WAOUH !!! UNE LISTE AVEC LES ALBUMS ÉCOUTÉS EN 2018 !!!

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2 janvier :

Autant commencer l'année sur des bases sûres. Local Hero, bande-originaire et premier album solo de Mark Knopfler (chanteur et guitariste du groupe à succès Dire Straits), sorti entre Love Over Gold et le live Alchemy, Alchemy qui reprend magnifiquement la piste finale : Going Home. Il fallait s'y attendre, le morceau studio peine à atteindre la maîtrise et l'ambiance du live. (aussi surpris de remarquer que l'intro de Once Upon a Time in the West était juste Stargazer). Mais tout n'est pas à jeter, loin de là.
Local Hero, c'est du rock posé, même pour du Dire Straits. Entre ces accords de guitare très doux s'entremêle quelques airs celtiques (comme the Ceikidh). Au final, ce sont quelques chansons sympathiques, sans prétention, mené de quelques passages qui annoncent des thèmes déjà entendus, apportant une construction à l'album. Certes, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais un saut dans le vide avec parachute. Mais ça fait tranquillement le boulot : ça ouvre une carrière.

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3 janvier :

Lives enregistrés entre 1971 et 1972, soit avec la formation Lizard/Islands (Fripp, Sinfield, Collins, Burrell, Wallace).
Malgré une qualité d'enregistrement qui laisse à désirer, un live de bonne faction, chose habituelle au King : impro psyché et déjantés, et tendant continuellement vers la frontière entre musique et bruit, tout en restant du "bon" côté. Le meilleur reste sans doute Cirkus, qui est en tout cas le plus surprenant, avec the Court of the Crimson King. Sauf que ladite chanson ne dure que 40 secondes, et s'arrête brusquement. Volonté brusque du groupe ? Arrêt involontaire de l'enregistrement ? Le mystère reste entier.
Le 2e CD n'est qu'une (très) longue variation de 21st Century Schizoid Man. Apparemment, il s'agirait de plusieurs enregistrement à dates diverses, mais les liens en tout cas sont maîtrisés pour en faire un medley quasi irréprochable. Du moins c'est ce qu'on essaie de me faire croire.

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7 janvier

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10 janvier :

Bon ça va, je commence à digérer Jakko le chanteur, même si c'est pas gagné... En revanche, Mel Collins est un dinosaure qui continue d'assurer ! Les batteurs font également une excellente prestance, même si je suis impossible de dire qui c'est (ils sont 24 dans un groupe de 78 membres !...)

Le véritable problème de la nouvelle line-up, c'est qu'ils sont beaucoup trop nombreux, et l'accent n'est plus autant mis sur la virtuosité (Starless est quand même sacrément décevante par rapport à la version studio...)

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13 janvier :

Un dernier album ambitieux et concret, même si pour le moment j'ai encore du mal à digérer ces 1h15... Néanmoins, Hendrix est l'un des maîtres de la guitare par un jeu puissant et délicat.

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15 janvier :

Un album dont je connaissais assez bien la plupart des chansons. Une qualité sonore au top, et une orchestration poussée (notamment sur Silend and I et Old and Wise), qui donnent un album entre pop, électro, et prog.
Son petit problème, c'est qu'il est assez inégal. Deux morceaux viennent plomber l'ambiance. Gemini, plate au possible, moribonde, peu d'intérêt pour un chanson sans évolution. Et You're Gonna Get Your Fingers Burned qui a tellement mal vieilli qu'elle pourrait figurer dans le générique de Friends (oulala ça clash sévère). Deux pistes mineures qui sont peu appréciables à côté de la qualité générale des autres, et surtout des grosses tueries Silence and I et Old and Wise (probablement les deux meilleurs morceaux de tout APP)

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19 janvier :

Moi qui ne connaissait quasiment rien des Stones, je suis un peu déçu, car à part quelques grands titres (le désormais culte Sympathy for the Devil), j'ai du mal à m'approprié la musique de cet album : je ne trouve pas de caractéristiques à noter et bien trop de pistes manquent d'un intérêt crucial.

