Voyage au cœur de la science-fiction

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Fernandel trouve avec François 1er un rôle à la hauteur de son talent, et se retrouve entre deux époques, tentant à chaque fois de vivre et de faire parler son talent. Le rythme est maîtrisé, l'humour fonction et l'oeuvre ne manque pas de créativité, avec quelques séquences plutôt mémorables et un réel plaisir à suivre cette aventure.

https://www.youtube.com/watch?v=eyviJQQCQiM

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Un ensemble maîtrisé malgré le défi technique, donnant ainsi de belles scènes, un peu de tension, et une aventure palpitante à suivre.

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Commençant comme un teen movie des années 1950, Danger Planétaire finit par nous présenter le fameux Blob, créature visqueuse extraterrestre, moche mais tuant les humains.
Alors, c'est quand même décevant, car si on rentre vite dans le vif du sujet, il y a un long temps où il ne se passe pas grand chose, avec des dialogues guère intéressants et une "enquête" où l'atmosphère est absente. Il faut attendre les 25 dernières minutes pour avoir un soupçon d'ambiance horrifique, et cette dernière partie fonctionne, occasionnant ainsi des regrets sur le potentiel non atteint de ce Danger Planétaire.
Finalement, l'intérêt n'est plus forcément dans le côté montre, mais plus dans celui de découvrir un jeune Steve McQueen, dont c'est le premier rôle principal au cinéma, ainsi que dans son cadre, des ados dans une petite ville américaine des années 1950.

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En voilà une oeuvre fascinante, une expérience surprenante où Wolf Rilla n'hésite pas à utiliser l'innocence des enfants pour en faire de méchants tueurs. La construction du récit est parfaite, avec une écriture de qualité, tant pour les personnages que l'adaptation. Le film est court ainsi que plutôt bien ficelé, avec une ambiance plutôt prenante, une tension de plus en plus forte, et bénéficie aussi de remarquables comédiens, qu'importe leur âge et notamment George Sanders.

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En signant Le Sous-Marin de l'Apocalypse, Irwin Allen fait ce qu'il sait faire de mieux, le film catastrophe, et si on n'atteint pas les sommets voulus, ça n'en reste pas moins assez sympathique. On peut surtout regretter que l'oeuvre soit trop bavarde, et connait quelques moments un peu trop longs, parfois entre deux séquences clés. Tout cela est en partie rattrapé par des scènes fortes qui fonctionnent parfaitement, de nombreuses bonnes idées, notamment dans les trucages, donnant aussi quelques superbes images. Les personnages sont plutôt intéressants, et en plus assez bien interprétés, à l'exception d'un Peter Lorre vieillissant et se demandant ce qu'il fait là, et on peut aussi compter sur une encore superbe Joan Fontaine, dans l'un de ses derniers rôles (elle n'en fera plus que trois par la suite).

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Cet affrontement entre King Kong et Godzilla (qui remplaça Frankenstein faute d'un budget suffisant) assume totalement son côté n'importe quoi, et les moments cons ne manquent pas. Ce n'est jamais vraiment transcendant, quelques séquences sortent un peu du lot, mais rien de désagréable à suivre non plus, on se laisse facilement entraîner dans cette bizarrerie malgré un combat final légèrement décevant.

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En signant Docteur Folamour, Stanley Kubrick nous entraîne dans les coulisses absurdes d'une possible attaque nucléaire, et tout ce qu'il va mettre en scène révèle de l'absurde, et plus généralement de la folie de ces conflits et course à l'armement.
Sortant peu d'années après la crise de Cuba, son œuvre a une résonance particulière, et il parvient à faire ressentir toute la folie et même la connerie du monde militaire et des "relations diplomatiques".
Peter Sellers est formidable, il porte le film sur ses épaules, alors que la photographie en noir et blanc ajoute une touche de terreur et de froideur au cœur de ces moments tendues et... absurdes.

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Source d'inspiration possible pour Alien, La Planète des Vampires (point de Vampires ici par contre) propose un concept intéressant (une menace invisible) et surtout, une atmosphère plutôt prenante et intrigante, autour de ce concept. C'est ce qui porte le film, qui a tout de même du mal à ne pas être plombé par tout un tas d'éléments tels que les comédiens, le manque de rythme en milieu de récit ou son écriture (dialogue ou aspect scientifique) parfois laborieuse. Heureusement, Mario Bava parvient à insuffler un petit peu de poésie et d'une ambiance indescriptible entre mélancolie et vision d'un autre temps, tout en exploitant bien les décors.

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Le concept de base de La Nuit de la grande chaleur est assez intrigant, surtout qu'il est porté par Terence Fisher à la réalisation ainsi que Christopher Lee et Peter Cushing devant la caméra. Bon, ce dernier apparaît peu, mais Christopher Lee porte le film, au point de parfois en être l'unique intérêt.
On regrettera surtout un côté soap qui prend le devant avec la relation entre la secrétaire et l'écrivain et une science-fiction qui n'arrive, vraiment, que trop tard. L'atmosphère mystérieuse fonctionne plutôt bien dans un premier temps, mais finit par disparaître avant de ne revenir que trop tard.
Enfin, ça reste tout de même une œuvre qui se regarde sans ennui et dont ressort un certain charme, ainsi qu'un grand C. Lee.