Sept Seth ascètes (chaussette) (la liste des visionnages commentés de 2017)

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Ça rime aussi avec chaussette.

Une production grandiose (à la limite du grandiloquent). Honnêtement, la retranscription de Roméo et Juliette aux USA chez les gangsters c'était une idée qui me plaisait pas forcément, mais finalement, c'est peut-être plus regardable qu'une adaptation 'historiquement' adéquate. C'était presque rigolo tous ces thugs qui parlaient comme au temps de Shakespeare.
J'étais bien contente de retrouver ce meme de Claire Danes qui pleure, ça faisait longtemps.

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Le film qui s'est fait enterrer par absolument tout le monde. C'était pourtant pas si atroce que ça. C'est un film de super héros lambda, avec les gentils qui sont en fait des méchants mais en fait c'est des gentils et il y a des méchants qui sont encore plus méchants lol lol. Ce qui est par contre complètement injustifié dans Suicide Squad c'est la BO qui est juste dégueulasse (pas les chansons, hein, mais son manque de pertinence total. On lance tube sur tube sans aucune réelle cohérence. C'est comme si le mec responsable du son avait décidé que le spectateur devrait être sous adrénaline de A à Z, sans répit. On ne droppe pas Queen ou Eminem comme ça pour le fun parce qu'on aime bien la chanson, il faut que la musique soit au service du film et pas que le film soit au service de la musique, ça, ça s'appelle un clip bowdel).
Ah et le Joker était une présence bien inutile, aussi. Tu l'enlèves l'histoire reste la même. La "folie" de Harley Quinn est assez casse-pieds également, au moins autant que les choix de gros beauf du mec derrière la caméra qui passe plus de temps à filmer le derrière d'Harley Quinn qu'autre chose.

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Mouais. C'était pas mal mais Leonardo est une tête à claques.

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Ce qui me fait rêver dans ce film c'est la mode des années 90. Que c'est beau (surtout les coupes de cheveux). C'est un film assez caricatural mais il ne sonne pas faux pour autant dans le fondement de son propos.

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Allez c'est sympa. C'est pas particulièrement drôle mais c'est bien foutu. La présence de Richard Ayoade excuse celle de Ben Stiller qui je maintiens n'est pas un comique.

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De l'entertainment honnête, qui réussit à sortir du lot avec ses tours de magie pour relever le standard des films de voleurs-et-le-fbi, avec un vague air de Robin des Bois qui a trop de budget. L'ensemble du casting fonctionne. (et y'a Morgan Freeman, Michael Caine et Mark Ruffalo de toute façon donc on ne peut qu'être satisfait)

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Moins frais que son prédécesseur, forcément, mais toujours divertissant (bien qu'oubliable, ne soyons pas fous).

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Tiens je savais pas que John Michael "Albatar" McDonagh avait fait un nouveau film. "Albatar" parce qu'il se sent supérieur à l'Irlande alors qu'il est, fondamentalement, irlandais, et que ça se voit dans ses films, du moins les précédents (the guard, calvary). D'ailleurs ici j'ai l'impression qu'il s'est tellement fait insulter à cause de sa prise de position de batardou qu'il fini par accepter la réalité, vu qu'on a droit à un irlandais qui insulte un anglais.
Sinon, War on Everyone (parlons tout de même de ce film) est un petit bout de chaos. Un buddy movie aux USA mais réalisé par un mec qui voit plus large que les USA et Hollywood. On a droit à une galerie abacadabrante de personnages hauts en couleur (ce n'est pas une blague raciste, lolilol), de tous horizons, sans trop de domination d'une catégorie d'humains sur une autre (bon, hein, les femmes sont absentes / sont des objets sexuels. Tout n'est pas parfait). Et d'ailleurs malgré toute cette variété il n'y a pas trop de stéréotypes bien lourds, si ce n'est le manque de relief total des personnages féminins et la fixation de la caméra sur les arrière-trains de ces pots de fleurs humanoïdes. Bon, oui, il y a aussi un long plan séquence de mec-qui-était-dans-Divergente torse nu mais il ne fait qu'accentuer la domination masculine en montrant ses pecs huilés et en roulant des pelles à une anonyme-en-sous-vêtements en descendant l'escalier, donc ça ne compte pas vraiment.
L'histoire ne révolutionne pas le genre mais c'est un film plaisant et distrayant. En plus, ils vont à Reykjavík, à la plage chauffée entre autres, et moi ça me fait toujours plaiz' de voir des endroits où je suis allée sur grand écran.

