un concours de poker), les situations sont assez variées et fun pour ne pas laisser l'ennui s'installer !
Donner vise juste et tire bien !

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Avec l'immonde Timeline, c'est le film le plus faible de Donner.
Le film part pourtant d'un concept intéressant (un hitman chargé d'éliminer un autre hitman) et stalonne se la joue sobre pour une fois mais rien n'y fait:
-Banderas est INSUPPORTABLE!!!,
-le couple Sly/Moore ne fonctionne absolument pas
-le script tire à la ligne,
-et malgré la bonne volonté de Donner (il apprécie vraiment ce film), le tout reste frnachement bas de gamme.
Reste le très chouette hôtel délabré, une bonne gestion de l'espace par Donner, une belle photo et la séquence de la banque qui est tendue et nerveuse...pas comme le reste, hélas.

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Faisant encore équipe avec Gibson (cette fois secondé par la Roberts), Donner fait honneur au script de Brian Helgeland et livre un bien chouette film sur la paranoia (apparente) d'un homme qui ne voit que des complots partout.
Donner dirige un Gibson très bon dans ce rôle d'homme sans passé victime d'un programme gouvernemental visant à crééer des assassins en puissance.
Roberts fait aussi le taf et le tout tient très bien la route à mes yeux !

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Ultime volet de la saga Lethal weapon, ce 4 est loin d'être parfait mais il fait quand même le taf et la VO est loin du racisme latent de la VF, d'où ce point en plus.

Le récit n'a rien d'extraordinaire mais Donner en avait encore sous le pied et emballe correctement ce qui clôt cette saga familiale (les acteurs bien sûr, mais une partie des techniciens, blah...) qui devait pourtant accoucher d'un cinquième film...avant que Richard ne quitte définitiveent ce monde pour...well, pour nulle part d'autre que la mémoire de ses spectateurs.

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Et voilà la casserole de l'ami Donner: Timeline !
Cette chose est moche visuellement parlant, artistiquement parlant et est un vrai naufrage !
Donner en est responsable en grande partie mais les interférences avec Paramount ont aggravé le cas car Donner a dû remonter son film deux fois pour faire plaisir au studio, ce qui a finalement abouti à ce que l'excellente (et ultime) partition de feu jerry Goldsmith soit remplacé par la merde pondue par Brian tyler, soit une musique d'une banalité à se pendre à tendance Suck my Disney...
Les acteurs sont TRES mauvais, la photo est digne d'un téléfilm du dimanche, les plans molassons se succèdent (tout comme les dialogues clichés et pénibles).

Le seul point positif c'est le fait que Donner ait voulu au maximum éviter les CGi from hell, on a donc des décors (moyens, car la pierre, ça me connait) et des bois et une rivière sympatoches...

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Voici l'ultime film de Richard Donner, donc son film-testament par défaut puisque Lethal Weapon 5 n'a jamais vu le jour pour hériter de ce titre...
Et fort heureusement, son dernier film en est un très chouette (ça m'aurait profondément attristé que ce soit Timeline...) !
Donner retrouve de son efficacité derrière la caméra où sa réal alerte, dynamique et tendue illustre un script simple mais efficace.

De plus, il donne l'un de ses meilleurs rôles à Bruce Willis qui incarne ici un policier en cours de rédemption et ce, de manière très sobre.

Pour ce dernier exercice, Donner convoque ses partenaires éternels comme fut Steve Kahan, , entres autres.

Un beau dernier tour, Richard !

Rest in Peace, man !

Luv U...