Parlons de Brume !


Ah ! mon premier Stephen King en livre (oui oui) une honte pour certains et une joie pour les autres de voir un idiot découvrir des oeuvres du passé toujours aussi intéressante dans le présent. Mais bon, je suis un peu tricheur en réalité car... je n'ai pas lu ce livre, mais comme pour les "tha witcha", j'utilise l'application Audible.ca pour lire/écouter des livres, ce qui (pour moi) est bien mieux pour l'immersion et pour mon niveau de concentration.


Brume, avant d'être un roman est un recueil de texte, de nouvelle pour être plus précis de Stephen King. Brume, bah, c'est tout simplement la nouvelle principale et la plus longue (et plus intéressante). Décliné en film aussi (2006, the mist) et une série chelou (the mist 2017). Je n'ai pas la tête fraîche pour le film, mais je compte bien le revoir, car je sais qu'il possède une fin différente du livre ! bon, critique de merde encore, Brume ça parle de quoi ? bah, de plusieurs histoires en fait, et pas qu'un peu ma p'tite dame, car le recueil comporte plus de 10 nouvelles, tous un minimum intéressante ou bien chelou, au choix.


Je vais essayer de parler de chaque nouvelle, car au fond ça reste toujours un sujet, une histoire, enfin, tout est différent quoi, la seule chose à savoir est que Brume est l'élément principale, la plus grosse histoire.


BRUME : c'est l'histoire d'une famille tranquille qui vit paisiblement dans la ville de Bridgton. Tout commence tranquillement et sans surnaturelle, une tempête qui semble classique au premier abord commence à prendre forme pour devenir un orage très très violent. La famille décide donc de se réfugier dans la maison pour être a l'abri des dégâts et attendent tranquillement le lendemain matin pour voir l'étendue des dégâts. Le lendemain, rien a faire, la tempête a laisser derrière elle d'innombrable débrit, arbre et arabe déracinés, des branches d'arbres arracher, des lignes électriques cassés, un vrai bordel mais logique, rien de grave sauf un point précis ! Une brume qui semble... si peu naturelle, trop épaisse et conforme pour être un élément de la nature ? qu'est-ce donc cette brume ? Mais bon, la nature mon ami, c'est comme tout, impossible de prédire les phénomènes et qui n'a jamais vue un ciel sanglant ? tout peut possiblement devenir un élément de peur, avec un peu d'imagination. Donc bon, les personnages continue de nettoyer le ravage causer par la tempête puis peu de temps après, une requête de la femme du personnage principal lui demande de partir à l'épicerie pour acheter des trucs a bouffer quoi, JE VEUX MA BIÈRE. Tout commence dans ce magasin, ou la brume qui semblait "inoffensive" au départ va devenir au fil de l'aventure de plus en plus épaisse jusqu'a ne plus rien voir ET... je vous laisse découvrir. Pour moi, la nouvelle BRUME est totalement réussie dans ce qu'elle essayer de transmettre, c'est-a-dire de "huit-clos de livre, ça se dit ?" tout se passe dans un environnement assez restreint et la marge de manœuvre est mince, bien trop mince... la peur est présente, l'inconnue est toujours une source d'imagination improbable et ça fonctionne du tonnerre dans Brume. On ajoute a ça une vraie discussion/pensée sur la religion/le fanatisme pour rendre l'histoire encore plus intense qu'elle ne peut l'être déjà. Tout ça accompagnée d'une fin que je trouve très correcte, bien que celle du film m'a plus surpris, enfin, le film est correcte sans plus, mais sa fin est pour ma pomme, surprenante et réussie. Brume est donc une histoire d'horreur qui m'a bien immergé, même si je connaissais déjà le film (un peu con ça...) force est de constater que j'ai tout de même réussie à m'immerger à fond ! Bravo au narrateur d'audible (François Delaive) qui porte à merveille le récit avec une voix toujours parfaitement dans le ton !


EN CE LIEU, DES TIGRES : euh.... je dois dire que j'ai trouvé cette histoire particulièrement chiante. Alors, je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai rien ressenti en fait dans cette nouvelle... ça ne fait pas froid dans le dos, ça ne fait pas rire, ça ne pose aucune question autre que... bah oui ? bah oui... grosso modo, c'est l'histoire d'un enfant qui a envie de pisser et... bah il y a un tigre dans les toilettes, oui.


LE SINGE : ah ! après la nouvelle, au-dessus, que j'avais trouvé mauvaise, le singe lui vient relever le niveau ! beaucoup plus longue, beaucoup plus fantastique, beaucoup plus horrifique ! bien qu'elle reste assez légère, n'en reste pas moins une bonne ambiance oppressante et de quoi avoir peur des singes à cymbales !


LA RÉVOLTE DE Caïn : cette nouvelle est un peu comme celle du tigre, je n'ai pas trop compris en fait. Disons que, en soit elle n'est pas mauvaise et commence même plutôt bien, on va suivre un personnage un peu malade mentalement, mais... bah... la nouvelle ne propose pas de fin en fait. C'est comme si j'écrivais


LE RACCOURCI DE Mme Todd : une nouvelle bien plus fantastique qu'horrifique, j'avoue avoir été absorbé par l'histoire. Peut-être un manque d'information sur le pourquoi du comment, mais dans l'ensemble assez prenant !