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MAIS je suis outrée moins de 100 personnes ont noté ce film sur SC et aucune critique ! Diantre.
Intermission c'est un film irlandais avec un superbe casting. On y retrouve Cillian Murphy, Colin Farrell, la fille de Trainspotting, et plusieurs autres têtes connues du cinéma irlandais.
La caméra suit les aventures d'une variété de personnages tous reliés les uns aux autres d'une façon ou d'une autre, et narre leurs déboires, leurs bagarres, leurs complots et autres aventures quotidiennes. Notamment leur passion pour mettre de la sauce HP dans leur thé (WHAT).
Ce que j'ai trouvé assez cool mis à part le fait que ce kikou de Rod Stoneman (grand gourou de mon école RPZ) soit listé en producteur exec, c'est que tout comme dans War on Everyone, un autre film de petits malfrats lié à l'Irlande, la conclusion se fait sur I Fought the Law. Parallèles inopinés. (WoE a eu le luxe de se payer les droits de la version des Clash. Intermission a une reprise un peu folklo mais tout à fait décente avec au micro nul autre que Colin Farrell)

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Un Gus van Sant que je n'avais pas vu alors que j'aurais dû. C'est maintenant chose faite, et ce, sans avoir idée du contenu du film, si ce n'est son décor dans le milieu du skateboard dans une ville anonyme des USA.
D'une certaine manière, choisir un film presque à l'aveuglette ça n'a que du bon puisqu'on ne peut pas être déçu, si on n'a pas d'attentes.
Paranoid Park, forcément, rappelle Elephant, avec modération cependant : même si effectivement on a toujours un rythme lent, des plans très contemplatifs et de longs silences, ici, il y a un peu plus d'action me semble-t-il. Gus van Sant donne les éléments de l'histoire petit à petit, développant ses scènes, les rejouant en en ajoutant d'autres, sans pour autant sombrer dans le piège d'être trop explicatif. Le spectateur n'est pas stupide, merci de l'avoir compris. :D

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Matt Damon a perdu la mémoire, nous on a perdu notre sérieux quand son assaillant blessé s'est jeté de façon rocambolesque du balcon, mais surtout on va bien vite oublier ce film parce qu'il n'est vraiment pas génial. (Okay sauf le mec et le balcon. Ça c'était magique)

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"les meilleurs films sur l'adolescence" me propose SC. How about no?
L'adolescence fantasmée d'Harmony Korine et de Larry Clark, oui, sûrement. C'est un portrait très sombre et plein de pathos de la jeunesse américaine qu'ils dressent là, en montrant un groupe social qui n'a apparemment que des passions destructives et des discussions particulièrement intéressantes (comme le chantait si pertinemment Fatal Bazooka fut un temps, leur propos se résume à "je veux du uc, du uc du uc du uc uc") (ouais). La vaste majorité des films traitant de l'adolescence pullulent de ce cliché. Incroyable. Bref.
Mis à part ça, Kids essaie de se concentrer sur l'épidémie du sida, avec Chloé Sévigny dans le rôle de la super-héroïne, d'une certaine manière.
C'est un film très regardable si on accepte que Larry Clark a décidé de filmer à la façon d'un gros voyeur et que c'est borderline de la pédophilie; il s'en est passé des choses aux Etats-Unis entre Rebel Without a Cause et Kids.

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BOYD HOLBROOK
aka le Malefoy américain

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Le titre français est bien vilain.
America FUCK YEAH
Et sinon c'est un bien sombre tournant pour la comédie adolescente états-unienne, qui est si surréaliste que même avec la meilleure volonté du monde c'est difficile de croire à l'histoire (goodbye suspension of disbelief toussa toussa)

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Ça fait plaisir des films d'horreur comme Bodom. Au delà du fait que moralement il me fallait le regarder, le film est un peu un renouveau du genre. Il mélange beaucoup d'influences et redéfinit le scénario standard de l'horreur. C'est pas une révolution, le film reste simple, mais efficace. Ajoutons à cela une photographie fantastique et des paysages finlandais tout aussi esthétiques, Bodom est passé inaperçu mais il n'aurait pas dû. (aussi je suis une grosse vendue à la cause du cinéma finlandais mais chut) (le film était vachement bien) (et la bande-annonce du film en jette un max aussi)

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J'ai eu le temps de faire des pizzas, de les cuire, de les manger, de faire la vaisselle et de commencer ma digestion, et le film n'était toujours pas fini. Du coup j'ai suivi l'histoire en gros, en ratant quelques passages (les pizzas étaient plus importantes). C'était très bien fait, il y avait Peter O'Toole, j'étais bien contente qu'ils parlent de tous les massacres des japonais et de leurs expérimentations. Mais honnêtement, le film est SUPER long. Et ça me gonfle toujours un peu quand les personnages parlent anglais alors qu'ils ne sont pas anglais.