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19 janvier (regroupe les EPs Rouge, Orange, Jaune, Vert, Bleu, Violet, Indigo, Noir & Blanc car j'ai un peu la flemme d'émettre un avis pour chaque.) :

The Dear Hunter est capable de se lancer dans ce genre de concept colossal : 9 EPs retraçant une ambiance précise à chaque fois. Et pour éviter de nous larguer des dictionnaires imbuvables, ils ont trouvé une idée sympathique, le balancer sous format d'EP de 20 minutes, ce qui nous permet de nous arrêter quand bon nous semble et de reprendre facilement par la suite (poke Dream Theater).
Étant donné qu'on trouve de tout (même si ça reste dans une branche alternative marquée), j'ai une préférence pour Orange et Violet, les deux EPs dont l'ambiance est la plus hybride (orange est entre hard et alternatif), voire la plus mystérieuse, difficiles à cerner, une sorte de mélange entre sympathie et fourberie (pour violet). Au contraire, Red et Black m'ont laissé sur ma faim (les plus aggressifs, et pas forcément les plus trippants)

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20 janvier :

J'hésite clairement entre 5 et 6, je sais pas si je dois être gentil.
Le GROS problème avec AC/DC, c'est qu'ils ont pas compris que fallait mettre plusieurs chansons dans un album. Alors Hells Bells c'est bien mignon (en plus les clochettes en intro ça envoie du lourd), mais 10 fois la même chanson c'est souvent bien peu agréable...

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(avis bien trop tardivement)

Peut-être mon préféré du APP (devant Eye in the Sky en tout cas), car je le trouve beaucoup plus régulier : pas vraiment de chansons qui prennent le dessus, elles sont toutes biens. En fait, en terme de comparaison, il n'y a que des chansons "en dessous" -disons que j'aime moins- et étonnement ce sont les mieux notées sur SC.
D'abord il y a Time. Que je trouve longue, et un peu plate en fait. Surtout qu'en terme de chansons tristounettes, APP n'est pas très fort pour les simples ballades, mais peut facilement envoyer du lourd avec de gros orchestres (genre la chanson finale).
Et puis, il y a la chanson finale. Bien qu'elle puisse fonctionner comme une suite (on retient deux thèmes qui reviennent : le thème principal et Snake Eyes), il y a de GROS problèmes de transition pour qu'on puisse l'appeler une "simple" chanson (simple dans le sens d'un seul morceau). Et je suis persuadé qu'il aurait été facile d'en faire une simple chanson.

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29 janvier :

On va pas se mentir, l'acoustique et moi on est pas super pote. Je comprends que dans ce genre de musique on met en avant le texte (et croyez moi, malgré mon niveau d'anglais LV7, je m'efforce à aller voir les paroles et de les comprendre), mais selon ma philosophie au sujet de la musique, si dans tes accords tu fais tout le temps la même chose, c'est vite gavant à l'écoute !...
Cela dit, on retient surtout de cet album All Along the Watchtower, un coup de dynamisme peu visible autre part.

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1 février (écouté la version US et UK, histoire d'être sûr) :

Un album bien meilleur, notamment du fait que la patte à Brian Jones se fait bien plus ressentir, que ce soit dans ces arrangements de Paint it Black, Under my Thumb, ou Mother's Little Help qui sont clairement les meilleurs morceaux de l'album. S'ajoutent aussi une inspiration blues bien présente et totalement assumée. Il ne faudrait pas non plus oublier Going Home, qui long de ces 10 minutes offrent tout de même une ambiance proche du psyché de His Satanic Majeties Request à venir...

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8 février :

Un 7 qui sonne un peut comme le 7 de la déception. C'est mieux que Beggar's Banquet, mais c'est largement en dessous d'Aftermath. Le groupe semble vouloir revenir à une forme plus classique de RnB, là où les instrumentations de Brian Jones faisaient tout le charme d'Aftermath... Au final, peu de chansons qui se détachent, à part Gimme Shleter (que je trouve pas super ouf), et Midnight Rambler dont le pont est clairement sympa mais la chanson entière reste trop longue...

Le 7 de la déception qui est finalement devenu un 6

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11 février :

Bob Dylan décide dans cet album d'ajouter une musique rock pour compléter l'ambiance folk des différents opus. Et ça fait carrément du bien, c'est beaucoup plus entraînant et surtout, ça ralentit considérablement l'ennui.
Après, c'est pas un album parfait, notamment From a Buick 6 qui n'a que peu d'intérêt, et Queen Jane Aproximately qui sonne comme une redite de Like a Rolling Stone. Mais en moins bien.

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12 février :

Suite de l'exploration dylanienne. Pas grand chose à ajouter de plus, si ce n'est que -double album oblige- bien plus d'ambiances sont au programme (pour n'en citer qu'une, la rainy day women d'intro tout en fanfare).
Bon, parfois c'est un peu long (comme le Sad-Eyed Lady of the Lowlands de fin qui ne valait peut-être pas ses 10 minutes), mais c'est tout aussi appréciable que le précédent album.

