Le tourbillon de l'existence
C'est en lisant les deux/trois premières pages de cent ans de solitude par curiosité, que l'envie m'a pris de vouloir lire la suite. Le livre s'ouvre sur un personnage attaché à son peloton d'execution et qui, pour les secondes précédant sa mort certaine, va se remémorer une journée particulière avec son père, alors qu'il était enfant, dans son village natale de Macondo, pour aller voir "la glace" des gitans. Des les premières pages de ce livre , on ressent déjà le souffle du temps qui passe sur les choses, ce temps qui a "poli les galets de la rivière comme de gros œuf préhistoriques", ce temps qui détruit et reconstruit dans une boucle sans fins, sans même y prêter attention, les actes de nos vies.
Le livre raconte l'histoire de la famille Bundia prise dans ce tourbillon temporel, ou les êtres naissent, meurent et se succèdent, se révoltent, s'aiment, se haïssent ,différents mais voué au même destins, où chacun succombera, prisonnier de sa solitude.