Ce que je retiens d'Antechrista, c'est son dénouement assez jubilatoire, mais surtout la haine qui se construit petit à petit pour Christa, sans considération des circonstances. On se plait à la détester, à vivre la conspiration du point de vue de Blanche, à comprendre la torture qu'elle subit jour à vrai jour.
D'où la délivrance quand le combat se conclut par son coup d'éclat.
Le reste du roman est ma foi complètement dans le style de Nothomb. Sans être aussi formidable que d'autres, on retrouve bien l'étrangeté des situations, et des petits tours dans la psyché dérangée des personnages de cet univers.