Rock prog : quelques moments de transe et quelques baffes sonores dans la figure

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En terme de construction musical, de crescendo immense, on aura presque jamais fait mieux. Le morceau prend son temps, variation infini et montante du même thème, hymne à un membre du groupe à jamais disparu. L'utilisation des claviers et des sons electro prend ici un nouveau tournant et ouvre la voix à l'expérimentation sonore. La seconde partie du morceau, 6-9 propose une magistrale orchestration funèbre du thème principal. Ambiance aussi sublime, brillante que sépulcrale. Tout est parfait.

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Le final embarquera indubitablement l'auditeur dans un autre monde. Plus efficace que les champis hallucinogènes et beaucoup beaucoup plus beau avec une monstrueuse ligne de basse. On dirait que John Wetton va s'y arracher les mains. Sans parler du tragique de la mélodie principale, de toute beauté, et des expérimentations sonores et frénétiques de la seconde moitié de ce morceau fleuve. Pensez bien, 12 min, c'est une petite symphonie en soi.

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Le condensé du rock prog, le classique des classiques. Tout y est, résumé en quelques minutes : des expérimentations sonores au solo de guitare, des paroles et des thématiques conceptuelles au style savant et recherché. So British. "This quiet desperation is the English way."

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Construction magistrale là encore, véritable montée et variation autour des mêmes thèmes avec des moments de bravoure et de beauté fulgurants. Tout le monde le connait et le reconnait.

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Enormes montées en puissance et ruptures, on est bien dans du rock prog, mais du rock prog grec avec Demis Roussos et Vangélis, rien que ça. La guitare y est électrisante.

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Autre variante du rock progressif, les fausses improvisations extrêmement savantes et virtuoses, ici à la voix, une voix hallucinante, hallucinée, un trip sorti tout droit du fond de la gorge.

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Long instrumental avec tous les ingrédients classiques : guitare, rythme, ruptures de construction et montées en puissance.

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Le rock prog c'est aussi de très grands solos de guitare. Celui-ci est absolument mémorable et trop méconnu - Guthrie Govan au sommet de son art, serti d'une très belle et mélancolique avec la voix de Steven Wilson. C'est parti pour planer pour de vrai.

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Une des caractéristiques du progressif c'est aussi ses concepts et ses histoires. Ici, c'est tout un monde que bâtissent les membres de King Crimson.

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Ballade mélodique et gros trip multi instrumental. En veux tu en voilà. The Alan Parson's Project c'est tout un programme.

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Plus sombre et plus musclé, proche du métal et très nordique d'inspiration, mais rock progressif quand même, avec une richesse instrumentale et mélodique impressionnante.

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La virtuosité à la guitare de Santana est évidemment légendaire. Sa musique, dansante, inspirée volontiers d'Amérique latine, propose elle aussi de multiples variations rock et progressives. Un classique du genre.

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Variante là encore plus électro de musique progressive, mais toujours une ambiance planante, des variations répétitives et des grosses poussées de fièvres hallucinées.

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Morceau fleuve, crescendo, faits de variations autour du même thème avec une orchestration variée. Je dis qu'on est encore dans le progressif, même si on frôle comme pour Massive Attack le trip hop et l'électronique par bien des aspects. Il s'agit de réactualisation des groupes progressifs classiques à des sonorités plus actuelles.

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On reprend les mêmes recettes, grosse montée progressive. Un morceau parfait pour une introduction de concert.

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Ambiance particulière, voix hypnotique, celtique ou viking et en même temps très doux.

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Mieux que le paquet de cigarette éponyme. La notation parle d'elle-même.

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Tout un style, du rock prog ambiance années 80.

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Ancien groupe de Steven Wilson avec une ambiance sombre, un peu dépressive mais une beauté fabuleuse et un respect absolu des classiques du genre dont s'inspirait le groupe.

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Retour à l'ambiance psychédélique qui a vu jaillir le rock prog. Première partie très mélodique, deuxième partie épileptique. Un trip géant à ciel ouvert. Très inspiré par les Pink Floyd par bien des aspects : le synthétiseur qui sert de base mélodique, les accords de guitare sèche, des notes flottantes. Très gros solo de guitare dans la Phase Two, pour un total de 35 minutes de musique ininterrompue.

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Un des premiers morceaux de rock progressif par le groupe le plus emblématique probablement du genre. L'ambiance psychédélique est là, la recherche expérimentale est totale, les sonorités étranges, les constructions complexes aussi. Spatial, lunaire. Trip dans la troisième dimension.

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Solo de guitare légendaire. Préférer la version du live Pulse, imbattable. David Gilmour est un dieu.

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Les Beatles a leur manière ont été précurseur du progressif dans ce morceau inhabituellement long et construit sur la répétition. Sans parler du morceau final, découpé en plusieurs parties mais invariablement dans la même veine, solos de guitares, ruptures rythmiques et mélodiques et j'en passe.

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Un des derniers grands moments de Gilmour sur scène. On notera l'évolution depuis la noirceur psychotique du début des Pink Floyd. La guitare désormais est certes toujours hypnotique mais lascive et jubilatoire.

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Roger Waters, autre grand nom des Pink Floyd, dans la plus pure continuité de ce qu'il a toujours fait et c'est quand même encore assez grisant.

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Refrain fabuleux, construction du morceau absolument parfaite. King Crimson c'est un peu le meilleur élève de la classe. Pas le plus accessible ni le plus simple à écouter mais niveau technique, musicalité et recherche y a pas débat.

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Passé par le métal, Anathema est revenu aux racines de toute chose, le progressif. Live éthéré, morceaux fleuves, bref, ils ont tout compris, avec un style plus musclé que le prog classique mais avec de la rondeur, de la douceur et de la mélodie.

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Très hard rock dans l'inspiration mais par ses riff itératifs et son psychédélisme assumé, on est dans le prog au sens large du terme. Classique parmi les classiques.

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Selon l'artiste il s'agit d'une pop progressive. Si l'album dans son ensemble est en effet plus pop qu'à l'accoutumé, ce morceau propose une ligne mélodique musclée, et un gros crescendo progressif comme on les aime.

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Toujours excellent, d'album en album. De la belle mélodie, de l'expérimentation, des petits bijoux sonores, percussions, guitare, voix et effets sonores. La production est incroyable. A écouter, réécouter, encore et encore.