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15 février :

Un joli 9, mais c'est en réalité une note bien aléatoire que je lui met. (et voilà pourquoi mettre des notes c'est de la merde). (fin. débat suivant.)

Plus sérieusement, c'est difficile d'émettre un sentiment constructif sur ce genre d'album, car il cultive la contemplation à outrance. Mais cela reste efficace, on est immergé dans cette ambiance onirique et léthargique. Ce n'est pas un album à écouter, mais il sert à ambiancer ; de toute façon, une écoute attentive de ce genre de musique c'est un peu impossible.
Après je le dis souvent, un album peut rarement dépasser l'heure sans devenir chiant, et ici avec ses 1h20 c'est un peu le cas. De même que certains morceaux sont trop longs, ils auraient mérité d'être plus court, ou d'avoir différentes parties clairement scindées (comme la fin de Static qui laisse fortement à désirer).

Néanmoins, c'est un groupe (et un genre) que j'apprécie fortement, je pense que je vais continuer à explorer cette voie.

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15 février :

La première fois, j'ai beaucoup aimé cette ambiance paisible, tranquille, presque somnolant.
La deuxième fois beaucoup moins.

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16 février :

mouais, pas trop accroché à ce groupe. Pourtant cet album est considéré comme fondateur du post-rock, avec ces airs léthargiques mêlés d'un son punk et de grosses guitares à distorsions. La faute peut-être à l'ambiance générale qui en ressort : là où les futurs albums étaient apaisant (Sigur Ros) ou plus affolant mais suivant un crescendo attirant (Godspeed blablabla), chez Slint c'est une espèce d'ambiance morbide, difficile à cerner. De plus, la répétition quelque peu exagérée envoie une lassitude bien trop présente...

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21 février :

Finalement GY!BE semble avoir retenu les petits défauts de leur précédent Lift Your machin truc. Les morceaux sont RELATIVEMENT plus courts, et au moins on assiste à de vrais crescendi, (bon dans l'autre yen avait des vrais aussi, mais moins prononcés). Mais le gros changement dans ce Yanqui U.X.O. se résume à sa pochette : un largage de bombe, d'abord serein mais qui très vite prend une dimension oppressante pour un reste explosif.

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21 février :

Là où le premier CD est (un peu) trop ressamblant à leur agetiysburjnrrnjybysbj, c'est-à-dire un trip léthargique (et un peu somnolent), le 2e est beaucoup, avec de vraies montées en puissance !

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23 février :

À présent mon préféré de GY!BE. L'ambiance est sombre, sans être angoissante, et les quelques touches de guitare sont foutrement alléchantes. Des crescendi maîtrisés.
Peut-être son plus gros point fort est de faire de plus petites parties, mais travaillées de bout en bout, évitant les impressions de longueurs (les morceaux ont des séparations bien distinctes).

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3 mars :

On ressort assez perturbé de ce premier album de Mogwai. Tout d'abord parce que le groupe de Glasgow arrivee à mêler deux ambiances complètements différentes : tout d'abord un style très calme, très posé (comme sur la chanson d'intro "Yes ! I am blablablabla" ou la très belle "Summer"). Un style planant qui ne manque pas de partir sur des rythmiques plus marquées, syncopées (Fears Satan). Deuxièment, on trouve DE LA GROSSE NOISE ! Enfin, grosse noise, c'est un peu fort, ya quelques passages qu'on peut qualifier noie (Like Herod), mais c'est bizarrement ce qu'on retient principalement dans les premières écoutes. (un style que je n'aime pas trop en fait, mais qui s'estompent facilement au fil des écoutes). Il y a aussi des passages "bruits" : le fameux "With Portfolio", 1min30 de bruits qui te font regretter la stéréo... (j'ai parlé de noise ça va faire plaisir au référencement... étrange de SC)

La force de Mogwai, c'est la répétition. Leur formule est de se baser sur un riff simple (à la guitare), et de la faire évoluer et de la faire tartiner sur des grandes longueurs. Le meilleur exemple serait Fears Satan, un crescendo et decrescendo tout en douceur, et probablement le meilleur morceau de l'album.

omg omg omg j'aime trop Fears Satan, je l'écoute en boucle ♥

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(il y a un pti moment)

Après quelques pérégrinations dans le monde post-rock, retour en épopée dylanesque. Si le songwriter est à cette période encore dans une dimension acoustique, où règnent guitare et harmonica, au niveau de la composition c'est bien plus intéressant (Masters of War est très belle).
D'autre part, j'ai fait l'effort de m'intéresser aux paroles, et c bo.

