Voltaire au sommet de son orgueil

Pitoyable roman pris comme tel par Voltaire pour ridiculiser Saint Thomas d'Aquin et Aristote. Rien que ça ! Seulement en France depuis la Révolution, il faut en finir avec le génie du christianisme et la logique. Alors on matraque dans les lycée cette imposteur que fut François-Marie Arouet, coquin de la pire espèce (racaille au sens moderne actuel). Pour s'amuser à essayer de renverser des diligences de maitres, il rate une fois son coup et tombe sur un Monseigneur qui lui fait administrer quelques coups de bâton en public. Le fripon en tirera non la leçon de son irresponsabilité (il pouvait tuer des gens ainsi), mais une haine maladive contre le clergé. Il s'installe dans Paris et l'imposteur se fera prendre pour "le plus grand poète de la langue française". Séducteur, on le croit. A vrai dire, ses poèmes sont nuls et abandonnés de nos jours. Reste quoi du fripon ? Ces sarcasmes haineux écrits. Ici, "Candide" prétend que la Logique inventée par Aristote, maitrisée par Saint Thomas d'Aquin, est une absurdité. Il y aurait des effets sans cause, la génération spontanée existe. Folie ! Et fait de Panglos un fou. En vérité Arouet ne s'en prenait pas tant à Leibnitz comme on l'enseigne en France scolaire. Non, il entendait renverser la scolastique, les génies et s'établir le maitre de tout. Un Lénine avant la lettre, avide de pouvoir et de le garder pour lui seul. Molière oui, est un génie universel (avec l'aide de Corneille dans ses drames). Mais Voltaire est un tabou français qu'on ne doit surtout pas analyser. Comme le mémoricide vendéen crié pour la première fois dans un film de Resnais en 1980 : "Mon oncle d'Amérique" par Henri Laborit. Arouet meurt fou et 15 jours avant, se fait adouber à son chevet, inconscient, par un secte franc-maçonne qui revendique depuis avoir eu Voltaire dans ses rangs. Imposture encore ! Arouet mourut fou de haine, comme Staline. Il haïssait le peuple qu'il avait surnommé "la populace". Terrifiant. Lisez plutôt que ces romans méchants, "La Poétique" d'Aristote, la "Somme théologique" de St Thomas d'Aquin, la critique de la génération spontanée a laquelle se vouait Arouet, par Pasteur, autre génie universel, lui ! Candide combat le second principe, "il n'y a pas de case sans effet et pas d'effet sans cause" du docteur Angélique (St Thomas d'Aquin). Il ricane que c'est de l'optimisme et déraille pour n'avoir rien compris. Attention danger ! Il faut raison garder.