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Pourquoi ce monstrueux amalgame de stéréotypes hystériques est-il si populaire dans le monde anglophone...?

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Le complot terroriste le moins clair au monde. J'ai passé les trois quarts du film à me demander pourquoi les terroristes faisaient des trucs de terroristes, et après avoir enfin été éclairée il a fallu assister à encore plus d'interminables combats avec Bruce "ne meurt pas facilement" Willis. En plus, grâce à la programmation pleine d'intelligence de W9 (ou NT1 ? Peu importe) du coup j'ai vu Die Hard 2 avant le premier du nom.

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Film feel-good. Avec un chat roux et Luke Treadaway. Que demande le peuple.

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Ouais. Okay. Le souci que j'ai avec La La Land c'est qu'il essaie de ne pas être qu'apparences mais il a du mal. On a un casting de ouf (bonjour John Legend tu t'es perdu ?), une prod de ouf, des scènes organisées de ouf, bref c'est pas dégueulasse. Ryan Gosling et Emma Stone sont des acteurs tout à fait respectables.
Par contre l'histoire j'ai l'impression de l'avoir déjà entendue quarante-cinq fois, la conclusion essaie de se démarquer sans grand succès. Les propositions de déroulement alternatif de l'histoire narrés par les mouvements de la caméra sont un choix intéressant et par ailleurs pertinent étant donné que le film traite d'une certaine façon des rêves brisés (mais pas trop brisés tout de même, sans vouloir spoiler).
En fait La La Land c'est un peu la lettre d'amour de Chazelle à Hollywood, aux studios et à tout l'imaginaire qui les entourent.
C'est l'aspect comédie musicale et numéro de danse qui m'a cassé les pieds personnellement, ajouté au scénario pas trop foufou ça m'a fait ni chaud ni froid.

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C'EST BIEN PLUS PLAISANT QUE LA LA LAND #GoldenGlobesRage

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Mais... Pourquoi n'y a t il aucune critique négative de ce bousin?????
Pour une fois, je suis bien d'accord avec le changement de titre pour le marché français, reflétant bien l'esprit abracadabrantesquement atterrant de ce film. C'est presque plus mauvais que l'humour pipi-caca-bite de Seth Rogen.
Alors oui, peut être que c'est cool quand tu as 14 ans et que tu es américain,.mais autrement, eurotrip devrait se faire rebaptiser cringefest. UGH.

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Mais tiens, le type de Red Dawn que j'avais probablement renommé Jose, Javier ou Jesus!
Mis à part sa présence, Take the 10 est une comédie regardable et très oubliable. C'est léger et sans surprises.

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Hhhhhhh j'avais écrit un.paragraphe de haine et SC a sombré dans l'inefficacité. Donc plus rien. Bowdel. Bon.en gros ç'aurait pu être vachement bien notamment grâce au point de vue différent sur WWII mais les acteurs parlent anglais avec un accent allemand parce qu'apparemment ça fait plus "authentique", mais honnêtement c'est juste dégueulasse et intolérable.

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Bonne surprise. Ce n'est pas renversant, mais pour une fois les dialogues d'un film français sonnent presque authentiques. Le film est plein de potentiel et il manque certains éléments pour rendre son propos plus réaliste, mais bon, bel effort, et la montagne est pas moche.

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Spring c'est une romcom (ou comrom si on est bieng franchouillards) avec un petit twist fantastique, dans une enveloppe indé et un sceau un chouilla hipster, comme le souligne le personnage principal. C'est aussi un film américain qui se déroule dans une Italie fantasmée. Spring est simple et assez original, et on appréciera les tentacules et le gore (modéré mais pas timide).

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Superbe animation et usage de la lumière; Shinkai crée une atmosphère onirique qui est contrebalancée par les pitreries standard des personnages. Tout prend un tournant dramatique vers le milieu du film, changeant en conséquence le ton du film. C'est un animé plaisant mais trop indécis dans son propos initial pour être totalement prenant.

Annotation :

Voyons. Jamie Blackley fait partie de mes A-listers, d'où ma personne passant deux heures de Chloe Grace Moretz qui se lamente. Donc, Jamie Blackley, yaaaay, If I Stay, uuuuugh. Ce mec se coltine des rôles de rocker un peu mélancolique. Bravo le metteur en scène qui a soigneusement caché son gros tatouage avec le faciès larmoyant de Chloe.
Au-delà de JB If I Stay est un bon gros drama pour adolescentes qui ont besoin d'un peu d'histoires fantasmées sur lesquelles se projeter. Ça concurrence bien le film du cancer dans sa dimension d'attentat émotionnel, mais ça reste tout de même plus regardable, grâce au casting (huhu).