Aprés 3 romans au mieux décevants, Stephen King revient en 2006 avec Cellulaire, un livre nettement plus réussit dans un style qu’il a déjà exploré…
Dans Cellulaire, on suit Clay Riddell, un auteur de bande dessinée parti vendre son travail à un éditeur de Boston. Alors que sa situation familiale est déjà bien compliqué (sur le point de divorcer, alors qu’il a un fils), il se retrouve pris au milieu d’une scéne de folie pure, où quasiment tout le monde déraille, sautant sur n’importe qui pour le tuer. Rapidement, il comprendra que cette démence vient d’un signal envoyé par les téléphones portables. Heureusement, lui même n’en a pas et il rencontre vite Tom, dans la même situation. Mais ce qu’il veut, lui, c’est retrouver son fils qu’il espére toujours sain…
En lisant ce roman, j’ai parfois pensé au Fléau. L’ambiance de fin du monde, avec les cadavres qui jonchent les rues, y est surement pour quelque chose. Cependant, il diffère tout de même suffisamment de ce roman, en adoptant une démarche parfois proche des films de George Romero (qu’il remercie au départ d’ailleurs) puis en dérivant totalement dans sa deuxiéme moitié. Ainsi, à la fuite du départ succéde une espéce de road movie dans laquelle le personnage principal et ses acolytes tentent de rejoindre d’abord la maison de Clay puis la petite ville de Kashwak, où il ne doit pas y avoir de réseau. Au passage, ils en apprennent plus sur la nature réelle de la menace, et sur ce que sont réellement les fous, d’abord nommé les « siphonés » puis les « phonistes ». 530 pages au cours desquelles le rythme est plutôt fidéle à ce qu’il nous propose d’habitude, l’écriture aussi et avec un final pour une fois plutôt bien trouvé (même si certains le trouveront trop « brute »). Un roman que j’ai beaucoup apprécié donc !