American Psycho par CabonDina
Sexe, drogue, meurtre mais aussi et surtout manipulation, tout d’abord, du personnage qui trompe ouvertement son entourage jusqu’à se tromper lui-même, mais aussi et surtout manipulation du lecteur qui, à l’instar de l’indifférence générale face aux meurtres du golden boy, continue sa lecture en proie à une curiosité irrépressible provoquée par une écriture glaciale qui ne fait qu’exciter le côté voyeur du lecteur. Bret Easton Ellis signe vraiment là un chef d’oeuvre polémique car le lecteur se rend compte que, quoiqu’il en dise, le voyeurisme devient, durant sa lecture, une seconde nature.
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