L'EXCURSION : ah ! une nouvelle dans le futur qui mise sur le concept de la téléportation ! Peut-être la nouvelle que j'ai préférée (je parle chronologiquement pour l'instant en terme de nouvelle, j'écris de nouvelle en nouvelle :P). Que ce soit dans son concept, dans sa tension ou l'inconnue, du moins des variables règne... rien de mieux pour instaurer le désir d'en savoir plus.


LE GALAS DE NOCES : une histoire plutôt classique en réalité qui pourrait très fortement se retrouver dans un épisode de drame/policier loul.


Paranoïa : hum, ça passe tellement vite que difficile d'avoir un avis concret sur cette histoire. Disons que, on frôle la Schizophrénie, non... on nage totalement dedans en fait. Le problème encore une fois comme la plupart des histoires... elle ne possède pas vraiment de fin. Souvent, ça se termine de façon très abrupte, peut-être suis-je trop débile pour en comprendre les subtilités ?


LE RADEAU : ah ! l'histoire qui pourrait devenir un film d'horreur parodique. Non en sois en nouvelle de lecture elle passe super bien, l'ambiance est top avec un aspect horrifique en style huit/clos avec pas mal de tension. Un groupe d'ami se retrouve ensemble sur dans une barque sur un lac sans se rendre compte qu'une.... les observes. On nage clairement dans le fantastique avec cette histoire et c'est vraiment le genre de truc ou je me dis... en film, on s'approche plus d'un Piranha 3D qu'autre chose x).


MACHINE DIVINE à TRAITEMENT DE TEXTE : Un écrivain reçoit en cadeau une machine à écrire de son neveu décédé et.... divination ! franchement, une excellente histoire qui porte à réfléchir mine de rien, qu'est-ce que j'en ferais, de cette machine moi ?


L'HOMME QUI REFUSAIT DE SERRER LA MAIN : une histoire de malédiction somme toute classique, mais assez bien amener ! pas la meilleure et loin d'être la pire, elle se laisse suivre sans problème.


SABLES : alors, cette nouvelle ressemble énormément à la nouvelle du Radeau. Toujours aussi fantastique et se base sur exactement le même schéma, très bon aussi.


L'IMAGE DE LA FAUCHEUSE : ça en fait des histoires pardi et ce n'est pas terminé encore x). Une nouvelle plutôt rapide en réalité, mais qui possède une excellente ambiance horrifique, tout ça a base d'un simple miroir !


NONA : une histoire que j'ai franchement adoré, pas de surnaturelle, pas de chichi pas de chacha, juste un amour noir qui fait dériver l'esprit d'un homme... est-ce possible en une soirée, de changer pour devenir un monstre ?


POUR OWEN : RIEN COMPRIS


LE GOÛT DE VIVRE : une nouvelle sous le ton de l'ironie, très glauque mais vachement prenante. On va suivre l'histoire d'un docteur qui ne peut plus pratiquer pour cause (vente de drogue, tout ça, tout ça) qui se retrouvera dans une spirale infernale de plus en plus proche de l'enfer. La question en suspens, jusqu'ou l'humain peut t'il s'adapter...


LE CAMION D'ONCLE OTTO : après un malencontreux accident comportant un camion, un homme devient obsédé par le véhicule qui (d'après lui) bouge tout seul ! une histoire qui tourne énormément autour de la paranoïa, voir ce que les autres ne peuvent voir... une histoire somme toute intéressante.


LIVRAISONS MATINALES (LAITIER N°1) : pas grand chose à dire, très classique et très rapide, on va juste suivre un livreur de lait qui laisse des surprises mortelles a ses clients loul.


GRANDES ROUES (LAITIER N°2) : tout simplement la suite du premier Laitier.


MÉMÉ : oh putain ! cette histoire est... morbide. Enfin, on nage dans quelque chose de très réaliste tout en étant très surréaliste, c'est la peur d'un enfant face à une personne agée ridée qui ressemble d'un monstre (sans méchanceté aucune messir !). C'est une histoire que j'ai trouvé vraiment prenante, car la peur irrationnelle d'un enfant peut devenir un motif à une histoire d'horreur super glauque ! tain, saleté de vieux.


LA BALLADE DE LA BALLE ÉLASTIQUE : l'histoire d'une dépression, d'une folie qui ronge un homme de l'intérieur ! j'ai adoré cette nouvelle qui monte en intensité de façon assez incroyable, ça commence calmement pour tomber dans la folie pure !


LE CHENAL : une histoire simple, mais bien menée sur la mort imminente. Ça parle un peu de regret, de ce qu'aurait pu être une vie différente et... se laisser partir.


Conclusion : clairement, ça chauffe le très bon et le moyen/mauvais, mais on va dire que globalement, ça reste une lecture (audible) de bonne facture, pas incroyable (sauf brume que j'ai adoré) mais assez prenant mine de rien. Ça propose pas mal de sujet et j'ai adoré aussi le dernier chapitre quand Stephen King explique un peu comment les idées lui sont arrivées au cours de son parcours de vie !

LinkRoi
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le 21 févr. 2020

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