8
Une Vie Brisée
Devoir quitter son pays pour fuir les horreurs d'un régime. Se faire rattraper et mourir alors qu'on est enceinte et à Auschwitz. La création qui va lui permettre de s'inscrire dans le temps...
le 3 mars 2017
19 j'aime
2
" Charlotte a appris à lire son nom sur une tombe. "
Charlotte, une jeune femme juive allemande, lors de l'holocauste.
Charlotte Salomon, artiste-peintre, ayant laissé derrière-elle l'oeuvre fantastique Leben ? oder Theater ? (Vie ? ou Théâtre ?)
Une jeune femme au destin tragique.
Dont le roman fait l'éloge.
Retraçant la vie d'une héroïne mélancolique.
Une mélancolie qui confine à la dépression.
Et,
Au suicide.
Le suicide, tabou omniprésent dans son histoire.
Les mots de l'auteur, manipulés avec précaution, peignent des situations et ressentis auquel le lecteur s'identifie.
La poésie de Foenkinos touche le lecteur, le rend curieux de connaître Charlotte.
Charlotte, rongée par l'amour et l'injustice de la guerre, a laissé l'oeuvre de toute sa vie...
...Trop tôt.
Un rappel d'une période sombre, dont n'importe quel mot pour la décrire est trop faible.
Les appartés de l'auteur nous font voir Charlotte avec ses yeux.
Une admiration vouée tout au long du roman envers elle.
C'est sans surprise que ce livre a reçu le prix Renaudot et le prix Goncourt des Lycéens.
Un livre reposé, qui permet de respirer,
Mais qui à la fin...
...Nous laisse avec le souffle coupé.
10
Écrit par
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 26 juin 2017
Critique lue 222 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Charlotte
8
Critique de Charlotte par François CONSTANT
La chevauchée tragique de la Mort qui pousse à vivre. La Mort qui s’approche, s’accroche, fait peur, étouffe, éloigne, rapproche. La Mort qui force Charlotte Salomon, juive allemande, à devenir sa...
le 20 nov. 2014
18 j'aime
4
1
Se rendre à la ligne du point zéro.
Le point zéro de la littérature est atteint avec ce "Charlotte". Ce n'est pas en allant à la ligne du début à la fin que ça lui confère une quelconque valeur poétique (tout juste une épaisseur...
le 20 nov. 2014
16 j'aime
6
Du même critique
8
Il fait froid, donnez-moi de la vodka
Livre très prenant avec des mots justes que je conseille à tout lecteur avisé. Sylvain Tesson prend bel et bien sa retraite et peut même susciter l'envie de l'aventure. Quel solitaire et amoureux de...
le 26 juin 2017
1 j'aime
8
Détrompez vous des apparences...
Je n'attache généralement guère d'intérêt pour les romans fantasy mais je dois avouer que Les fiancés de l'hiver a changé la donne. J'ai débuté ce livre avec une lecture plutôt passive puis, au fil...
le 20 juin 2017
1 j'aime
8
Passage chez le dentiste
Comme une douleur aiguë à la canine droite (ou gauche ?), après tout peu importe. Mélangeant l'étrangeté et le malsain Canine est un film dérangeant, dérangé même. Vicieux avec le spectateur, un peu...
le 18 juin 2017
1 j'aime
3
