"Chaque mois d'avril, depuis quarante ans, Landon Carter est submergé par les souvenirs de sa dernière année de collège. C'était en 1958, dans la petite ville de Beaufort. Il avait dix-sept ans. Depuis toujours il allait à l'école avec Jamie Sullivan, la fille du pasteur baptiste, sympathique sans doute mais le genre de fille à qui il n'aurait jamais proposé même une simple balade. Et puis, pour le bal de la rentrée, Landon se trouve sans cavalière. Toutes les filles qu'il connaît ont déjà été invitées. Alors, pourquoi pas Jamie Sullivan ? Jamie accepte mais prévient tout de suite Landon : "Promets-moi que tu ne tomberas pas amoureux de moi !" Le destin en décidera autrement. Un destin qui réserve à Landon la plus cruelle des épreuves..."
Comment ai-je découvert ce livre ? On me l’a prêté
Mon avis : Je vous conseille de ne pas trop vous renseigner sur ce livre car la plupart des résumés dévoilent un moment crucial de l’histoire. Il s’agit du seul point négatif que je trouverai à ce roman. L’auteur a su, en peu de pages et de manière précise, poser les bons mots sur les bons sentiments. Dès les premières pages le ton est donné, nous savions que nous allions passer par toutes les émotions. J’ai d’ailleurs eu du mal à retenir mes larmes lors des 50 dernières pages. Ce n’est pas une banale romance, mais une histoire d’amour très touchante entre des personnages qui semblent radicalement opposés. J’ai d’ailleurs été beaucoup touchée par Jamie, d’une extrême gentillesse et toujours prête à aider n’importe qui, alors qu’elle a été malmenée et mal jugée par un grand nombre de camarades. Par conséquent, ce roman nous fait réfléchir sur les préjugés et les différences. Nous nous faisons souvent une opinion sans connaitre les gens, et cette opinion peut s’avérer fausse quand nous prenons vraiment le temps de les connaitre. D’ailleurs, depuis toujours la religion nous ordonne de ne pas juger notre prochain. Celle-ci est très présente dans le roman, et j’ai remarqué que ça a dérangé pas mal de lecteurs. Personnellement, j’ai trouvé qu'aborder ce sujet apporte du réalisme à l’histoire puisque les américains ont des communautés plutôt croyantes et Jamie est la fille d’un pasteur.