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30 mars :

Les Talking Heads, c'est des gens bien étrange. D'une part ils sont une source d'inspiration de la vague punk à venir, mais avec du recul, musicalement c'en est très éloigné, et même une tendance pour la naissante New Wave (quoiqu'il faut attendre un peu pour les voir pleinement plonger dedans).
Il y a quelque chose de très amusant dans la musique des Talking Heads. D'une part évidente, c'est le chant très théâtral de David Byrne, qui entre soubresauts n'hésite à faire des grimpées subites dans les aigus les moins atteignables, tel le hoquet. Mais aussi dans les instrumentations, où sont invités au fil des morceaux divers instruments "insolite" : xylophone, cuivres...

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10 avril :

https://www.senscritique.com/album/I_Robot/critique/165139075

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12 avril :

Album concept qui se veut inspiré des pyramides d'Égypte, c'est loin d'être aussi flagrant que sur I Robot... mais un album concept musicalement, dans le sens ou on a un thème qui revient régulièrement : 4 notes, immédiatement reconnaissables, qui ouvrent l'album avec Voyager, qui se propagent dans la fin de What Goes Up... et qui prennent toute leur beauté dans In the Lap of God.
Mais s'il est déjà foutrement bien construit, c'est un album à la traîneoù la plupart des morceaux, s'ils sont sympathiques, ne parviennent pas à prendre une dimension intéressante. Quelques exceptions dans les instrumentaux (Voyager, In the Lap of Gods, Hyper-Gamma-Spaces...), mais tout à du mal à décoller et rester en mémoire. Même la fin, Shadow of a Lonely Man, une douce berceuse, aurait pu être un grand moment de l'APP, mais sa fin est tellement peu intéressante, alors qu'on été habitué aux fade-out envoûtant...

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14 avril

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19 avril :

Un album concept (wow j'écris trop souvent album concept) qui se veut consacré à l'industrie, notamment chimique. Alors, je vois pas du tout où c'est visible... Cependant, Ammonia Avenue se veut dans la continuité de Eye in the Sky, dans le sens où c'est une approche plus pop, moins progressive qui est envisagée.
Il y a de très bons morceaux. Prime Time est un excellent morceau rock, avec de grosses guitares, qui tient la longueur, et dont le refrain est tout simplement une réussite. Mais beaucoup de morceaux passables/osef...
Album avec lequel on observe aussi une déviance vers l'électro encore plus marqué (notez la subtilité, électronique qui vire à l'électro), par exemple dans l'instrumental Pipeline (le seul de l'album et c'est bien dommage), qui reprend une formule synthé-dansant-disco proche du Mammagamma de l’album précédent. Avec en prime un solo de saxo qui change toute l'approche du morceau ♥
Enfin, j'ai l'impression que l'orchestration d'Andrew Powell est quasiment absent de l'album (sauf pour la chanson-titre). Et c'est carrément triste. Là où Eye in the Sky faisait des chansons pop, mais conservait son orchestre symphonique presque partout (Children of the Moon, Psychobabble...), ici on perd un point important. J'en profite pour m'étaler sur la chanson-titre, que je trouve sympa, mais décevante par rapport au potentiel de l'APP. La partie orchestrale marque un début, mais ne mène nulle part, très peu d'évolution. On attend le moment où ça devient grandiose, mais on l'attendra encore longtemps. Et quant à la fin, alors qu'il y avait un moyen de faire une conclusion magistrale et orchestrale, l'APP a privilégié un fade out tout pourri sur des accords de piano...

Un album sympa, mais décevant lorsque l'on connaît le passé du groupe. Les chansons s'écoutent bien, mais beaucoup ne retiennent que peu l'attention.

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19 avril

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19 avril :

En effet, Tame Impala est directement influencé par le rock psychédélique des années 60 (en même temps, le psyché ça n'a duré que durant cette période) : difficile lors de l'écoute de ne pas penser à d'autres figures phares de cette période tels les Beatles, les Beach Boys ou encore les Floyd de l'époque Barrett. Et pourtant, il faut bien un truc en plus, sinon on appelle ça au mieux un hommage, au pire un plagiat.
La force de Tame Impala, c'est l'introduction de synthés et divers bruits électroniques (tout en restant plutôt discret) qui viennent moderniser un style qui a certes un peu vieilli - du moins, on fait directement le lien avec l'époque.

En soit, un bon album, même si on a parfois quelques étranges impressions de déjà-entendu.