Un cacheton en N&B pour les intégristes de la couleur

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Pur chef d'oeuvre du film noir, Les forbans de la nuit se déguste comme une tartiflette, sans jamais relever la tête de l'assiette. Son final désespéré, Richard Widmark habité comme à son habitude, et son rythme frénétique vous emporteront sans vous demander votre avis !

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On dit souvent d'un vieux film qu'il est moderne, parce qu'il donne la sensation de pouvoir être fait tel quel aujourd'hui, parce que ses thématiques sont immuables, et surtout parce que sa mise en scène susciterait à nouveau l'admiration s'il sortait en salle à notre époque.

Un taxi pour Tobrouk en est la représentation la plus parfaite, une mise en scène aux petits oignons, une photographie somptueuse, des acteurs précis qui rendent cette fable humaine visant à tourner en ridicule l'absurdité de la guerre très touchante.

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Des acteurs magistraux, pour un thriller intelligent qui saura captiver vos mirettes du début à la fin.

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On ne présente pas la salaire de la peur, certainement l'un des films français les plus connus de tous les temps, une pépite à découvrir, marqué par deux temps bien disctincts.

Point préventif : je conviens que la première heure puisse sembler un peu longue, mais faites l'effort d'aller au delà. Dès que Clouzot met en marche la camion plein de Nitro, le spectacle s'invite alors dans le cadre pour un dernier acte riche en sueurs froides.

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Incontournable du film de zombie, La nuit des morts-vivants est l'oeuvre d'un maître en la matière, celle qui a donné l'impulsion d'un genre à part entière.

Un huis clos mené tambour battant dont le final dévastateur ne laissera personne indifférent. Point de tripailles à l'air ici, mais un sens du rythme exemplaire qui vous fera oublier l'absence de couleurs, à n'en pas douter !

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Un film d'espionnage palpitant, servi par une mise en scène à la précision chirurgicale et un sens de la narration exemplaire.

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Une taule. Une cellule. 4 vaillants prisonniers bien décidés à se faire la malle. Un nouveau, chanceux, les rejoint au moment où ils mettent en oeuvre leur plan.

La suite, Becker la livre avec la rigueur d'un documentaire en tirant partie du statut d'oeuvre de fiction de son film pour jouer avec les nerfs d'un spectateur pressé de savoir comment tout va finir. A découvrir impérativement.

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Quand Otto Preminger s'amuse à vous perdre dans votre propre esprit, c'est à l'occasion d'un thriller psychologique, finement écrit, qui vous terrassera au moment où le puzzle, que vous avez tenté en vain de comprendre se mettra enfin en place.

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Un film qui mettra tout le monde d'accord. La démonstration sans faille qu'il est possible de faire un grand film avec pas grand chose, sinon une maîtrise folle de l'espace et une écriture qui ne souffre d'aucune approximation. Indispensable ! :)

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J'adore Kurosawa, mais je conçois qu'on puisse être réticent à se lancer dans sa filmo. Le bonhomme avait l'habitude, en effet, de faire durer le plaisir, il faut généralement s'impliquer un minimum et programmer sa séance trois semaines à l'avance pour caler l'un de ses films. Mais pour Sanjuro, pas d'excuse. 1h36 à la pesée, de l'humour bien dosé, une violence sèche et brutale, des jeux psychologiques stimulants, en font un film de sabre on ne peut plus accessible qui vous filera le sourire, même si vous n'aimez pas ces samouraïs qui se la pètent un peu trop.

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Bien malin celui qui pourra dater Le Sabre sans en avoir lu la fiche technique. Son contexte, sa mise en scène, le jeu de ses acteurs, sa narration, tout y est d'une modernité insolente.

A découvrir en se programmant également les deux autres films du cycle de Misumi, sa trilogie du sabre étant incontournable (si si ^^).

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Un script saisissant. Une mise en scène prodigieuse. L'un des chefs d'oeuvre de Mankiewicz, un thriller psychologique implacable. A découvrir d'urgence !

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Son thème universel associé à la précision de Fritz Lang en matière de mise en scène en font un film qui passent le temps sans s'émousser aucunement. Sa fameuse scène du procès, reflet glaçant d'une nature humaine impulsive, vous hantera longtemps.

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Quand la ville dort est un film de casse (pas de voitures en ruine hein, de braquo quoi !) qui couvre le méfait dans son intégralité.

Huston prend son temps, et illustre tout de façon méthodique : la rencontre des personnages, le cambriolage, climax d'une tension extrême, soigné dans ses moindres détails, en enfin l'après coup et tout ce qu'il implique. J'en dis pas plus, jetez-vous dessus.

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Enquête ludique, magistral dans sa mise en scène, 95 minutes, il vous en faut plus ? :p

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La conjugaison d'une mise en scène qui sait épouser son sujet et deux monstres d'acteurs, qui donnent tout ce qu'ils ont. Éprouvant, endiablé, émouvant, révoltant, attendrissant... Une expérience singulière dont vous vous rappellerez.

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Quai des orfèvres est mis en mouvement par une photographie somptueuse et des acteurs impliqués. Une première heure un peu exigeante, nécessaire pour présenter tout les personnages et mettre en place tous les enjeux. S'ensuit alors une enquête policière passionnante menée avec le sourire par un inspecteur cynique en diable !

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Un film de procès stimulant, véritable vitrine sur le système judiciaire d'un pays pourtant concerné, dépeint par Preminger comme une arène où tous les coups sont permis, notamment celui d'acquérir à sa cause public, juge et jury, par un verbe finement choisi. 2h40 qui filent à toute allure !

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Pur polar à l'ancienne qui ne souffre d'aucun compromis. Script carré, réalisation virtuose, photographie inspirée, acteurs au sommet (Ventura <3), un Melville majeur (comme quasiment toute sa filmographie) à ne pas louper.

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Un jeu de fausses apparences troublant auquel se livre un Aldrich reès cynique. Pessimiste et trompeur, laissez-vous manipuler par ce détournement des codes du film noir qui saura vous étonner par son point final inattendu.

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Quand un cinéaste roublard se joue de son spectateur en usant jusqu'à la corde la mécanique du film de casse, ça donne Du rififi chez les hommes. Soyez certain qu'après lui en avoir un peu voulu de vous la jouer autant à l'envers, vous ne pourrez que vous incliner devant l’efficacité de son stratagème.